Lire notre revue Vatusium n° 18, 2015 « Les Passerands dans la Grande Guerre », 1ère partie : 1914 et 1915.
Cette page BONUS complète notre article « Pour un mauvais coup de clairon, mort du premier Passerand, Noël Biava » publié dans Vatusium n ° 18, pages 12 à 14.
Extrait : « Noël Biava, soldat au 97e Régiment d’Infanterie Alpine (…) est engagé en Alsace au début de la campagne contre l’Allemagne. Il a été tué le 19 août 1914 à Flachslanden, au sud de Mulhouse. C’est la première victime de la guerre à Passy. Il avait… 24 ans et 8 mois. »
Autres victimes passerandes le 19 août 1914 dans le même Rgt (voir Vatusium n ° 18, page 12) : Joseph Abraham PERTIN, de la classe 1911 est blessé et fait prisonnier ; Louis Victor Raymond VALLET, classe 1912, blessé. Un deuxième Passerand, est tué à la même bataille de Flaxlanden trois jours après, le 22 août 1914 : Maurice Jean PEILLET (selon son acte de naissance (ADHS p. 402), sa fiche matriculaire et sa fiche “Mort pour la France”, et non Peillex, comme l’indique le monument aux morts de Passy).
D’autres soldats de Passy faisant partie de la 44e D.I. ont participé aux mêmes combats (voir liste ci-dessous).
Fiche de « Mort Pour La France » de Noël (Jean-Baptiste) Biavo sur le site Mémoire des hommes, Base des Morts pour la France de la Première Guerre mondiale :
Né le 25 décembre 1889 (d’où son prénom) à Cranves-Sales, canton d’Annemasse, en Haute-Savoie, le jeune Passerand Noël BIAVA fait partie du recrutement de la classe 1910. Issu d’une famille italienne, il est inscrit comme « français » au recensement de Passy en 1911 (1). Son père Jean, né en Italie en 1857, est maçon à la Société des forces motrices et usines de l’Arve ; son frère, Florentin, né en Savoie en 1892, est tonnelier à la même usine de Chedde, tous deux sont de nationalité italienne.
(1) Page 58/106 du recensement. Habitant Chedde et maçon à la Société Arve, avec comme nom de famille BIAVA (de même sur le monument aux morts de Passy), alors que son acte de naissance, sa fiche matriculaire et sa fiche “Mort pour la France” indiquent BIAVO comme nom de famille.
Incorporé au 158e RI le 10 octobre 1911, Noël Biava fait campagne en Algérie du 27 août au 27 décembre 1912 et passe dans la Réserve le 1er octobre 1913 et il est « renvoyé dans ses foyers » le même jour.
Rappelé à l’activité le 2 août 1914 au 97e Régiment d’Infanterie Alpine (R.I.A.), il est « aux armées le 14 août » (voir notre page sur les RIA)
Le 97ème régiment d’infanterie Alpine en juin 1914
Ce régiment est caserné à Chambéry, Modane, Moutiers et Bourg St-Maurice. Il fait partie, dans le 14e corps d’armée, de la 44e division d’infanterie à laquelle il est rattaché d’août 1914 à fin sept. 1914 (puis à la 77e DI jusqu’en nov. 1918). Il est constitué de 4 bataillons.
La 44e division d’infanterie, la plus forte de l’armée française, comprend plus de 20 000 hommes commandés par le général Soyer ; elle est composée des 97e, 157e, 159e et 163e régiments d’infanterie, du 4e chasseur d’Afrique (cavalerie) et de quatre groupes d’artillerie. (Site arm.asso.fr)
D’autres Passerands font partie de la 44e D.I. Exemples :
97e RIA : PISSARD Jean Henri, classe 1912, (Vatusium n° 18, p. 20)
BAUD Jean Louis, classe 1912, (Vatusium n° 18, p. 19)
LORATO Simon Vincent, classe 1910 (Vatusium n° 18, p. 31)
BOUILLET Jean François, classe 1909 (Vatusium n° 18, p. 31)
LAFORTERY Octave Emile, classe 1909 (Vatusium n° 18, p. 31)
GINDRE François Ulric Hermand, classe 1909, sergent
MILLION Léon François, classe 1911…
157e RI : VOUILLOZ Joseph, classe 1911…
Le « Journal des marches et opérations » du 97e RI (p. 3) précise que c’est le lieutenant-colonel M.M. Roux qui est à la tête du régiment avec un effectif de 3788 hommes.
JMO du 97e RI, p. 3, site memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr :
Contexte et enjeux des batailles de Mulhouse en août 1914 :
Attaques et conquêtes françaises en Alsace en 1914
Première bataille de Mulhouse du 7 au 13 août 1914
« Le VIIe corps d’armée, commandé par le général Bonneau est concentré autour de Belfort. […]. Des deux côtés de la frontière franco-allemande, les troupes se font face, avec interdiction de franchir la zone tampon.
Pourtant, le 2 août à Joncherey, un accrochage entre un poste français et un groupe de reconnaissance allemand coûte la vie au caporal Peugeot et au lieutenant Mayer. […] »
Les opérations prévues par le Plan XVII : des offensives en Alsace et en Lorraine. (Voir Vatusium n ° 18, page 12 et site Wikipedia, art. bataille des frontières)
La Haute-Alsace sur la carte de l’Empire allemand avant la guerre :
Bataille de Mulhouse du 7 au 13 août 1914 ; ballon d’Alsace, Massevaux et Thann à gauche, Altkirch en bas ; Belfort, en bas à gauche
« Le 4 août, le général Bonneau reçoit l’ordre d’occuper le ballon d’Alsace, puis le 5 l’ordre de s’avancer à partir du 7 jusqu’à la ligne Thann-Altkirch.
Bien que Bonneau craigne d’être attaqué depuis Bâle (…), ses troupes prennent Thann (…), Massevaux et Altkirch, en accrochant la couverture allemande (…). Il se déplace vers le nord le jour suivant, gagnant le contrôle de Mulhouse grâce à un repli stratégique des Allemands. » (site Wikipedia, art. Bataille de Mulhouse et art. Bataille des frontières)
« Le 8 au matin, le corps reçoit l’ordre de marcher sur Mulhouse, (Voir Vatusium n ° 18, page 12), la 41e division devant s’avancer à gauche, jusqu’à Lutterbach. Les 41e et 60e régiments d’infanterie restaient à Altkirch.
Joffre transmet au commandant de la 1re armée, le général Dubail, qu’il « regrette la lenteur des opérations en Haute-Alsace et les hésitations du commandant du 7e corps […] qui ne pense qu’à s’arrêter ».
Dubail donne immédiatement l’ordre par téléphone à Bonneau « d’enlever Mulhouse à la course » et « d’y mettre le prix ».
Dans l’après-midi du 8 août, la 14e Division française entre sans combat dans Mulhouse, défile musique en tête et fait afficher une proclamation de Joffre :
« Enfants de l’Alsace ! Après 44 années d’une douloureuse attente, les soldats français foulent à nouveau le sol de votre noble pays. Ils sont les premiers ouvriers de la grande œuvre de la Revanche ! Pour eux quelle émotion et quelle fierté ! Pour parfaire cette œuvre, ils ont fait le sacrifice de leur vie ; la nation française unanime les pousse et, dans les plis de leurs drapeaux sont inscrits les noms magiques du Droit et de la Liberté ! Vive l’Alsace ! Vive la France ! »
Voir aussi le télégramme de M. Messimy, Ministre de la Guerre, au général Bonneau (Vatusium n ° 18, page 12)
Mais dès la nuit le commandant de la division fait évacuer la ville, positionnant ses troupes dans les faubourgs occidentaux, car « la forêt de la Hardt est actuellement un réservoir qui se remplit de troupes ».
Le lendemain 9 août, une contre-attaque allemande (…) oblige le corps d’armée français à se retirer le 10 août sous la protection de la place fortifiée de Belfort. Les Allemands occupent à nouveau Mulhouse. (site Wikipedia, art. bataille des frontières et art. bataille de Dornach)
Carte Michelin de la contre-attaque allemande vers Mulhouse le 10 août 1914, d’après guide édition 1919
Carte allemande indiquant le mouvement des troupes ; Belfort, Mulhouse et Flachslanden en bas de la carte
La défaite vaut au général Bonneau une injuste mutation. 33 généraux sont d’ailleurs relevés de leur commandement pour le seul mois d’août 1914, et plusieurs d’entre eux sont envoyés à Limoges par le général Joffre, d’où l’origine du verbe « limoger ». Mais Mulhouse reste français. » … pour quelques jours.
Pour en savoir plus : Site chtimiste page batailles1418 alsace 1914.
Deuxième bataille de Mulhouse, 19-25 août 1914
Le 97ème régiment d’infanterie Alpine en marche vers la journée du 19 août 1914
« En réaction à ce premier échec, une « armée d’Alsace » confiée au général Pau (…) est formée le 11 août, à partir du 7e corps, de la 8e division de cavalerie et de la 57e division d’infanterie prélevés sur la 1re armée (ce qui permet à Dubail de se concentrer sur l’offensive en Lorraine).
Cette armée reçoit en renfort cinq bataillons de chasseurs alpins (qui arrivent le 13), la 44e Division d’infanterie (dont le 97e RIA avec Noël Biava, Maurice Jean PEILLET et d’autres Passerands ; concentrée à Lyon le 14, elle arrive les 17 et 18) et le 1er groupe de divisions de réserve (les 58e, 63e et 66e divisions d’infanterie de réserve, qui arrivent du 14 au 19).
Convoi de ravitaillement apportant vivres et munitions à nos chasseurs alpins en Alsace, source BNF
« Le 18 août au soir, le général Pau croit le pays inoccupé jusqu’au Rhin, alors que les troupes allemandes ont déjà repris position en Alsace. » (lire la suite dans Vatusium n° 18, p. 13)
Le choc se produira à Dornach, Brunstatt, Flaxlanden et Tagsdorf.
La 66e division de réserve avance sur la rive gauche du canal. Les 5e et 6e escadrons du 19e Dragons commandé par le Lieutenant Colonel Touvet reçut ses ordres : couvrir et éclairer le front, veiller à la protection du flanc sud et assurer la liaison avec la 44e Division. » (site arm-asso.fr)
Bataille de Dornach le 18 août 1914
Le 18 août, les troupes françaises reprennent l’offensive. Allemands et Français se retrouvent nez à nez à Dornach le lendemain matin. C’est dans ce nouveau faubourg de Mulhouse, où se trouvent des villas, des jardins, des murs, des haies, que la résistance allemande à l’attaque française est la plus intense.
Pour ralentir l’avance française, les Allemands tendent des fils électrifiés. L’artillerie française, sous le commandement du colonel Nivelle, commandant du 5e Régiment d’Artillerie de Campagne, envoie un grand nombre d’obus sur les maisons de Dornach pour soutenir l’avancée de son infanterie.
Les 35e, 42e, 44e et 60e régiments d’infanterie de la 14e Division se distinguent particulièrement ainsi que les sapeurs du 4e Génie. (Voir Vatusium n° 18, p. 60 « Les sapeurs de Passy mis à l’honneur »)
Vers 17 heures, les troupes françaises prennent possession de Mulhouse.
On relève alors des centaines de morts et de blessés des deux côtés. Les troupes françaises font un millier de prisonniers. La 8e division de cavalerie fait reculer les Allemands jusqu’à Ensisheim, à 20 kilomètres au nord de Mulhouse.
Carte de la région de Mulhouse : Dannemarie, en bas à gauche ; Zillisheim, au milieu ;
Flachslanden, au sud de Mulhouse,
Brunstatt au nord de Flachslanden, Dornach à l’ouest de Mulhouse
De la garde de la frontière italienne aux opérations d’Alsace (août 1914) : Lire Vatusium n° 18, p. 13.
Chasseurs alpins en marche à la lisière d’un bois, sur le versant alsacien des Vosges, source BNF
Le 19 août, le régiment quitte à l’aube de ses cantonnements : Dannemarie, Anspach, Altenach. Les nouvelles sont bonnes :
“L’ennemi est en retraite, la 44e division ira cantonner le soir vers Illfurth ou Mulhouse”, la marche reprend ; chacun se sent plus alerte et accentue fièrement le pas dans la traversée des bourgades. »
Les Français en Alsace, en ligne près de Mulhouse :
Les combats de Flachslanden le 19 août 1914 (selon l’Historique du 97e Régiment d’Infanterie alpine)Lire Vatusium n° 18, p. 13. Extrait « Maintenant les balles passent en sifflant au-dessus des têtes (…) Mais, où est l’ennemi ? »
« Les soldats tombent, les officiers tombent ; le cri de “en avant” retentit toujours, jusqu’à ce que la vague d’assaut brisée, émiettée, s’affaisse pour ne plus se relever. Le 1er bataillon est venu se déployer la gauche du 4e et lui aussi cherche à atteindre l’ennemi invisible dont le feu est si meurtrier ; chacun de ces bonds cause de nouvelles et terribles hécatombes et il s’arrête enfin quand les trois quarts de son effectif ont fondu dans cette fournaise.
Le 3e bataillon est venu au secours des deux bataillons engagés ; en avant les Alpins ! La musique joue, le clairon sonne la charge et les assauts se succèdent, toujours aussi meurtriers pour les assaillants. Un officier, le sous-lieutenant DINET, est parvenu avec quelques hommes jusqu’aux tranchées allemandes, sur lesquelles il s’écroule tué à bout portant. La lutte cesse, il n’y a plus de bataillon, plus de compagnie, pas même de section. La bravoure de tous a confiné à la folie, folie de l’héroïsme, folie du sacrifice et seuls sur le plateau parmi les avoines, les képis et capotes des morts et des blessés, coquelicots, bleuets dans la moisson jettent des notes riantes, des groupes épars, sans chef pour la plupart, tâchent d’arrêter l’ennemi.
Le 2e bataillon retiré au moment où il allait lui aussi s’engager (chargé d’établir la liaison à gauche entre les deux régiments de la brigade), était seul à peu près indemne au cours de cette journée qui n’eut pas de lendemain. L’Allemand dont la droite avait été enfoncée par le 7e corps, se dérobait dans la nuit et le 20, le 97e recevait l’ordre d’aller s’embarquer en toute hâte à Mortemart, pour une direction inconnue. » (Site de Frédéric Dumoulin, Historique du 97e Régiment d’Infanterie alpine, Division Barbot)
Bataille de Flaxlanden, au sud de Mulhouse, en bas de la carte, le 20 août 1914
Compte rendu du combat à Flaxlanden le 19 août 1914
Note CHePP : Flaxlanden, nom français actuel ; écrit « Flachslanden » dans les lignes suivantes.
Pendant la Première Guerre mondiale, Flaxlanden eut beaucoup à souffrir, notamment au cours de la bataille du 19 août 1914 où 300 soldats allemands et plus de 600 hommes du 97e régiment d’infanterie de Chambéry laissèrent leur vie sur les pentes du Geissberg, ainsi qu’un haut gradé français, le général Plessier.
Soldats français en 1914 :
Le « Journal des marches et opérations » du 97e RI permet de suivre heure par heure la journée qui va tomber premier Passerand (transcription CHePP des p. 15 et suivantes) :
Apparemment le texte du J.M.O. a été rédigé par le Commandant du régiment qui parle ici à la première personne :
« 5 h Le régiment quitte son cantonnement de Dannemarie et se porte sur Flachslanden par Hagenbach et Illfurth. La marche s’exécute sans incidents ; une patrouille de cavalerie allemande serait signalée sur Ingolsheim.
9h 10 Arrivée de l’avant-garde à Zillisheim, arrêt ; on se bat à Flachslanden et l’on entend le canon au nord.
9h 30 Un officier à cheval nous demande du secours pour Flachslanden au nom du colonel du 253e. (…) » (Lire la suite dans Vatusium n° 18, p. 13-14).
Extrait : 1h 30 (…) “La charge retentit sans ordre, tout le monde part en avant hélas prématurément. (Il a été absolument impossible de savoir qui avait donné l’ordre de sonner la charge ni qui a commencé à sonner).
Coup de clairon au 58e R.I.
(…) 14h Vers 14 heures, l’artillerie enfin donne le feu mais si les premières gerbes sont bien dirigées, les secondes tombent sur les troupes du 97ème garnissant la crête. »
Ainsi, Noël Biavo est sans doute mort pour une erreur de sonnerie de clairon, à moins qu’il n’ait été atteint par un obus… français.”
Ici s’arrête le JMO n° 1 du 97e RI. La relation des journées suivantes, au cours desquelles Maurice Jean PEILLET a été tué, a été perdue, comme l’expliquent les premières lignes du JMO n° 2 :
« Ce journal a été ouvert le 8 septembre 1914. Le journal précédent n° 1 relatant les événements survenus depuis l’entrée en campagne jusqu’au 1er septembre 1914 est tombé aux mains de l’ennemi le 1er septembre au col de La Chipotte. »
Bilan (Lire Vatusium n ° 18, page 14)
Extrait : Bilan pour le 97e RI : 14 officiers tués et 14 blessés, 600 hommes tués et 427 blessés.
Le bilan officiel allemand, le détachement d’armée du général Gaede a perdu, durant la journée du 19 août, 24 canons et 2300 hommes, tués ou prisonniers.
Extrait des « Cartes de la bataille d’Alsace et de Lorraine, au début de la guerre (première libération), pendant la Première Guerre mondiale, d’après les informations du GQG français » (pas forcément exactement la réalité donc, surtout en ce qui concerne les armées allemandes). Tirées des mémoires du maréchal Joffre, publiées à titre posthume. Référence complète : Joseph Joffre, Mémoires du Maréchal Joffre (1910-1917), tome premier, Paris : Librairie Plon, 1932 (site Wikipedia, art. Bataille de Dornac)
Situation des Ière et IIe armées le 19 août 1914 en fin de journée
« Le 19 août, Mulhouse est libéré. Cependant rester signifierait, avoir à assurer la subsistance de 300 000 habitants et être bloqués à garder indéfiniment la région. Or, on a besoin des troupes au nord où les Allemands menacent maintenant Paris.
Le 20 août le 42e régiment d’infanterie prend ses cantonnements à Brunstatt. Le petit séminaire de Zillisheim, l’actuel Collège épiscopal, a été transformé en hôpital durant cette période, il a accueilli jusqu’à 1200 blessés.
Dans la nuit du 24 au 25 août, les soldats Français quittent Mulhouse pour la seconde fois, confirmant ainsi que le plan Joffre était une erreur stratégique.
Malgré la nouvelle offensive française marquée par de violents affrontements devant Dornach (juste à l’ouest de Mulhouse) et un éphémère retour à Mulhouse, les Allemands reprirent donc durablement la ville dès le 24 août. (site Wikipedia, art. Histoire de Mulhouse)
Le front se stabilisera ensuite pour le restant de la guerre sur une ligne Pfetterhouse – Altkirch – Thann – Hartmannswillerkopf – Munster –Col du Linge – Col du Bonhomme.
Il faudra alors attendre le 17 novembre 1918 pour assister à l’entrée des troupes françaises victorieuses du général Hirschauer à Mulhouse. (site Wikipedia, art. Bataille de Dornac)
Une stèle a été érigée entre Zillisheim et Flaxlanden, l’inscription énumère les régiments qui participèrent à la bataille du 19 août. »
Monument de Flaxlanden aux 600 morts du 97e R.I. tombés le 19 août 1914.
Sources :
site Mémoire des hommes, Base des Morts pour la France de la Première Guerre mondiale
Site arm.asso.fr
site memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr
site Wikipedia, art. Bataille de Mulhouse ; art. Bataille des frontières ; art. Histoire de Mulhouse ; art. bataille de Dornach
site sambre-marne-yser
Site de Frédéric Dumoulin, Historique du 97e Régiment d’Infanterie alpine, Division Barbot
site jpierre.dagand
site artois1418.skyrock
site souvenirs140ri
Pour en savoir plus :
Sur la bataille d’Alsace Site chtimiste page batailles1418 alsace 1914
site files.itslearning : « Souvenirs de guerre de Jean Richard de Soultrait, 17e dragons »
Sur la bataille de Lagarde (au nord-est de Lunéville), 10 et 11 août 1914
site forum-auto.com (nombreuses photos)
site chtimiste (très détaillé)
Sur la 1ère armée du général Dubail et les soldats de Montmaur (Hautes-Alpes) incorporés dans les bataillons de Chasseurs Alpins ou dans les Régiments d’Infanterie de la brigade de Lyon – 157ème RI caserné à Gap, 158ème RI caserné à Lyon et 159ème RI caserné à Briançon – ou dans le régiment de Chambéry, le 97ème RI : Site montmaur.voila.net
Voir nos autres pages sur
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