La falaise dominant la voie descendante de Chamonix était une menace pour la circulation.
Depuis le printemps 2012, Passy est le théâtre de travaux importants sur la « Route blanche ». Il s’agit de sécuriser la voie au niveau des Egratz.
Une fois que les bois qui la surplombaient ont été élagués ou supprimés, la falaise a d’abord été recouverte d’un filet métallique de protection sur sa partie est, juste avant le virage qui fait face au viaduc.
Mais le chantier le plus important consiste en la création d’une « casquette » en béton qui servira de pare-éboulement sur cette portion de la R.N. 205.
Le printemps 2012 a été mis à profit pour creuser dans la paroi de grandes entailles qui accueilleront les piles de béton.
Après la saison estivale, les travaux reprennent pendant l’automne 21012 : les premières piles de béton prennent place dans les entailles.
Interrompus pendant l’hiver, les travaux ont repris en avril 2013, et l’on commence à deviner la silhouette de la future « casquette ».
Juin 2013 : pose du premier tronçon de la casquette des Egratz.
A l’automne 2013, le chantier reprend après la pose estivale avec la pose du deuxième tronçon de la casquette des Egratz.
Avec cette casquette, « on veut éviter la formation de stalactites de glace et de gel sur la chaussée », précise Marc Orlandini, responsable des opérations et des investissements chez ATMB. (article en ligne du D.L., 31 oct. 2013)
« Elle va servir à dévier la trajectoire des blocs de pierre, grâce notamment à une inclinaison de la dalle de 35 degrés ».
Sur la couche supérieure, « un béton d’impact absorbe les chocs et les chutes ».
Début novembre 2013, le chantier de la casquette des Egratz est terminé et la voie descendante est ré-ouverte.
Cette galerie de protection de la descente des Égratz a été construite pour protéger la chaussée du gel-dégel et des chutes de pierres.
20 000 m² de grillages et d’écrans pare-blocs ont été installés le long de la descente.
Le 7 novembre 2013, les premiers véhicules peuvent réemprunter la voie descendante.
Coût de ce chantier : 4,4 millions d’euros et trois années d’études et de travaux.
La casquette fait 110 mètres de long et a nécessité 2500 tonnes de béton et 180 tonnes d’acier.
Autres pages sur les voies et moyens de communication de Passy.
Voir en particulier nos pages sur :
– Les travaux du pont SNCF de l’Aérodrome, à Passy
– Le giratoire de l’Aérodrome, Passy 2013
– Les travaux du chemin d’accès à la conduite forcée de 1947-52