Comme en 2012, 2013 et 2014, notre association a acheté des livres qu’elle met à la disposition des Passerands à la Bibliothèque de Passy-Chedde.
Voici les nouveaux titres achetés en 2016. Ce sont des ouvrages en rapport avec la recherche menée en 2015 et 2016 par notre association et la publication du Vatusium n° 19 qui sera consacré à “Passy et la Grande Guerre” deuxième partie 1916 à 1919.
Nous avons également choisi deux documents sur PALMYRE, un roman et un essai.
Liste et présentation des ouvrages à la fin de cette page.
LISTE des LIVRES achetés en 2016 par CHePP et confiés à CBPT Passy-Chedde (présentation ci-dessous) :
Roman :
A.B. DANIEL, Reine de Palmyre T. 1 La Danse des dieux, Reine de Palmyre T.2 La chaîne d’or, nv éd XO 2016, en un seul tome.
Récits, essais et documents
Jean-Yves LE NAOUR, éd. Perrin :
1916, L’enfer, éd. 2014.
1917, La paix impossible, éd. 2015.
Laurent DEMOUZON, La Savoie sous l’uniforme, éd. Laurent Demouzon – Mémoire des alpins, 2013.
Mino FAÏTA et J. François VEROVE, Le temps du sacrifice, du deuil et de la reconnaissance, éd. de l’Astronome, 2015.
Paul JANKOWSKI, 21 février 1916. Verdun, coll. « Les journées qui ont fait la France », NRF, Gallimard, 2013.
Jean-Pierre GUENO, Paroles de Verdun. Lettres de poilus, Perrin 2006.
Narcisse ALIXANT, Journal de guerre d’un officier du 159e Régiment d’infanterie 1914-1919, éd. Transhumances, 2015.
Mino FAÏTA, Mémoire et Histoire 1914-1918 : Carnets de guerre de Pierre Pasquier, caporal au 97e Régiment d’Infanterie Alpine – éd. de l’Astronome, 2005.
Jacques GASQUI, Elie Viallet capitaine des chasseurs alpins, août 1914 – juin 1915, Bernard Giovanangeli éd., Paris, 2014.
Max SCHIAVON, Les combats héroïques du capitaine Manhès – carnets inédits d’un chasseur alpin (1915-1916), Éditions Pierre de Taillac, 2015
Michelin série Les Champs de bataille (voir la présentation de la collection ) :
Les champs de bataille : Somme, éd. 2013.
Les champs de bataille : Chemin des Dames, éd. 2014.
Paul VEYNE, Palmyre. L’irremplaçable trésor, éd, Albin Michel, 2015.
BD Adultes
Jean-Yves LE NAOUR, Verdun éditions Bamboo, février 2016
BRUNE, DELBOSCO, DUHAND, Les poilus d’Alaska, Melun printemps 1915, éd. Casterman 2015.
PRESENTATION des LIVRES achetés en 2016 par CHePP et confiés à CBPT Passy-Chedde :
Romans :
A.B. DANIEL, Reine de Palmyre T. 1 La Danse des dieux, Reine de Palmyre T.2 La chaîne d’or, nv éd XO 2016, en un seul tome :
240 apr. J.-C. A l’heure où l’Empire romain est assailli de toutes parts, où le Dieu des premiers chrétiens menace les dieux de Rome, une princesse du désert affronte l’empereur Aurélien dans une lutte passionnée, splendide et sans merci. Une nuit, sous une tente nomade, dans le désert proche de Palmyre, une petite fille naît. A l’instant de son premier cri, une boule de feu illumine le ciel et frappe la terre, faisant jaillir l’eau du sable. Emerveillé par ce miracle qui va changer la vie de sa tribu, son père la nomme Zénobie, le ” don de Dieu “. Au même moment, sur les rives du Danube, un jeune officier romain, Aurélien, combat deux mille Barbares avec ses maigres troupes. Grâce au soutien des dieux de Rome, il vaincra. Au soir de la bataille, il devient le héros mythique qui sauvera l’Empire. Ainsi naissent les destins croisés de ceux qui, bientôt, vont se déchirer pour le pouvoir suprême : Zénobie, reine de Palmyre, vénérée comme une déesse dans tout l’Orient, et Aurélien, le dernier grand Empereur guerrier.
Récits, Essais et documents
Jean-Yves LE NAOUR, éd. Perrin :
1916, L’enfer :
Avec ce troisième opus de sa série-événement, Jean-Yves Le Naour poursuit avec talent son ambition : nous faire pénétrer les coulisses de la Grande Guerre grâce à une relecture originale et au plus près des réalités des quatre années du premier conflit mondial.
Après les cruelles désillusions de 1914 et les offensives répétées, aussi meurtrières que vaines, de 1915, les stratèges tirent en 1916 les leçons de la guerre des tranchées et envisagent désormais de mener le conflit en scientifiques : finies les attaques à outrance de l’infanterie, place au feu roulant de l’artillerie, aux orages d’acier qui doivent tout annihiler sur leur passage. Et pourtant, malgré les dizaines de millions de bombes lancées sur Verdun ou sur la Somme, le sacrifice des soldats français ou allemands a raison des espoirs placés dans ces batailles de matériel.
Les opinions s’émeuvent, les députés ruent dans les brancards, l’Autriche-Hongrie s’épuise, la Russie se disloque, la Roumanie est écrasée, le pacifisme relève la tête et les poilus commencent à affirmer qu’ils en ont assez ! Mais comment sortir de l’abîme ?
Tandis que la Grande-Bretagne est prête à se battre jusqu’au dernier Français, l’Allemagne affamée hésite entre une paix négociée et le jusqu’auboutisme de la guerre sous-marine, et les États-Unis, en embuscade, se verraient bien en faiseurs de paix sur le Vieux Continent.
Avec le sens du récit qu’on lui connaît, Jean-Yves Le Naour alterne les points de vue d’en haut et d’en bas, et nous fait pénétrer dans les coulisses de la vie politique comme dans les cuisines des états-majors. Après 1914. La grande illusion et 1915. L’enlisement, 1916. L’enfer est le troisième volume d’une série qui renouvelle l’histoire de la Grande Guerre.
1917, La paix impossible :
1917, l’année-charnière.
1917 est une année de rupture. Le peuple épuisé, las de la guerre, doute et réclame la paix. Chacun cherche une porte de sortie honorable : le gouvernement français hésite, la Grande-Bretagne s’effraie, le chancelier allemand Bethmann-Hollweg, qui voudrait en finir, est congédié, tandis que la Russie renverse le tsar. L’empereur d’Autriche-Hongrie, Charles I er, et le pape Benoît XV élaborent quant à eux des projets de paix. En vain, personne n’étant prêt à en payer le prix.
1917 est aussi l’année décisive du conflit qui marque la véritable naissance du XX e siècle, avec ces deux tremblements de terre que sont la révélation de la puissance américaine et la révolution bolchevique. La guerre, non plus nationale mais idéologique, échappe aux Européens et fait apparaître un monde nouveau, coincé entre deux messianismes : l’idéalisme wilsonien et le communisme.
Après 1914. La grande illusion, 1915. L’enlisement et 1916. L’enfer, Jean-Yves Le Naour continue de mettre son talent narratif au service de l’histoire et raconte avec brio cette année charnière. Se fondant sur des archives inédites et mêlant les expériences du peuple à celles des hauts fonctionnaires, il dresse un tableau complet qui n’épargne aucune grande figure. De l’échec de Ribot, alors président du Conseil, lors des négociations avec l’Autriche, aux basses manœuvres de Clemenceau pour parvenir au pouvoir, tout est révélé.
Laurent DEMOUZON, La Savoie sous l’uniforme, éd. Laurent Demouzon – Mémoire des alpins (2013) :
Entre 1872 et 1914, la Savoie, nouvellement rattachée à la France, se développe considérablement. Si l’industrie, l’hydroélectricité, le tourisme et le thermalisme en sont les principaux facteurs, il ne faut pas oublier le rôle prépondérant de l’armée dans cet essor. Elle modifie le paysage, en construisant de nombreuses fortifications et routes, pénètre le milieu alpin, introduit le ski et cartographie le terrain. Elle désenclave les hautes vallées, en améliorant les voies de communication, en amenant une aide matérielle aux populations, en développant l’hygiène et en favorisant le développement du commerce local. Ce nouveau livre de Laurent Demouzon aborde tous ces sujets, au travers des récits, des documents et des archives étayées par plus de 482 documents, pour la majorité inédits.
Mino FAÏTA et J. François VEROVE, Le temps du sacrifice, du deuil et de la reconnaissance
L’horreur des combats associe la Grande Guerre à une immense hécatombe humaine. Les justifications d’un tel sacrifice sont plus complexes qu’on ne l’a souvent affirmé et font débat encore aujourd’hui. Durablement des millions de proches des soldats tués au combat ont alors vécu l’épreuve indicible d’un deuil hors norme, traumatique. Travailler sur le deuil de guerre contribue à réparer un long oubli. Plus touchée encore que d’autres régions françaises, la Savoie fut, elle aussi, une terre massivement endeuillée. Les sacrifices ont été lourds aussi pour les rescapés de la mort : les mutilés, les prisonniers, les aliénés mentaux… D’autres victimes figurent à l’arrière, les enfants, les femmes et les non-Morts pour la France ! Un univers de souffrances mêlées auquel la République a prodigué, même si de manière fort inégale, assistance et reconnaissance.
Paul JANKOWSKI, 21 février 1916. Verdun, coll. « Les journées qui ont fait la France », NRF, Gallimard, 2013 :
Ce fut la bataille la plus longue de la Grande Guerre et l’une des plus meurtrières de l’histoire. A Verdun, le 21 février 1916, à la faveur d’un déluge d’obus et d’attaques au gaz, l’armée allemande investit le nord et l’est de la ville. Dix mois plus tard, dans un théâtre ensanglanté par 300 000 morts, le carnage durait toujours. Cette guerre-là ne devait s’achever qu’avec la guerre elle-même.
Elle sera célébrée comme le symbole de la ténacité de toute une nation. Mais la place emblématique qu’elle occupera dans la mémoire nationale recouvre des interrogations et des incertitudes longtemps occultées. Pourquoi ce lieu d’une importance stratégique douteuse et cette bataille à l’issue nettement moins décisive que d’autres ont-ils acquis un statut mémoriel sans pareil ? Comment Verdun a-t-il «fait la France», pendant – et surtout après – la guerre ?
Partant de ces questions primordiales, Paul Jankowski a interrogé les sources les plus diverses, françaises et allemandes. Son ouvrage reconstitue l’événement dans la longue durée jusqu’à nos jours. Il éclaircit le mystère, toujours débattu, des motifs qui avaient poussé les Allemands à attaquer Verdun. Il analyse la logique infernale qui allait conduire les deux belligérants à perpétuer une bataille aussi meurtrière qu’elle restait indécidable. Il sonde, auprès des poilus comme des Feldgrauen, les conduites héroïques, les souffrances indicibles, les opinions, les haines, les révoltes… Il explore, enfin, les inscriptions culturelles de Verdun des deux côtés du Rhin.
Nouvelle lecture de ce «lieu de mémoire», mais aussi nouvelle manière de faire l’histoire de la guerre. Paul Jankowski est professeur à l’université Brandeis
Jean-Pierre GUENO, Paroles de Verdun. Lettres de poilus, Perrin 2006 :
Du 21 février au 18 décembre 1916, ce fut l’ ” enfer de Verdun “. Au jour le jour, durant ces dix longs mois, les combattants ont écrit à leur famille ou à leurs proches, et leurs lettres révèlent en direct la tragédie de cet événement. Jean-Pierre Guéno en a réuni un florilège, qui témoigne de l’endurance de ces hommes à la boue des tranchées, à la faim, à la soif, au désespoir, et à l’incompétence des élites militaires, celle de Joffre par exemple, qui fit désarmer les forts de la ville six mois avant la ruée allemande. ” Verdun ” est une bataille à somme nulle: 301 jours d’affrontements sévères pour, au final, raccompagner les Allemands à la case départ, laissant la Meuse tel un immense champ voué au carnage jusqu’en novembre 1918. Restent l’humanisme, la formidable bravoure des poilus, à la fois victimes et héros.
Narcisse ALIXANT, Journal de guerre d’un officier du 159e Régiment d’infanterie 1914-1919, éd. Transhumances, 2015 :
Le 19 août 1914, pour son baptême du feu en Alsace, le 15.9 a 700 tués, blessés ou disparus. Viendront les Vosges, l’Artois, Verdun, la Somme, le Chemin des Dames. Commandant une compagnie, l’auteur a tenu son journal durant toute la guerre. C’est la vie quotidienne des « grelus », ces poilus du régiment de Briançon, une voix venue du fond des tranchées, un témoignage inestimable sur la Grande Guerre, vécue « de l’intérieur », enrichie des photographies et croquis de l’auteur.
VOIR Sites http://www.ledauphine.com/isere-sud/2014/08/01/ma-femme-m-a-surpris-deux-fois-a-pleurer-en-pleine-nuit-en-lisant-ces-documents-cyee ; Site http://france3-regions.francetvinfo.fr/alpes/isere/grenoble/paraitre-les-souvenirs-de-la-grande-guerre-de-narcisse-alexant-officier-du-159e-regiment-d-infanterie-alpine-en-1914-1918-840617.html ; Site http://www.dici.fr/actu/2015/10/22/hautes-alpes-journal-de-guerre-capitaine-alixant-659322
Mino FAÏTA, Mémoire et Histoire 1914-1918 : Carnets de guerre de Pierre Pasquier, caporal au 97e Régiment d’Infanterie Alpine – éd. de l’Astronome :
Ecrits dans l’urgence d’une situation constamment dramatique où la mort préside à tous les destins, ces carnets de guerre sont un témoignage précieux. Parcourant la ligne de front des Vosges à la mer en passant par l’Alsace, la Lorraine, la Champagne, la Picardie, le Nord Pas de Calais, la Belgique… pendant les 4 ans de la Grande Guerre, le caporal P. Pasquier observe, noue des relations et note tout. Au cours de ces périples, interrompus par neuf brèves permissions, il rencontre des centaines d’hommes et, parmi eux, des Savoyards enrégimentés dans les 97e et 30e R.I. mais aussi les Haut Alpins du 159e, les chasseurs…
Jacques GASQUI, Elie Viallet capitaine des chasseurs alpins, août 1914 – juin 1915, Bernard Giovanangeli éd., Paris, 2014 :
Jacques Gasqui nous propose la correspondance d’un capitaine des chasseurs alpins qui, jusqu’à son décès en juin 1915, effectue toute sa guerre sur le front des Vosges. Préfacé par le général commandant l’école d’infanterie et le général commandant la brigade de montagne, l’ouvrage présente l’ensemble des courriers adressés par le capitaine Viallet à sa famille, accompagnés d’explications complémentaires sur le contexte et, peut-être surtout, d’une très abondante iconographie parfaitement adaptée.
Intégré à l’armée d’Alsace après la proclamation de neutralité de l’Italie, il connait le baptème du feu au pied de l’Altenberg et dans la vallée de la Fecht et ne quitte plus le front d’Alsace. Blessé à deux reprises en début de campagne, il ne reçoit pas moins de quatre citations, dont trois à l’ordre de l’armée, en quelques mois. Dans chaque lettre perce son affection pour ses hommes, dont il admire à la fois la débrouillardise, le stoïcisme sous les pires conditions météo, le courage au feu, sans oublier une pointe d’humour : “Le bataillon ayant bien travaillé depuis le début de la campagne, on vient de nous accorder quelques jours de repos. Un de ces jours, on va nous donner des gâteaux” (12 novembre 1914). Il raconte les présentations aux journalistes (“Hier, nous avons fait une belle manoeuvre devant les journalistes de Paris : Temps, Figaro, Petit Parisien, Journal-Illustration, etc. Attention aux articles qui paraîtront prochainement, le 13e et les alpins ne seront pas oubliés”). Placé en réserve de corps d’armée, son bataillon est fortement engagé à partir de la troisième semaine de janvier 1915 sur l’Hartmannswillerkopf. Si Elie Viallet décrit aux siens l’organisation de ses positions et l’aménagement de ses tranchées, il reste muet sur les conditions réelles des combats, et le reconnaît d’ailleurs : “Je t’assure que je t’écris souvent : tous les deux ou trois jours une lettre ou une carrte. D’ailleurs, toutes se ressemblent comme le communiqué officiel : santé bonne, situation inchangée”. Jacques Gasqui complète utilement cette correspondance par des extraits de documents officiels ou des souvenirs des chefs d’Elie Viallet, ce qui permet de suivre avec précision (belles cartes) le déroulement des opérations. Les opérations vont se poursuivre durant tout le printemps, jusqu’à la mort du capitaine sur l’Hilsenfirst, et la correspondance familiale conserve le même caractère tendre, descriptif des moments tranquilles, pour ne pas inquiéter les siens.
On apprécie particulièrement l’appareil de notes et de références, les illustrations, la cartographie, la bibliographie finale. Un volume non seulement intéressant mais utile pour compléter notre connaissance des combats dans ce secteur des Vosges.
Max SCHIAVON, Les combats héroïques du capitaine Manhès – carnets inédits d’un chasseur alpin (1915-1916), Éditions Pierre de Taillac, 2015, 344 pages, cahier d’illustrations :
« Mon capitaine. On est cernés », avertit un chasseur alpin. Il est 17 h 30, ce 13 juin 1915. Le capitaine Manhès et ses hommes sont coupés du reste de l’armée. Ils vont se battre sur les pentes de l’Hilsenfirst durant quatre jours : ils utilisent les armes prises à l’ennemi, mais aussi des rochers qu’ils font rouler sur leurs assaillants pour arrêter une contre-attaque. Après avoir subi de lourdes pertes, ils seront délivrés par des chasseurs alpins envoyés en renfort et seront accueillis en héros.
Avec une tragique lucidité, Manhès raconte ses terribles combats dans les Vosges et en Alsace et s’interroge sur le sacrifice demandé. Il ne cache rien de ses sentiments, de ses inquiétudes, de l’héroïsme ou de la lâcheté de certains, et aborde également ses propres faiblesses, ce qui en fait un témoignage exceptionnel.
MICHELIN série LES CHAMPS de BATAILLE : (voir la présentation de la collection )
Les champs de bataille : Somme
Le guide illustré Les champs de bataille Somme est organisé comme un Guide Vert et vous propose plus de 150 lieux à visiter répartis en 3 zones : l’offensive franco-britannique de 1916, les offensives de 1918 et l’arrière-front. Retrouvez également toutes les informations pratiques indispensables pour réussir son voyage : météo, agenda et sélection d’adresses.
Les champs de bataille : Chemin des Dames
Le guide illustré Les champs de bataille Le chemin des Dames est organisé comme un Guide Vert et vous offre plus de 150 lieux à visiter répartis en 5 zones géographiques : le Chemin des Dames, le Soissonnais, le front de l’Oise, de l’Aisne à la Marne et autour de St Quentin. Retrouvez également toutes les informations pratiques indispensables pour réussir son voyage : météo, agenda et sélection d’adresses.
Paul VEYNE, Palmyre. L’irremplaçable trésor, éd, Albin Michel, 2015 :
Au moment où le site prestigieux de Palmyre, classé au Patrimoine mondial de l’Humanité par l’UNESCO, est en train d’être saccagé, quel meilleur guide que Paul Veyne pour parcourir les vestiges d’une si vaste cité, aujourd’hui interdite ?
Antique métropole florissante, située en plein désert au centre de la Syrie, au nord-est de Damas, Palmyre est l’ancienne Tadmor qui, selon la Bible, aurait été construite par Salomon. Cette importante cité caravanière, fut la plus grande puissance commerciale du Proche-Orient entre le Ier et le IIIe siècle, véritable plaque tournante des échanges entre l’Orient et l’Occident, entre l’Inde, la Chine, la Mésopotamie, la Perse et Rome.
Au Ier siècle de notre ère, sous Tibère, elle a le statut de province romaine. Elle atteint son apogée sous l’empereur Hadrien au IIe siècle. Après 260, Zénobie, la veuve d’Odénat, un notable palmyrénien chargé de coordonner la défense de l’Orient, tenta de prendre le pouvoir et entra en conflit avec Rome. Elle est vaincue en 272 par l’empereur Aurélien. C’est la fin de la splendeur de Palmyre.
Les grandioses monuments, savant mariage d’architecture gréco-romaine et d’influences locales, s’étirent sur plusieurs kilomètres et sont (étaient) parmi les plus importants du monde antique. C’est cette histoire de la « Venise du désert » que nous peint Paul Veyne ; avec lui, nous découvrons cet immense vestige d’un monde aboli.
BD Adultes
Jean-Yves LE NAOUR, Verdun édition février 2016, Tome 1 : Avant l’orage. Scénariste : Jean-Yves LE NAOUR ; Dessinateurs : MARKO, HOLGADO ; Paru le 03 Fevrier 2016
Des coulisses du pouvoir à l’horreur des tranchées, va se jouer le sort de la Grande Guerre. Décembre 1915, les Allemands semblent préparer une attaque d’envergure sur l’un des points stratégiques de la ligne de défense française, à Verdun. Mais le Maréchal Joffre se refuse à renforcer la zone, persuadé que la vraie bataille se jouera en Champagne. Janvier 1916, l’attaque ne fait plus le moindre doute. Seul un miracle pourrait sauver Verdun. Et le miracle se produit : pendant des jours, la pluie s’abat sur la ville, repoussant l’offensive des troupes allemandes.
BRUNE, DELBOSCO, DUHAND, Les poilus d’Alaska, Melun printemps 1915, éd. Casterman 2015 :
Printemps 1915. La Première Guerre mondiale fracture l’Europe mais plus que les balles, ce sont le froid, la neige et les privations qui fauchent par milliers les soldats. Porté disparu sur le front et rentré miraculeusement avec le statut de héros, le capitaine Moufflot s’emploie à bousculer l’ordre établi. A l’arrière, ce sont d’autres guerres qui se jouent dans le secret des bureaux de l’armée, et dans le cœur des hommes. Une femme tient-elle entre ses mains, sans le savoir, les clés de la victoire ?
Cette histoire est authentique !
Lors d’une traversée de l’Alaska en traîneau à chiens, le chef d’expédition, le musher américain, Norman Vaughan, âgé de 92 ans, expliqua qu’il avait été formé à la conduite d’attelage par un célèbre musher américain nommé Scotty Allan et qu’il était venu en France en 1915 avec une meute de 440 chiens et des traîneaux pour combattre dans les montagnes enneigés des Vosges. Si cette équipée avait disparue de la mémoire collective, quelques historiens locaux en avaient encore le souvenir sans en maîtriser les détails. Elle était restée pendant près d’un siècle délaissée des historiens officiels et des militaires. Le fait, aussi, que les documents étaient rares. Durant la guerre les informations sur ceux qui composèrent les deux Sections d’Équipages de Chiens d’Alaska (SECA) étaient secrètes. Les investigations dans les archives du Service Historique de la Défense au château de Vincennes, en banlieue parisienne, en furent d’autant plus compliquées. Ce n’est qu’après de longs mois de recherches et la découverte des descendants des protagonistes en France comme en Amérique que cette aventure exceptionnelle commença à prendre forme.
De cette histoire, Michael et Daniel ont écrit le scénario du film documentaire : “Nom de code; Poilus d’alaska” diffusé sur ARTE, en France en 2012. Aujourd’hui, ils nous livrent une version fictionnée d’albums BD publiée par les éditions Casterman. Scénario Michael Delbosco & Daniel Duhand, Dessin Félix Brune, couleurs Albertine Ralenti.
VOIR aussi
- Bibliothèque de C.H.e.P.P. :LISTE des LIVRES achetés en 2013 par CHePP et confiés à CBPT Passy-Chedde
- Bibliothèque de C.H.e.P.P. :achats 2014
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