Lire notre revue Vatusium n° 19, 2016 « Les Passerands dans la Grande Guerre », 2ème partie : 1916 à 1919 (parution août 2016).
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Canon de 155 L modèle 1917 Schneider
Au moins 16 Passerands ont servi dans l’artillerie lourde pendant la Grande Guerre. Les voici par ordre alphabétique :
BUTTOUDIN Ulysse Nestor Félicien, classe 1909, rappelé le 2 août 1914 au 14e Escadron du train ; passé au 1er Rgt d’artillerie de montagne le 2 août 1917, au 83e Rgt d’artillerie lourde le 20 octobre 1917, au 60e Rgt d’artillerie de campagne le 24 décembre 1917, au 26e Rgt d’artillerie de campagne le 30 avril 1919, au 44e le 1er juillet 1919.
COPPEL Joseph Marie Emile, classe 1902, réserviste rappelé au 2e Rgt d’artillerie de campagne. Passé dans l’armée Territoriale en octobre 1917 au 114e Rgt d’artillerie lourde. Campagnes contre l’Allemagne : intérieur du 3 au 8 août 1914 ; armées du 9 août 1914 au 7 août 1917 ; intérieur du 8 août 1917 au 1er octobre 1918 ; armées du 2 octobre 1918 au 2 mars 1919.
COUTTET Pierre Alfred, classe 1904, réserviste rappelé au 14e Escadron du train le 2 août 1914 ; passé au 8e Escadron du train le 3 mai 1916 ; au 48e Rgt d’artillerie le 5 septembre 1916 ; au dépôt le 26 décembre 1916 ; aux armées le 16 avril 1917. Passé au 108e Rgt d’artillerie lourde le 26 décembre 1916 ; passé au 131e Rgt d’artillerie lourde le 16 mars 1918 ; au 102e Rgt d’artillerie lourde le 10 août 1918 ; passé au 2e Escadron du train le 19 février 1919.
DESCRUY Marcel Adolphe, classe 1906, Relevé d’usine et passé au 97e RI le 10 avril 1918 ; passé au 104e Rgt d’artillerie lourde le 24 septembre 1918 ; passé au 5e Rgt du génie le 31 janvier 1919. Démobilisé le 31 mars 1919.
DUPRAZ Pierre, classe 1898, classé Service armé par la Commission spéciale d’Annecy le 24 novembre 1914. Incorporé au 3e régiment de Zouaves le 19 mars 1915 [jusqu’au 30 juin 1917]. Passé au 84e Régt d’Artillerie Lourde le 1er juillet 1917. Détaché à la poudrerie de Saint-Fons [dans la banlieue de Lyon] du 1er juillet au 22 août 1917. » Intérieur : Incorporé au 3e régiment de Zouaves le 19 mars 1915 [jusqu’au 30 juin 1917]. Aux armées : du 23 août 1917 au 28 janvier 1919 [artillerie lourde].
FIVEL René Emile, classe 1909, passé au 84e Rgt d’artillerie lourde le 1er octobre 1915. Retour après blessure de guerre « aux armées le 24 décembre 1915.
GROSSET Marie Eli, classe 1897, Territorial rappelé le 3 août 1914 au Groupe territorial du 11e Rgt d’artillerie à pied. Passé au 85e Rgt d’artillerie lourde le 11 novembre 1915 ; classé services auxiliaires au 85e Rgt d’artillerie lourde le 12 août 1916 pour insuffisance mitrale ; détaché aux travaux agricoles à Passy le 15 octobre 1918 catégorie B.
GRUZ Alfred, classe 1891, Réserve de la territoriale, maintenu dans les services auxiliaires le 29 déc. 1914. Libéré le 20 décembre 1918. Incorporé au 84e Régt d’Artillerie le 14 février 1916 ; détaché le 4 mars 1916 à l’usine de Chedde. Campagne contre l’Allemagne du 14 février 1916 au 20 décembre 1918.
GRUZ Félix, classe 1918, engagé volontaire pour la durée de la guerre le 6 décembre 1916 au titre du 105e régiment d’Artillerie lourde. Aux armées, intérieur, le 18 septembre 1917. Passe au 103e Régt d’Artillerie lourde le 1er février 1918. Passé au 407e Régt d’Artillerie lourde le 8 août 1918. Passé au 107e au Régt d’Artillerie lourde le 16 juin 1919. Démobilisé le 6 décembre 1919. Campagne contre l’Allemagne : Intérieur du 6 décembre 1916 au 1er février 1918 ; aux armées du 1er février 1918 au 23 octobre 1919.
MOLLIER Albert, classe 1912, brigadier au 112e Régt d’artillerie. Cité à l’ordre 87 du 112e Régiment d’artillerie du 3 septembre 1917 : « A maintenu ses hommes au service de la pièce sous un bombardement par obus lorsque dans la nuit du 19 au 20 avril n’a pas hésité pour faire intensifier le tir de la pièce d’enlever son masque, les gaz n’étant pas encore dissipés [montrant] ainsi un bel exemple de dévouement. » Croix de guerre.
MOLLIER Joinville Abert, classe 1912, incorporé au 11e Rgt d’artillerie à pied le 10 octobre 1913, passé au 25e Rgt d’artillerie le 11 janvier 1915, passé au 112e Régt d’artillerie lourde le 1er novembre 1915 ; nommé maître pointeur le 23 janvier 1916 ; nommé brigadier le 23 juillet 1917 ; passé le 1er mars 1918 au 305e Régt d’artillerie lourde. Passé au 420e Rgt d’artillerie lourde le 1er août 1918, au 120e le 1er juin 1919. Cité à l’ordre 87 du 305e RAL du 3 septembre 1917 : « A maintenu ses hommes au service de la pièce sous un bombardement par obus lorsque dans la nuit du 19 au 20 avril [offensive du Chemin des Dames] n’a pas hésité pour faire intensifier le tir de la pièce d’enlever son masque, les gaz n’étant pas encore dissipés [montrant] ainsi un bel exemple de dévouement. » Croix de guerre.
NOGUET Eugène, classe 1909, rappelé le 2 août 1914 au 14e Escadron du Train ; passé au 114e Rgt d’artillerie lourde le 7 janvier 1916 ; Evacué sur ambulance 13 le 13 avril 1917, rejoint son unité le 4 mai 1917 ; maréchal des logis le 12 juin 1918 ; Classé dans l’affectation spéciale et dirigé sur le PLM à Lyon le 30 janvier 1919.
PARSEVEAUX Joseph Marie, classe 1899, Territorial rappelé le 3 août 1914 au Groupe territorial du 2e Rgt d’artillerie ; puis au Groupe territorial du 5e Rgt d’artillerie lourde. Campagnes contre l’Allemagne : intérieur C.S. du 2 août 1914 au 26 mars 1915. Placé en sursis d’appel à l’usine de Chedde le 1er avril 1915. Mis en congé le 7 mars 1919.
PUGNET René Arthur, classe 1904, rappelé le 4 août 1914 au 2e Rgt d’artillerie de campagne Grenoble ; passé au 1e Rgt d’artillerie de campagne le 28 février 1915, au 6e le 25 mai 1915 ; passé au 105e Rgt d’artillerie lourde le 18 janvier 1918, puis au 103e Rgt d’artillerie lourde le 1er mars 1918. Mis en congé illimité de démobilisation le 28 février 1919.
RAFFORT-DERUTTET Numa, classe 1917, engagé volontaire, artilleur cité à l’ordre du 84e Régt Artill. Lourde du 29 janvier 1919 : « Bon observateur, a fait preuve de grand dévouement durant les batailles de la Somme et de Champagne 1918, assurant son service dans les régions parfois violemment bombardées. » Croix de guerre, étoile de bronze.
VALLET Louis Victor Raymond, classe 1912, Incorporé au 97e RI le 1er octobre 1913 ; aux armées le 14 août 1914 ; blessé le 19 août 1914 à Mulhouse : fracture jambe droite par balle. intérieur jusqu’au 18 août 1915 ; classé service armé le 5 février 1916 pour fracture compliquée du tibia (blessure de guerre) ; passé au 2e Rgt d’artillerie de campagne le 9 avril 1916 ; passé le 10 août 1917 au 106e Rgt d’artillerie lourde, évacué le 21 août 1917 de Bezonvaux pour ostéite du tibia droit suite blessure antérieure.; passé au 121e Rgt d’artillerie lourde le 29 juin 1918 ; au 108e Rgt d’artillerie lourde le 25 juillet 1918. Démobilisé le 11 juillet 1919.
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