(…) En 1912, la famille s’installe dans sa nouvelle demeure, achète des chèvres et se nourrit en bonne partie de lait, de fromage et des légumes du jardin.
Médine qui est quelque peu insouciante, doit garder les chèvres, elle les conduit dans le Berchat avec celles de sa grand-mère paternelle (Philomène Parcevaux) qui réside au lieu-dit La Voutrière. Au retour, celles-ci lui échappent régulièrement et arrivent toujours avant elle à la maison.
A Noël ! Le matin, une orange… Vers midi, la grand-mère (Joséphine Rouge) réunit la famille pour le repas, au menu : escargots et rissoles (la pâte est roulée sur la planche à laver !). Sa maman confectionne un gâteau de Savoie et son papa arrive avec une bouteille de vin. Les fameux escargots sont collectés depuis la fin du printemps, retenus et alimentés dans un tonneau qui est rentré à la cave dès les premières froidures. Ils sont «sacrifiés» pour la fête de la Nativité.
Médine adore son père parti trop tôt alors qu’elle n’a que 14 ans. Il lui a beaucoup manqué. Jusqu’à la fin de ses jours Elle en gardera un souvenir merveilleux jusqu’à la fin de ses jours. Elle ne le voit que quelques heures quand il rentre le soir après son travail. Elle va à sa rencontre avec son chien et son chat. Elle l’attend sous le cimetière au lieu-dit les Grosses Pierres. Son père l’installe au temps des cerises sur la branche d’un des grands cerisiers qui bordent le chemin. Pendant qu’elle se régale, son père la questionne. (…) (extrait de l’article, page 46)
Pour en savoir plus, lire dans Vatusium n° 13 , pages 44 à 53 , l’article complet de Raymonde FIVEL, “Histoire de Médine, institutrice aux Plagnes.