Extrait :
« Avec leur âne, dont l’histoire a été évoquée récemment dans la revue Mémoire de Chedde, Emile et Aline ont longtemps été les alpagistes de la Montagne de Platé. Ils prenaient en charge le cheptel de quelques paysans de Passy.
Or, une saison, il leur manquait LE TAUREAU, pièce … pourtant essentielle, on en conviendra, pour la procréation du troupeau.
Qu’à cela ne tienne, ils connaissaient très bien Raoul, un boucher de Passy, quelque peu maquignon ; ils le chargent donc de leur trouver un géniteur. Et ce dernier leur déniche un jeune taureau de 18 mois.
Mais lorsque ce fougueux, turbulent et bel élu fut en contact avec les vaches, la scène fut quelque peu… agitée !
A la vue d’un tel comportement, Aline refuse ce pensionnaire qui risquait de précipiter ses sujets dans les crevasses du pâturage et elle ordonne à Raoul se reprendre son étalon : elle ne veut plus le revoir.
Raoul s’exécute, mais pendant la descente sur Charbonnières, l’homme et son jeune taureau essuient un orage d’une rare violence : pluie, grêle, tonnerre s’abattent sur le couple. Pour le coup, le bellâtre avait perdu de sa superbe ! Il chercha à protéger sa tête de la grêle et, pour ce faire, mit tout simplement sa tête sous le bras de Raoul ; et c’est ainsi, abrité par la veste du maquignon, qu’il termina son périple.
Après cet épisode, le taureau, dompté par les foudres de Jupiter, était devenu docile comme un agneau ! »
Et alors ? Et alors…? (suite page 43)
Pour en savoir plus, voir dans Vatusium n° 14, page 43, le texte complet.