Lire notre revue Vatusium n° 18, 2015 « Les Passerands dans la Grande Guerre » 1e partie : 1914-1915 et Vatusium n° 19, 2016 « Les Passerands dans la Grande Guerre », 2e partie : 1916 à 1919.
Cette page BONUS complète notre article « Les « tringlots » de Passy et le Train des équipages militaires » publié dans le Vatusium 19, pages 46-47.
Exercice de chargement de voitures
Au moins 19 Passerands ont servi dans les Escadrons du TRAIN des Equipages Militaires (ETEM) ; uniquement des réservistes (7) et des territoriaux (12). Trois étaient dans les services automobiles. Beaucoup ont servi au 14e ETEM de Lyon appartenant au 14e Corps d’armée.
Voir liste dans Vatusium 19.
Insigne de béret du “train”
Extrait du Vatusium 19 : « Les Escadrons du Train des Equipages Militaires (ETEM) représentent (…) le cordon ombilical entre la zone de l’arrière et l’avant : ils sont chargés de tous les transports de ravitaillement (…) ou d’évacuation (…). (site geneanet.org)
En 1914, le train des équipages est constitué de 20 escadrons. (site rosalielebel75)
En août 1914, ces unités mobilisent 110 000 hommes, 140 000 chevaux et 50 000 voitures. En 1919, les escadrons sont réorganisés et deviennent “hippo-auto”. (Wikipedia, art. « Train » (armée française)
Plan schéma du ravitaillement sur le champ de bataille
Environ 150 chevaux et 60 voitures forment les « trains régimentaires » (T.R.) qui fournissent ce qui est nécessaire aux unités pour subsister (vivres, fourrage…) et « trains de combat » (T.C.) qui fournissent ce qui est nécessaire aux unités pour combattre (outils, appareils radiotélégraphiques, matériel médical, forge, voiture à vivre et à bagages, cuisine, voiture postale, munitions) ; ils forment un « train » d’environ 1 km de longueur. (site chitmiste , page « Un régiment d’infanterie en 1914, c’est quoi ? »)
Fourgon du 19e ETEM
Le départ du Train pour la guerre en 1914
Voir une photo du 30e RI (où combattent de nombreux Passerands) et de son Train des équipages, tirée des Archives municipales d’Annecy, dans le livre CHePP disponible à la bibliothèque de Passy : Daniel Légat et Anthony Pinto, Les Savoyards et la Guerre. Les combattants de 14-18, éd. 3dvision, 2013, 254 pages de grand format, p. 50)
Le rôle des ETEM
L’Historique du 8e Escadron du train, publié en 1920, donne p. 5 à 12 une description intéressante du rôle des ETEM (Source : Site gallica.bnf)
Préface
« Tringlot du Service Hippomobile ou du Service Automobile qui liras ces quelques pages, souviens-toi
que, si ton rôle durant la terrible guerre n’a pas été aussi noble, ni aussi glorieux que celui du fantassin
ou de l’artilleur, tu n’en as pas moins été un des artisans de la Victoire.
Que tes enfants, tes petits-enfants apprennent les hauts faits accomplis par tous les Poilus ; qu’ils
apprennent de toi à vénérer nos grands morts et à entourer d’une auréole d’admiration tous ceux qui ont
vécu cette heure enivrante de la Victoire. »
SERVICE HIPPOMOBILE
« Durant le temps de paix, un Escadron du Train des Equipages constitue un élément bien petit de l’armée. Composé de trois compagnies de quatre-vingts hommes, il est utilisé au service des transports dans les différentes places du Corps d’Armée.
Si les besoins de l’armée sont restreints, quand les unités sont en garnison, ils deviennent considérables
quand elles sont en campagne. Le rôle du Train est d’y pourvoir. Aussi la mobilisation d’un Escadron du
Train est-elle très complexe. Son effectif, le jour de la mobilisation, passe de 300 hommes à plusieurs milliers. »
13e Escadron Train des équipages
Le 2 août 1914, le 8e Escadron du Train se composait de neuf compagnies actives et de six unités
territoriales.
Au cours de la campagne, il s’est encore accru et, à la fin de la guerre, il comptait 32 compagnies, savoir :
– 8 C. V. A. D. (Convoi administratif de Corps d’armée)
– 1 Boulangerie de campagne
– 5 C. V. A. X. (Convoi auxiliaire)
– 1 Compagnie d’ambulances
– 8 Compagnies de Q. G.
– 2 Compagnies territoriales d’étapes
– 1 Compagnie muletière
– 1 Compagnie d’âniers
– 1 Groupe mobile de remonte
– Sections d’équipages muletiers
– 1 Compagnie de transports.
8e Escadron du Train des équipages : le fourrage
« Les unités, composées d’hommes de l’active ou de la réserve de l’armée active, étaient affectées plus
particulièrement aux Corps d’Armée ; les autres étaient des éléments devant rester à l’intérieur où nul
danger n’était à craindre.
Les conditions de la guerre ont totalement changé toutes les prévisions et c’est ainsi que l’on a vu des
unités de l’arrière à l’avant et inversement.
En 1916, le manque d’hommes jeunes se faisant sentir à la suite des pertes que nous avions subies, la
création de nombreux régiments d’artillerie obligea le commandement supérieur à prendre,
au T. E.M., tous les hommes de l’active et de la réserve pour les classer dans d’autres unités combattantes.
Ils furent remplacés par des territoriaux et des pères de familles nombreuses qui s’adaptèrent rapidement à leur nouveau service.
Les moyens de transport furent très variés. Les unités rattachées aux Corps d’Armée se composaient
presque exclusivement de fourgons et de chariots de parc. Pour les éléments d’armée, on avait eu recours
aussi à la réquisition ; l’uniformité ne pouvait guère être respectée. C’est ainsi, qu’à deux compagnies de
l’Escadron, on adjoint des bœufs pour l’exploitation des forêts.
En outre, qui ne se souvient des petits ânes d’Afrique trottinant avec leur charge et groupés par quatre
ou cinq, sous la conduite d’un seul homme. » (Historique du 8e ETEM)
Âne tirant un véhicule
« Le Train des Equipages, étant chargé de pourvoir aux besoins de l’armée, a été réparti dans toutes les
formations et, de ce fait, très morcelé. C’est donc individuellement ou par petites fractions que les hommes
du 8e Escadron du Train ont pris part aux différentes actions des unités combattantes. » (Historique du 8e ETEM)
Extrait du Vatusium 19 : Si le tringlot (ou « trainglot »] n’a pas fait le coup de feu, il a été le pourvoyeur en munitions, en denrées, en matériaux et, au même titre que le fantassin, que l’artilleur, que le cavalier, il était indispensable. »
Convoi hippomobile de ravitaillement en munitions vers le front
« De gros détachements, voire même des unités entières du 8e Escadron, furent détachées : dans l’Artillerie
pour effectuer des transports de munitions ou de pièces lourdes ; dans le Génie qui faisait transporter
jusqu’aux tranchées, tôles, fils de fer et autres matériaux nécessaires pour la guerre de mines et de tranchées.
A l’Infanterie, on donnait des voitures, des chevaux, des hommes des C. V. A. X., pour transporter le
matériel de chaque compagnie ou pour atteler le train de combat et quelquefois le train régimentaire.
Le Service de l’Intendance employait nos hommes comme manutentionnaires dans les gares. » (Historique du 8e ETEM)
« Mais dans tous les services auxquels ont été employés les conducteurs du Train des Equipages, le
Service de Santé a été celui où ils ont le plus peiné et où ils ont été le plus exposés, surtout au début de la
campagne. » (Historique du 8e ETEM)
Train d’ambulance (deux paires de mule par fourgon) de l’American Expeditionnary Force envoyée en France en 1917
« A ce conducteur qui s’en allait, seul la nuit dans des chemins défoncés, chercher des blessés au poste
de secours, il fallait de l’initiative et du sang-froid. Très souvent, sur la route, tombent des obus et il ne peut
se mettre à l’abri ; il doit continuer son chemin ; coûte que coûte, il doit ramener les blessés. »
Enfin, dans de nombreux autres services : Agriculture, exploitation des forêts, réparation des routes, service aéronautique, etc., les unités du Train avaient des détachements.
En un mot, le tringlot était partout et partout il sut se faire aimer. »
« Les compagnies du Train constituant les impédimentas de l’armée ne seront que rarement et tout à fait
exceptionnellement en contact direct avec l’ennemi. Sauf de très rares exceptions, au commencement de la campagne, elles n’ont pas eu à combattre. Ce n’est d’ailleurs pas leur rôle. » (Historique du 8e ETEM)
Station des voitures sanitaires
Néanmoins, « toutes les compagnies ont fourni un travail pénible, intensif et parfois dangereux.
La 1ère compagnie subit des pertes, en octobre 1914, à Lérouville ; en juin 1916, à Verdun ; en octobre
1918, au sud de la Vesle.
La 7° compagnie, en septembre 1914, dans les Vosges.
La 13e compagnie, en septembre 1915, en Champagne ; en juillet, août et septembre 1916, à Verdun. Cette compagnie a obtenu, par la suite, 16 citations à l’Ordre du Régiment ou de la Division.
La 24e compagnie, de mai à juillet 1915, fournit un effort considérable pour le transport de matériel du
génie en Champagne et subit des pertes importantes. En août 1917, dans le secteur de Reims, elle éprouve de graves pertes.
La 30° compagnie a des gradés et des hommes tués, en avril 1918, dans le secteur d’Ailly-sur-Noye et, en
octobre 1918, dans le secteur de Saint-Quentin.
La 26e compagnie a des pertes sensibles, en octobre et novembre 1916, vers Péronne et, en août1917, à
Verdun.
La 23e compagnie, en novembre et décembre1914, perd des hommes dans le secteur de Reims ; l’adju-
dant de la compagnie est décoré de la Médaille militaire pour service et énergie au cours d’un bombardement.
Train d’équipage de zouaves en 1914
La 12e compagnie, qui formait groupe de Brancardiers de Division, a été citée à l’Ordre de la 152° Divi-
sion, le 22 mai 1915, avec le motif suivant : « Pendant plusieurs jours de combats consécutifs, a assuré, de jour et de nuit, l’évacuation rapide de nombreux blessés qu’il est allé parfois chercher jusqu’en première ligne et qu’il a souvent rapportés sous des feux d’infanterie et d’artillerie très violents. »
Le 16 mai 1916, elle obtient une deuxième citation à l’Ordre du 3e C. A., avec le motif suivant :
« Déjà cité à l’Ordre de la Division, en mai 1915, a fait preuve à nouveau, sous l’impulsion de son
Médecin-Chef, de la plus entière abnégation, se déployant sous un feu d’artillerie et des tirs de barrage des plus violents pour explorer le terrain jusqu’en première ligne, relever les blessés, les rapporter à l’arrière dans des conditions aussi périlleuses pendant les combats du 7 au 12 mai 1916. »
Le lieutenant lui-même est cité et de nombreuses citations de conducteurs figurent à l’actif de la com-
pagnie. Nous ne citerons que la suivante :
« Ayant reçu l’ordre d’aller au poste de secours du village d’Evres, prendre les corps d’officiers tués,
s’est trouvé pris avec son attelage sous un bombardement d’une extrême violence. Malgré les conseils
de prudence de son entourage, n’a pas hésité à traverser le village sous une grêle d’obus pour accom-
plir sa mission, a fait preuve d’une grande bravoure et d’un calme parfait. »
Aucun Passerand du train des équipages n’a été tué.
Train des équipages place du Palais à Compiègne fin 1914
L’Escadron a obtenu peu de citations, peu de récompenses et ceci pour deux raisons. Les conducteurs du
Train, moins exposés, moins en contact direct avec l’ennemi, ont eu moins d’occasions d’accomplir une
action d’éclat que récompensait la Croix de guerre.
En outre, comme je l’ai dit plus haut, les unités du Train étaient morcelées et les hommes détachés dans
différents services. Ainsi, ils échappaient à l’action directe de leurs chefs et n’étaient qu’imparfaitement
connus des commandants des services qui les employaient.
A l’honneur du Train des Equipages Militaires, partout et toujours le travail considérable demandé s’est
fait sans un mot de récrimination et d’une façon parfaite.
Souvent à la peine, le conducteur du Train est rarement à l’honneur. Néanmoins, si quelquefois des quo-
libets peu méchants sont lancés, il peut avoir la certitude que, durant la guerre, son rôle n’a pas été mécon-
nu et qu’il a eu l’estime de tous ses frères d’armes.
Dans toutes les guerres, à toutes les époques, le Train des Equipages a eu sa part de gloire. Les ins-
criptions portées sur son étendard le prouvent. Espagne, Russie, Algérie, Crimée, Extrême-Orient, Madagascar, tels sont les noms qui rappellent les expéditions fameuses auxquelles il prit part.
Dans l’une d’elles, sa noble mission est résumée en ces termes, par un général célèbre :
« Le Train des Equipages Militaires fut le conquérant de l’Algérie. » » (Historique du 8e ETEM)
SERVICE AUTOMOBILE
Après les premières batailles et l’invasion de nos départements du Nord et de l’Est, le Service Automobile parut devoir jouer un rôle important dans la guerre.
Les conceptions tactiques exigèrent des mouvements de troupes fréquents. Le rail ne pouvait suffire,
les automobiles le secondèrent. »
Camion et exemple d’uniforme d’un soldat du 17e escadron du train
Camions du train sur la Voie sacrée
« Au moment où jaillit l’étincelle qui devait incendier une grande partie de l’Europe, le Service Automobile
n’existait pour ainsi dire qu’à l’état de projet. Il était prévu pour servir d’organe de transport et devait,
comme le Train des Equipages, auquel il est rattaché, prolonger la voie ferrée sur la route d’étapes.
Il a été entièrement organisé durant la guerre, aussi la Direction Générale du Service Automobile semblerait plus compétente pour établir un historique et relaterait plus facilement les immenses services rendus par cette organisation. » (Historique du 8e ETEM)
Transport de munitions
« Le Service Automobile a été une organisation spéciale dans l’armée française et n’a été rattaché aux
Escadrons du Train que pour la comptabilité et l’administration. Certains Escadrons ont eu à s’occuper
d’un grand nombre d’Unités, tandis que d’autres en avaient très peu ou pas du tout, suivant que les Unités
Automobiles étaient constituées dans telle ou telle Région.
La 8e Région fut particulièrement chargée et on rattacha au 8e Escadron du Train, les formations sui-
vantes :
349 Sections T. M. (Transport matériel) ;
1 R. V. F. (Ravitaillement viande fraîche) ;
6 T. P. (Transport personnel) ;
20 S. P. (Sections de parc) ;
36 S. S. (Sections sanitaires) ;
3 Sections de Place. (Historique du 8e ETEM)
« Le Service Automobile assura donc, comme le Service Hippomobile du Train des Equipages, les tran-
ports de matériel, de vivres et de munitions et, en outre, les transports des troupes d’un point à l’autre
du front. » (Historique du 8e ETEM)
Transport de troupes
Camion de transport de troupes
« Un camion automobile, en général, n’est pas employé isolément, il fait partie d’une section comprenant dix-sept ou dix-huit camions de même modèle et destinés à un même transport.
Quatre Sections réunies forment un Groupe et correspondent, comme capacité, à un Bataillon d’Infan-
terie ou bien à un jour de vivres théorique pour un Corps d’Armée à deux divisions, ou bien à deux lots
de munitions. Six Groupes formèrent un Groupement.
Que de difficultés n’eurent pas à surmonter les chauffeurs des voitures ! » (Historique du 8e ETEM)
Soldats descendant des camions
Voir une autre photo de débarquement de troupes, prise le 14 avril 1915 par Louis Viguier, dans son livre Journal de marche d’un biffin, 2 août 1914-19 février 1919, éd. Loubatières, 2013, 286 pages, p. 120 ; Livre CHePP disponible à la bibliothèque de Passy)
Camion tractant une pièce de 120
« La route, le matériel avaient donné mille craintes ; les hommes n’en donnèrent aucune.
Dès qu’ils eurent commencé et compris leur tâche, on les vit décidés à tenir envers et contre tout. Beau-
coup cependant étaient de vieux territoriaux, plus ou moins robustes, mais les intempéries, souvent la fatigue, toujours le danger, parfois loin de les abattre, paraissaient les stimuler.
Un des généraux, commandant devant Amiens, dit au Service Automobile : « Il faut que vous teniez
quinze jours, jour et nuit. » Un médecin d’un groupe, présent, répondit : « Mon général, les voitures le pourront peut-être ; les hommes, je ne le crois pas.»
Or ce sont les hommes qui ont résisté le mieux, non pas pendant quinze jours, mais pendant plusieurs
mois. Aussi les citations obtenues sont-elles nombreuses ; nous les résumerons toutes en citant la belle let-
tre de félicitations signée du général PÉTAIN, le 28 juillet 1918 :
« Le général commandant en chef adresse ses félicitations aux officiers, sous-officiers, brigadiers et
hommes de troupes des Services Automobiles pour l’activité, le dévouement et l’endurance dont ils viennent de faire preuve sous la direction énergique et éclairée du commandant Doumenc. Quelle qu’ait été la difficulté des circonstances, les transports intensifs de troupes et de ravitaillement ont été exécutés depuis le mois de mars, sans arrêt de jour et de nuit avec une rapidité et une exactitude qui font honneur au Service. Dans le même temps, les Parcs Automobiles assuraient le travail de réparation et permettaient le maintien constant de toutes les Formations Automobiles à leur capacité de transport. Conducteurs sur la route, ouvriers à l’atelier ont contribué pour leur part aux succès de nos opérations. » » (Historique du 8e ETEM)
Exploitation forestière par le 13e escadron du train des équipages militaires,
utilisant deux camions CAT type M et un camion CAT à transmission à chaînes, forêt de Tronçais (Allier), 1917.
Les escadrons du Train des équipages et la Voie sacrée
Celle que l’écrivain Maurice Barrès appellera « la Voie Sacrée » devient l’artère logistique de la bataille de Verdun. Cette route, longue de 75 km, unissant Bar-le-Duc à Verdun par Rosnes et Souilly.
La « Voie sacrée »
La voie ferrée Verdun-Sainte-Menehould étant sous le feu de l’artillerie allemande, et celle de Verdun-Commercy étant coupée à Saint-Mihiel, la voie sacrée fut, en 1916, la seule artère utilisable pour l’alimentation de la bataille.
En mars, avril et mai 1916, grâce à 42 groupes de transports, elle assura l’acheminement mensuel de 600 000 tonnes de matériel, de 413 000 hommes et de 240 000 blessés. (site jckrettnich)
Voie sacrée la nuit
Convoi de camions ravitailleurs Berliet CBA en vivres et soldats sur la Voie Sacrée en 1916 entre Bar le Duc et Verdun
Convoi de camions sur la Voie sacrée
On lira avec intérêt l’article extrait de la monographie « La voie sacrée: le service automobile à Verdun (février-août 1916) » – Paul Heuzé – Editions La Renaissance du Livre – 1919, reproduit sur le site aufildesmotsetdelhistoire.unblog.fr, page « La Voie sacrée »)
Les Sections Sanitaires
« Nous ne terminerons pas ce court aperçu, sans signaler à l’attention de tous les immenses services
rendus par les Sections Sanitaires.
Que de blessés furent sauvés, grâce au transport rapide du front dans les hôpitaux ! » (Historique du 8e ETEM)
Voiture sanitaire hippomobile
Les étapes de l’évacuation des blessés
Chargement des blessés dans une voiture sanitaire
« Notre belle France est sortie victorieuse de la plus grande guerre que l’histoire ait enregistrée. […] Morts glorieux du 8e Escadron du Train des Equipages, tombés avant d’avoir connu la victoire, sur
l’immense ligne de feu, de la Lorraine jusqu’aux Flandres, survivants que vos blessures ont rendus inva-
lides, la France gardera le souvenir de vos sacrifices, car la gloire qui auréole les plis de son drapeau est
faite de votre abnégation, de vos souffrances et de votre sang. » (Historique du 8e ETEM)
Camion de transport de blessés d’une ambulance chirurgicale automobile de la Première guerre mondiale
Marie Curie et les voitures radiographiques (Voir notre page, en construction)
TRAIN et voie ferrée
Fours Lespinasses amarrés sur des wagons plates-formes pour être transportés par chemin de fer vers le front
Sources et sites à consulter pour en savoir plus :
Historique du 8e Escadron du train : Site gallica.bnf http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6327904d/f7.image.r=
site rosalielebel75, train des équipages http://rosalielebel75.franceserv.com/train-des-equipages.html
Wikipedia, art. « Train » (armée française) https://fr.wikipedia.org/wiki/Train_(Arm%C3%A9e_fran%C3%A7aise)
Site chtimiste :
Train de combat ; page escadron train ; camion et uniforme du 17e ETEM
Site pages14-18.mesdiscussions.net :
page autos et camions sujet 9073 http://pages14-18.mesdiscussions.net/pages1418/forum-pages-histoire/autos-et-camions/immatriculations-vehicules-militaires-sujet_9073_6.htm
Page âne tirant un camion http://images.mesdiscussions.net/pages14-18/mesimages/4738/anetirantuncamion.jpg
site culture41.fr/Centenaitre-1914-1918 http://www.culture41.fr/Centenaire-1914-1918/Le-Journal-quotidien-de-Paul-Legendre-1914-1915/Septembre-1914/12-septembre-1914
site compiegne1914 http://www.compiegne1914.fr/dynPopup00010158.aspx
site Delcampe, fourgon http://www.delcampe.net/page/item/id,355745379,var,Militaria-Caserne–Quartier-du-19-Escadron-du-Train-des-Equipages-Militaires-Fourgon-1874,language,E.html
site fantaisiesbergeret.free.fr http://fantaisiesbergeret.free.fr/le_drapeau_du_regiment.htm
site attelages-magazine.com http://attelages-magazine.com/articles/tradition/contribution-des-equides-a-la.html
site racontemoi1418.fr, page lettres de poilus http://racontemoi1418.fr/lettres-de-poilus/#1
site memoires-industrielles.fr http://memoires-industrielles.fr/doc/db00357
site compagnons-boulangers-patissiers.com, le pain dans la Grande Guerre) http://www.compagnons-boulangers-patissiers.com/crebesc/le-pain-dans-la-grande-guerre-1/
Voie sacrée :
site jckrettnich http://jckrettnich.pagesperso-orange.fr/index37.htm
site automuseo amafl.fr http://www.amafl.fr/FR/blog/2015/12/la-fondation-berliet-a-retromobile-2016/camion-berliet-cba-voie-sacree-1916/
site aufildesmotsetdelhistoire.unblog.fr, page « La Voie sacrée ») http://aufildesmotsetdelhistoire.unblog.fr/2009/09/10/la-voie-sacree/
Sections sanitaires :
site geneanet.org http://gw.geneanet.org/duval1?lang=de&m=NOTES&f=1914-1918
Wikipedia, art. Service de santé des armées https://fr.wikipedia.org/wiki/Service_de_sant%C3%A9_des_arm%C3%A9es
site hobbiesdepj.free.fr) http://hobbiesdejp.free.fr/Collections/14_18/Sanitaire/14_18_Service_sante_a_ZONE_ARME_soins_web.htm
Autres photos disponibles :
Site ecpad.fr, la collection des autochromes http://www.ecpad.fr/la-collection-des-autochromes/
Site geneanet.org, histoire de François Laneyrie, soldat du Train http://gw.geneanet.org/mimidel69?lang=fr&p=francois&n=laneyrie
Site geneanet.org, histoire de Jean Boucaud, soldat du Train http://gw.geneanet.org/mimidel69?lang=fr&p=jean&n=boucaud
Site delamarejean.fr, l’arme du train http://delamarejean.free.fr/l_arme_du_train_en_algerie/Train%20en%20Algerie/Le%20Train.html
Document vidéo : France 2 « Apocalypse Verdun »
http://www.france2.fr/emissions/apocalypse-verdun/videos/la_voie_sacree_1036262
Voir nos autres pages sur
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en particulier notre page consacrée au monument aux morts de Passy.
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