Références :
Lire notre revue Vatusium n° 9, p. 40.
Voir aussi : Pierre Dupraz, Passy hier et aujourd’hui, p. 74 ; Paul Soudan, Histoire de Passy, p. 133 ; Pierre Dupraz, Traditions et évolution de Passy, p. 120 à 133.
“A la suite de la guerre de 14-18, on décide de faire face à l’un des plus graves problèmes de santé publique qui se pose à l’époque : la tuberculose.”
(suite de l’article dans notre revue Vatusium n° 9, p. 40-41)
Au début du XXe siècle, les moyens de lutte contre la tuberculose étaient insuffisants : “quelques sanatoriums de plaine et un seul de haute altitude, à Hauteville dans le Jura méridional. Seuls les gens fortunés pouvaient se faire soigner dans les stations réputées de Leysin ou Davos en Suisse.”
(Paul Soudan, Histoire de Passy, p. 133 ; pour en savoir plus, lire p. 133 à 138)
« Pendant la première guerre mondiale (1917), un mouvement issu des USA, accompagne la France dans l’organisation de la défense antituberculeuse, tente de trouver les moyens de soigner la tuberculose, fléau, particulièrement meurtrier – 100 000 décès par an -. Le banquier américain Rockefeller crée une fondation à laquelle il apportera 200 millions de dollars.
On recherche des sites à plus de 1000 mètres d’altitude proches de forêts de conifères, car on croit aux vertus de l’oxygène « naissant » émis par les sapins, pour donner les conditions favorables au traitement climatique de la tuberculose dans des endroits bien exposés au soleil et exempts de brume. » (Pierre Dupraz, Passy Hier et aujourd’hui, 2009, p. 74)
POUR EN SAVOIR PLUS :
Document de l’Académie des beaux arts (texte et documents d’Anne Tobé, 26 pages, format pdf) : cliquez ici.