Culture, Histoire et Patrimoine de Passy

Les Passerands dans la cavalerie en 14-18

Written By: BT

Lire notre revue Vatusium n° 18, 2015 « Les Passerands dans la Grande Guerre », 1ère partie : 1914 et 1915, p. 7-8.

« La guerre de 14-18 est connue comme une guerre de tranchées. Pourtant, les deux armées alignaient en 1914 une importante cavalerie. La veille du conflit, la cavalerie française comprend 90 régiments dont 79 stationnés dans la métropole, représentant 365 escadrons (64.000 hommes). » Source site sambre-marne-yser.be.

Certains Passerands ont servi dans la cavalerie : hussards, dragons, cuirassiers, chasseurs à cheval, et même spahis.

Léon Bibollet, un cuirassier de la classe 1906, a été rappelé le 1er août 1914 dans… l’artillerie de campagne.

Léon Bibollet, en tenue de cuirassier, 1909 (Doc. Claude Bibollet, Passy)

Léon Bibollet, en tenue de cuirassier, 1909 (Doc. Claude Bibollet, Passy)

BIBOLLET François Léon, classe 1906, né le 18 avril 1886 à la Giettaz, canton d’Ugine en Savoie, habitera Passy en 1921. Taille 1 mètre 76 ; Degré d’instruction : 2. Incorporé le 1er septembre 1907 et soldat de 2ème classe au 7e Rgt de Cuirassiers. Passé au 6ème Régiment de Cuirassiers par décision du Gouverneur Militaire de Lyon en date du 9 février 1909, soldat de 2ème classe. Rappelé à l’activité au 2e Rgt d’artillerie de campagne en août 1914. Passé au 202ème Régiment d’Artillerie de Campagne le 1er avril 1917. Fera campagne en Italie de novembre 1917 à mars 1918.

Compléter avec notre page Les chevaux de Passy réquisitionnés en 14-18

Le difficile apprentissage de l’équitation à la caserne… : lettre d’un Passerand, Vatusium n° 18, p. 8.

Léon Bibollet victime d’un accident de cheval : “Le 30 juin 1908 à 7 heures du matin, au moment où il montait à cheval, est tombé avec son cheval qui partit en faisant des bonds désordonnés et glissa sur le pavé ; il s’est relevé en se plaignant d’une vive douleur au poignet gauche ; il a été atteint d’une entorse avec fracture probable du scaphoïde.”

Les différents uniformes de la cavalerie française au début de la Grande Guerre (site scrapironflotilla)

Les différents uniformes de la cavalerie française au début de la Grande Guerre (site scrapironflotilla)

Des Passerands chez les Hussards en 14-18 (classés par âge)

MICHOLLIN René Eugène, classe 1908, incorporé au 4e Rgt de Dragons à Chambéry le 1er octobre 1909 ; brigadier le 1er octobre 1910. Passé dans la Réserve de l’Armée active le 1er octobre 1911 au 4e Rgt de Dragons à Chambéry. Rappelé à l’activité au 9e Hussards le 3 août 1914 (régiment de cavalerie légère de Chambéry) ; au front le 19 août 1914. Maréchal des logis le 8 octobre 1914. Dirigé sur le dépôt le 17 septembre 1915 pour être détaché à l’Usine de Chedde ; affecté au 140e Rgt d’infanterie le 14 juillet 1916.

BUTTOUD Henri Alexandre, classe 1909, incorporé au 4e Rgt de Dragons à compter du 1er octobre 1910 ; trompette le 3 octobre 1911 ; dragon de 1ère classe le 11 mars 1911 ; envoyé en congé le 25 septembre 1912 ; certificat de bonne conduite accordé ; passé dans la réserve de l’armée active le 1er octobre 1912 au 9e Rgt de Hussards. Rappelé à l’activité le 2 août 1914 au 9e Hussards. Cité à l’ordre du Rgt n° 35 en date du 25 février 1915 (pas de libellé) ; 9e Hussards  Cité à l’ordre du Rgt n° 319 du 28 janvier 1919 (pas de libellé) ; Croix de guerre 2 étoiles de bronze.

DEVILLAZ- GENOUD Joseph, classe 1919, aux armées du 1er septembre 1918 au 23 octobre 1919 ; passé au 12e Rgt de Hussards le 25 octobre 1919 : occupation Haute Silésie du 30 janvier 1920 au 9 février 1921 ; Armée du Rhin du 10 février au 23 mars 1921.

Manœuvre de hussards avant la Grande Guerre (Internet)

Manœuvre de hussards avant la Grande Guerre (Internet)

Missions, fonctions des hussards :

Les hussards constituent un corps de cavalerie légère, dont la tenue fut primitivement empruntée à la cavalerie hongroise.

Défilé de hussards (site sambre-marne-yser.be)

Défilé de hussards (site sambre-marne-yser.be)

« Le shako est du modèle 1874 de troupe. Il est recouvert d’un manchon en drap bleu de ciel. Pourtour supérieur en galon de laine blanche (largeur: 28mm). L’ornement est un nœud hongrois en soutache blanche de 3mm de largeur.
Cocarde tricolore en fer blanc estampé avec bouton en cuivre soudé (diamètre: 42mm). Ganse formée de deux brins en tresse carrée de laine blanche. Visière en cuir verni bordée d’une bande de cuivre. Coiffe intérieur en mouton noir, découpée en six languettes réunies par un cordon de coton noir.
La chaînette fait fonction de jugulaire. Elle est composée de 59 à 65 anneaux (62 à 70 jusqu’en 1899) montés sur une bande de cuir verni noir.
Pompon sphérique légèrement aplati en haut et en bas (35mm de diamètre). Couleurs distinctives des escadrons (ici 1er escadron). » (site hussard5.skyrock)

Shako de hussard (site hussard5.skyrock)

Shako de hussard (site hussard5.skyrock)

Voir « Charge du 5ème hussards le 25 septembre 1915 à Beauséjour (Champagne) » sur notre page « Destin de la cavalerie pendant la Grande Guerre »

Des Passerands chez les cuirassiers en 14-18 (classés par âge)

BOUCHARD Jules Adrien, classe 1891, passé au 2e Rgt de Dragons le 1er juillet 1917 ; au 7e Rgt de Cuirassiers le 1er octobre 1917 ; au 97e RI le 10 avril 1918. Campagnes contre l’Allemagne : du 20 mars 1915 au 21 décembre 1918.
PUGNET Alexandre Eugène, classe 1894, 7e Rgt de Cuirassiers le 1er juillet 1917, puis 97e RI le 10 avril 1918.
MERIEUX Joseph Léon, classe 1905, artilleur passé au 7e Rgt de Cuirassiers le 1er octobre 1917 ; passé au 97e RI le 10 avril 1918.

DEVILLAZ Thomas François, classe 1919, Incorporé au 3e Rgt de Cuirassiers le 20 avril 1918. Passé au 5e Rgt de Cuirassiers le 7 juin 1919. Aux armées du 18 février au 23 octobre 1919 ; Armée du Rhin du 24 octobre 1919 au 23 mars 1921, puis du 8 mai au 14 juin 1921.

Cuirassiers montant en selle (site sambre-marne-yser.be)

Cuirassiers montant en selle (site sambre-marne-yser.be)

Missions, fonctions des cuirassiers :

Surnommés les “gros frères” ou les “coquillards“, les cuirassiers constituent traditionnellement l’élément “lourd” de la cavalerie française, arme de choc par excellence, utilisée dans le cadre de charges dévastatrices. (site lucile-herve-tournois)

Cuirassiers français avec leur mitrailleuse (site sambre-marne-yser.be)

Cuirassiers français avec leur mitrailleuse (site sambre-marne-yser.be)

Cuirassier en mission de reconnaissance à l’été 1914 (site lucile-herve-tournois)

Cuirassier en mission de reconnaissance à l’été 1914 (site lucile-herve-tournois)

Des Passerands chez les Dragons en 14-18 (classés par âge)

BOUCHARD Jules Adrien, classe 1891, passé au 2e Rgt de Dragons le 1er juillet 1917 ; au 7e Rgt de Cuirassiers le 1er octobre 1917 ; au 97e RI le 10 avril 1918. Campagnes contre l’Allemagne : du 20 mars 1915 au 21 décembre 1918.

FIVEL Eugène Hubert, classe 1895, incorporé au 4e Rgt de Dragons à compter du 14 novembre 1896 ;
Rappelé à l’activité le 7 août 1914 à l’Escadron Territorial Dragons ; Placé en sursis d’appel à l’usine de Chedde le 10 mars 1915.

MERIEUX Joseph, classe 1895, incorporé au 4e Rgt de Dragons à compter du 14 novembre 1896 ; brigadier-fourrier le 18 septembre 1897, maréchal des logis-fourrier le 21 septembre 1898 ; rengagé pour 3 ans sans prime le 24 novembre 1898 à compter du 1er novembre 1899, avec prime le 1er mars 1899 ; maréchal des logis chef le 9 octobre 1900 ; remis maréchal des logis sur sa demande pour remplir les fonctions de maréchal des logis trompette major le 15 janvier 1901 ; rengagé pour 2 ans le 7 décembre 1901 à compter du 1er novembre 1902 ; rengagé pour 3 ans ; commissionné le 26 mars 1909 ; adjudant trompette le  23 juin 1913. Passé dans l’armée territoriale en octobre 1909. Soldat de carrière au 4e Rgt de Dragons, aux armées du 2 août 1914 au 1er juillet 1917 ; intérieur du 2 juillet au 29 décembre 1917 ; aux armées du 30 décembre 1917 au 4 septembre 1919 ; intérieur du 5 septembre au 23 octobre 1919. Cité à l’ordre de l’Armée 4190 : La médaille militaire est conférée le 5 novembre 1914 au trompette-major Mérieux pour le motif suivant : « A fait preuve depuis le début de la campagne de beaucoup de sang froid et d’énergie ; s’est fait remarquer le 2 novembre (1914) en assurant la liaison sous un feu violent d’artillerie. »
* Le 4e Rgt de Dragons s’empare des villages de Chazelles [Chazelles-sur-Albe, en Lorraine] et Gondrexon [Meurthe-et-Moselle en Lorraine] le 2 novembre 1914.
Cité à l’ordre du régiment : « D’un dévouement à toute épreuve, a fait toute la campagne au 4e Dragons. S’est particulièrement distingué comme agent de liaison pendant les affaires de juillet et août 1918 où il a fait preuve de beaucoup d’allant. » Croix de guerre avec une étoile de bronze et une palme  4e Rgt de Dragons, fourragères aux couleurs de la Croix de guerre, ordre général n° 116 F du 13 août 1918. Médaille de la Victoire, loi du 20 juillet 1922 ; Médaille commémorative française, loi du 23 juin 1920. Campagnes contre l’Allemagne et l’Autriche-Hongrie : aux armées du 2 août 1914 au 1er juillet 1917 ; intérieur du 2 juillet au 29 décembre 1917 ; aux armées du 30 décembre 1917 au 4 septembre 1919 ; intérieur du 5 septembre  au 23 octobre 1919.

FIVEL René Emile, classe 1909, incorporé au 4e Rgt de Dragons à compter du 1er octobre 1910 ; passé dans la réserve de l’armée active le 1er octobre 1912 au Rgt de Dragons de Chambéry, puis Rgt de Dragons de Lyon. Période d’exercices au 2e Rgt de Dragons du 5 au 27 février 1914. Rappelé à l’activité à la mobilisation générale le 4 août 1914 au 2e Dragons ; passé au 2e Zouaves à Sathonay le 15 octobre 1914. Voir Vatusium n° 18, p. 36 à 38.

Dragon avec son équipement (site sambre-marne-yser.be)

Dragon avec son équipement (site sambre-marne-yser.be)

Missions, fonctions des dragons :

” C’est le maréchal de Brissac qui habitua ses arquebusiers à combattre à pied et à cheval. Il leur donna le nom de dragons pour exprimer un être courageux et entreprenant. Louis XIV organisa les premiers régiments de dragons proprement dits. Ils devaient se déplacer à cheval et se battre à pied. C’était une arme intermédiaire entre l’infanterie et la cavalerie, des fantassins à cheval. Les dragons devaient être en mesure de se porter rapidement sur un point pour le défendre en attendant le gros de l’armée. L’ordonnance de 1665 les plaçait dans les corps de l’infanterie.
…..sous la Monarchie, les dragons se taillèrent une réputation exceptionnelle de rapidité, d’audace et de bravoure…..
Mais, écrit le général Susane,”ces corps perdaient bientôt de vue l’objet de leur institution, négligeant le fusil pour l’épée et le cheval et finissaient par se fondre dans cette cavalerie, dont ils ne se distinguaient plus.” Le règlement de 1790 sanctionnait l’évolution en plaçant les dragons dans les troupes à cheval. Ce n’est qu’entre les deux dernières guerres que les régiments de dragons portés renouèrent avec leur vocation initiale.
….Le sobriquet essentiel des dragons a été “citrouilles” ou “citrouillards“, qu’ils devaient à leurs casques de cuivre et à leurs plastrons jaune orange. ” Sources : Recueil d’Historiques de l’Arme Blindée et de la Cavalerie, général Andolenko. »  Jean RIOTTE (sur le site pages14-18) http://pages14-18.mesdiscussions.net/pages1418/Forum-Pages-d-Histoire-cavalerie/definition-regiment-dragons-sujet_35_1.htm

Voir dans la même page un article intéressant de Daniel Deschenes, écrit dans un journal local qu’il éditait, à l’occasion de la sortie d’une promotion 1952 d’EOR : Le 1er régiment de Dragons fut l’un des six qui chargèrent à Marville (en 1914) sous les couleurs de la 9ème Division de Cavalerie (site pages14-18) http://pages14-18.mesdiscussions.net/pages1418/Forum-Pages-d-Histoire-cavalerie/definition-regiment-dragons-sujet_35_1.htm

14e Dragons (site files.itslearning)

14e Dragons (site files.itslearning)

« Les dragons ne portaient pas de cuirasses mais un casque aussi voyant et inutile que celui des cuirassiers. En 1914, on comptait plus de 30 Rgts de dragons la plupart complets dans les divisions de cavalerie ou fragmentés comme unités de reconnaissance des DI.
On peut dire que dans les premières semaines de la guerre la cavalerie française a pris le dessus sur l’allemande le Lt de Lattre de Tassigny (futur maréchal) du 12ème Rd anéantit une patrouille de hulans et est blessé d’un coup de lance. Bien sûr, il y a eu l’escadron du Lt de Gironde* mais la cavalerie française a été gaspillée en pure perte remplissant très peu la mission essentielle la reconnaissance à la différence des Allemands et employée comme unité mobile d’infanterie montée qui n’avait ni les moyens ni l’entraînement nécessaires pour remplir cette mission. Rapidement de nombreux dragons officiers et hommes du rang rejoignirent l’infanterie ; le capitaine de Lattre rejoint le 93ème RI.

A part quelques exemples rarissimes la cavalerie a eu très peu d’occasions de charger (Naplouse, en septembre 1918, Uskub… ; voir Wikipedia art. « Histoire de la cavalerie française pendant la Première Guerre mondiale » https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_la_cavalerie_fran%C3%A7aise_pendant_la_Premi%C3%A8re_Guerre_mondiale ) » (site pages14-18)

http://pages14-18.mesdiscussions.net/pages1418/Forum-Pages-d-Histoire-cavalerie/definition-regiment-dragons-sujet_35_1.htm

*  Voir sur notre page « Destin de la cavalerie dans la Première Guerre mondiale » : Récit de la charge de cavalerie du lieutenant Gaston de Gironde

et  Uskub, le 29 septembre 1918, dernière victoire de la cavalerie française.

Peloton de dragons dans une localité (site sambre-marne-yser.be)

Peloton de dragons dans une localité (site sambre-marne-yser.be)

French dragoons taking cover in a shallow ditch, 1914 (site scrapironflotilla)

French dragoons taking cover in a shallow ditch, 1914 (site scrapironflotilla)

French Army dragoon patrol early in the War (site scrapironflotilla)

French Army dragoon patrol early in the War (site scrapironflotilla)

Pour en savoir plus sur les « dragons », voir le site Wikipedia https://fr.wikipedia.org/wiki/Dragon_(militaire)

Un Passerand chez les Chasseurs à cheval en 14-18, tué à l’ennemi

MATTEL Théophile Emile, classe 1909,  incorporé au 13e Rgt de Chasseurs à cheval à compter du 1er octobre 1910 ; passé dans la réserve de l’armée active le 1er octobre 1912. Rappelé à l’activité le 2 août 1914 au 13e Rgt de Chasseurs à cheval. Tué à l’ennemi le 16 octobre 1918 à Sluinsken en Belgique : blessures multiples à la tête et aux reins par éclats d’obus.
Missions, fonctions des Chasseurs à cheval :

Un chasseur à cheval appartient à la cavalerie légère, chargée généralement de missions de reconnaissance et d’éclairage de l’armée.

Chasseurs à cheval (site sambre-marne-yser.be)

Chasseurs à cheval (site sambre-marne-yser.be)

Lunéville. Le 1° Escadron du 17° Chasseurs à cheval en 1914, le Capitaine Corrard des Essarts à sa tête. (site histoiresdenosfamilles)

Lunéville. Le 1° Escadron du 17° Chasseurs à cheval en 1914, le Capitaine Corrard des Essarts à sa tête. (site histoiresdenosfamilles)

French dragoon and chasseur soldiers at the beginning of World War One (site scrapironflotilla)

French dragoon and chasseur soldiers at the beginning of World War One (site scrapironflotilla)

Des Passerands chez les Spahis en 14-18

Un exemple de Spahi passerand : (77e décès) JACCAZ Pierre François, classe 1909, 3e Rgt de Spahis, Casablanca, Maroc ; décédé de maladie à Passy le 27 janvier 1919 au cours de sa permission.

Missions, fonctions des spahis :

Les spahis algériens
« Créés en 1843 (mais existant de fait depuis plus de dix ans) et composés en majorité d’indigènes, ce sont des régiments de cavalerie. A l’origine troupes supplétives irrégulières ottomanes, ils se mettent au service des français lors de la conquête de l’Algérie. On créa par la suite des régiments de spahis en dehors d’Algérie, notamment au Maroc.
A l’origine leur manteau était vert, couleur de l’Islam. Mais les effectifs croissant et la teinture verte se raréfiant, l’intendance eut recours au bleu foncé de l’uniforme français. Les cavaliers arabes refusèrent ces burnous bleus qu’ils donnèrent à leurs esclaves dans leurs tribus, car cette couleur était celle des manteaux des juifs de l’époque ! L’intendance se reporte alors sur la couleur garance utilisée pour les pantalons des fantassins, et c’est ainsi que désormais le rouge devient la couleur traditionnelle des burnous des spahis algériens.
En 1917, les spahis marocains sont engagés dans la campagne d’Orient. Très mal équipés, pour se prémunir du froid et remplacer leurs vêtements en loques, ils utilisent des couvertures marron et kaki de l’intendance dans lesquelles ils se taillent des burnous. A la proposition de l’intendance de leur fournir des burnous règlementaires, ils refusent la couleur garance et exigent le bleu nuit qui est la couleur portée par leurs notables berbères, ce qui leur fut accordé. Les spahis marocains se distinguent depuis des algériens en portant le burnous bleu. » (site rosalielebel75)

Spahi (site rosalielebel75)

Spahi (site rosalielebel75)

Planche de spahis algériens 1900-1914 (site spahis.fr)

Planche de spahis algériens 1900-1914 (site spahis.fr)

Les trois régiments sont créés entre 1842 et 1844, au début de la IIIème République, il y a toujours 3 régiments de spahis Algériens soit un par département, le 1er à Alger, le 2ème à Oran et le 3ème à Constantine. Le 4ème spahis est d’origine tunisienne, il est créé en 1882 et se compose au début de compagnies mixtes infanterie et cavalerie. C’est en 1886 que les éléments de cavalerie forment le 4ème spahis. A la mobilisation du 2 août, les escadrons de guerre sont envoyés combattre en métropole. Au début de la guerre de 1914 un 5ème spahis est mis sur pied pour aller combattre en France.

Légende de la planche :
1. Maréchal des Logis chef du 3ème Spahis.
2. Spahis “français” du 2ème Spahis.
3. Spahis indigène du 4ème régiment de Spahis en grande tenue. A noter la façon particulière de porter le mousqueton au regard du spahi français.
4. Distinctives des régiments de spahis de gauche à droite: 1er, 2ème, 3ème et 4ème spahis.
5. Maréchal des Logis rengagé du 3e Spahis.
6. Trompette du 3ème Spahis.

Groupe de spahis en 14-18 (Doc. Jean Perroud, Passy)

Groupe de spahis en 14-18 (Doc. Jean Perroud, Passy)

Patrouille de spahis marocains en Belgique, 1914 (site scrapironflotilla)

Patrouille de spahis marocains en Belgique, 1914 (site scrapironflotilla)

Group of Moroccan Spahis leaving Saint-Rémy-de-Provence (near Marseilles) for Arles. Provence, South of France, April 1917, © Alliance Française de Dhaka (site scrapironflotilla)

Group of Moroccan Spahis leaving Saint-Rémy-de-Provence (near Marseilles) for Arles. Provence, South of France, April 1917, © Alliance Française de Dhaka (site scrapironflotilla)

4th Regiment Spahis (cavalry soldiers) in the region Hernicourt (Pas-de-Calais), autochrome Jean-Baptiste Tournassoud, 1916. (site scrapironflotilla)

4th Regiment Spahis (cavalry soldiers) in the region Hernicourt (Pas-de-Calais), autochrome Jean-Baptiste Tournassoud, 1916. (site scrapironflotilla)

Chasseurs d’Afrique

Voir la Charge héroïque des Chasseurs d’Afrique à Heiwiller près d’Altkirch sur notre page « Destin de la cavalerie dans la Première Guerre mondiale »

Réquisition des animaux de Passy : Vatusium n° 18, p. 6-7. Voir en particulier le récit de Michelle Filippin, « Drame d’une séparation : le cheval et le papa.

Les « conducteurs »

Aux cavaliers proprement dits, il convient d’ajouter les « conducteurs » des chevaux, des mulets… De nombreux Passerands ont exercé cette fonction. Exemple René Michel Choupin, classe 1912 (voir Vatusium n° 18, p. 8)

COMPLETER avec notre page “Charges héroïques et cavalerie démontée en 14-18” 

Sources :

site files.itslearning

site sambre-marne-yser.be ; et article 101 

site lucile-herve-tournois

site histoiresdenosfamilles : « Les cahiers de Ba », historique du 13e Rgt de chasseurs à cheval, campagne de 1914

site passionmilitaria

site scrapironflotilla : INCROYABLE COLLECTION DE PHOTOS sur la GG

Wikipedia art. « Histoire de la cavalerie française pendant la Première Guerre mondiale » 

Voir nos autres pages sur
– Passy pendant la grande Guerre
en particulier
 notre page consacrée au monument aux morts de Passy.

– Passy de 1920 à nos jours.

Découvrez aussi, sur notre site, la richesse et la variété du patrimoine de Passy :
 Les ex-voto du temple romain de Passy
– Le château médiéval de Charousse à Passy
– Le retable de la Chapelle de Joux, à Passy
– L’étonnant « Cahier » d’Eugène Delale, école de Passy, 1882
–  La méthode Freinet à l’école de Passy, 1932-1952
– La conduite forcée de 1947-1952 et la production hydroélectrique à Passy
– L’Arve des Gures aux Egratz, à Passy
– Vues panoramiques sur le Mont-Blanc depuis Passy
– L’inalpage dans les « montagnes » de Passy, « l’emmontagnée », et la « remuée » pendant l’été
– La gare de Chedde à Passy et la ligne Le Fayet-Chamonix
– La sculpture d’Albert FERAUD (1921-2008), La Porte du soleil (1973), sur la « Route de la Sculpture Contemporaine » à Passy
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