Dans le bas de la commune, entre le Nant Cruy (La Pérouse) et le fond de la vallée à Chedde, quelques groupes de maisons seulement figurent pour cette partie du pied du coteau. On remarque d’ailleurs qu’en ce qui concerne la plaine elle-même, elle ne comporte aucun lieu d’habitation mais seulement quelques rares granges. Les broussailles, glières ou autres pierrailles occupent en tous lieux les abords de l’Arve qui coule au milieu de la plaine de Chedde.
L’ensemble de constructions le plus important à l’est du Nant Cruy est formé de Marlios et La Pérouse. Il comporte des activités installées près du cours du Nant Cruy, et sur un bief (canal) dénommé dans nos régions «bédière» et qui descend d’Assy par Maffrey, l’Epagny pour rattraper le Nant Cruy dans le bas du coteau. La dénomination du lieu de Marlioz ne doit pas être confondue avec sa situation actuelle. Autrefois, elle est située au départ du chemin de la Chapt et comprend les actuels chemins de la Bédière et du Battieu, avant le petit pont de Nant Cruy à l’est du torrent. La Pérouse et Marlioz sont des lieux-dits soudés.
En 1730, à La Pérouse, Joseph Chatron possède un battoir et une scie tandis qu’à Marlioz Pierre Freppaz possède un battoir et un moulin, Pierre Ducrost quant à lui, exploite deux moulins. Enfin, particularité d’un lieu où la vigne est très présente, Martin Quintel possède un fouloir, lieu où l’on écrasait le raisin.
Toutefois il y a peu d’habitations construites et l’on notera particulièrement à La Pérouse la maison (forte) de Noble François-Joseph de Cornillon alors que, pas très loin à Marlioz, Noble Joseph Dufresney possède une maison et une masure. (…)
Pour en savoir plus, voir la suite de l’article consacré à Marlioz et ses nombreux documents iconographiques dans le numéro 11 de notre revue « VATUSIUM », pages 6 à 9.