Comme en 2013, 2014, 2015 et 2016, notre association a acheté en 2017 des livres qu’elle met à la disposition des Passerands à la Bibliothèque de Passy-Chedde.
Voici les nouveaux titres achetés en 2017. Ce sont des ouvrages en rapport avec notre patrimoine régional.
Liste et présentation des ouvrages à la fin de cette page.
LISTE des LIVRES achetés en 2017 par CHePP et confiés à CBPT Passy-Chedde (présentation ci-dessous) :
Contes et nouvelles :
Odette BERNEZAT, Que la montagne est belle ! Et autres nouvelles d’en haut et de là-bas, éd. Glénat, coll. Hommes et montagnes, 2017, 264 pages.
SAMIVEL, Contes à pic, éd. Hoëbeke, 1ère éd. 1951, rééd. 2008, 228 pages.
Récits, essais et documents :
Michel DELAMETTE, Le Pays du Mont-Blanc – 9 itinéraires à travers paysages et roches du Mont-Blanc et du Haut-Faucigny, éd. Gap 1993, 2e éd. révisée et augmentée 2002, 272 pages.
Jean-Philippe BUORD, Origines des noms des montagnes de la Haute Savoie. Petites et grandes histoires des sommets, éd. Color Verba, 2015. Préface de Marc Batard, Guide de Haute-Montagne et Himalayiste, 416 pages.
Marie-Paule ROC
1) Peindre les fleurs de montagne, éd. Glénat, 2016, 64 pages.
2) Peindre la montagne, éd. Glénat, 2017, 64 pages.
Patrick PIOVESAN, 28 ans de secours en montagne, éd. Les Passionnés de bouquins, coll. Témoignages, 2017, 304 pages.
Aux éditions Guérin :
Dominique POTARD, Les Enfants du Mont-Blanc. 150 ans d’histoire de la Compagnie des Guides de Saint-Gervais Val-Montjoie, 2014, 364 pages.
Yves BALLU, Naufrage au Mont-Blanc. L’affaire Vincendon et Henry, 1ère éd. 1997, nouvelle édition 2017 complétée et illustrée avec plus de 300 photographies et documents originaux, 448 pages.
Michel MORICEAU, Valeur Refuge, éd. Alzieu, 2017, 170 pages.
Bibliothèque JEUNESSE
Les aventures de Quentin et Louis, éd. Praz-sur-Arly. Scénario Yves JACCAZ, dessin et couleur Myriam Bouima :
1) Le Trésor de Fanfouéromas, 1ère éd. 2013, 2e éd. 2016, 50 pages.
2) Le Secret de la pierre des Ceutrons, éd. 2016, 50 pages.
Aux éditions Boule de neige :
1) David GAUTIER, Le Petit Ramoneur, 1ère éd. 2009, 6e éd. 2016, 64 pages.
2) David GAUTIER, Coquette, Miss Pays de Savoie, 1ère éd. 2011, 5e éd. 2015, 64 pages.
3) Hervé KUHN, La Marmotte préhistorique, 2016, 52 pages.
4) Contes alpins, David Gautier, Oups… J’ai fait tomber le Mont Granier, 2011, 64 pages.
5) Contes alpins, David Gautier, Freestyle Biquette, 1ère éd. 2011, 3e éd. 2016, 64 pages.
Curieux de montagne, co-édition Fédération Française des Clubs Alpins et de Montagne et les éditions Equinoxe, 2012, 64 pages, à destination du jeune public de 7-13 ans. Support pédagogique pour tous ceux qui accompagnent les enfants en montagne, cet ouvrage invite les plus jeunes à découvrir la montagne, à s’étonner des richesses de cet environnement merveilleux.
Georges HUMBERT, Corinne BOUVET de MAISONNEUVE et Joseph MICHALSKI, Le Secret de la vache Tartine, éd. Unberger, coll. En pays de Savoie.
PRESENTATION des LIVRES achetés en 2017 par CHePP et confiés à CBPT Passy-Chedde :
Contes et nouvelles :
Odette BERNEZAT, Que la montagne est belle ! Et autres nouvelles d’en haut et de là-bas, éd. Glénat, coll. Hommes et montagnes, 2017, 264 pages.
C’est sa vie, bien sûr, qu’Odette Bernezat raconte à travers ses nouvelles. Une vie inspirée par la passion de la montagne et du désert. Une vie animée par le plaisir de l’ascension et du voyage, par la curiosité de la rencontre, par le goût de l’écriture. Toute une vie avec Bernouze, guide, époux et héros. « Je dois emmener Zou à la montagne. En douceur. Elle a 17 ans et sa référence est le Mont-Saint-Michel… » Les premières lignes de la première nouvelle, déclinée en cinq variations, donnent le ton : il va être question de partager l’amour de la montagne, et l’humour sera de la partie. Ainsi paré, on ira en Oisans, au mont Blanc, dans le Hoggar, en Suisse à 4000 mètres, dans le Haut Atlas, le Vercors, la Chartreuse ou le Dévoluy. On rencontrera toutes sortes de compagnons de marche, de cordée ou de méharée. Car elle en a vécu, des aventures, Odette Bernezat, en cinquante ans de vadrouille là-haut en montagne et là-bas dans le désert ! Son œil qui frise et sa plume alerte donnent leur saveur aux nouvelles que sa belle vie lui a inspirées. Avec elle, la montagne d’en haut et de là-bas est toujours humaine, belle et aimable, jamais tragique.
SAMIVEL, Contes à pic, éd. Hoëbeke, 2008, 228 pages.
Depuis sa parution en 1951, Contes à pic est demeuré l’un des livres les plus populaires de la littérature alpine. C’est aussi l’un des plus originaux, car il s’agit bien de contes, genre littéraire particulièrement délicat, précisément parce que l’auteur peut tout s’y permettre… Et Samivel ne s’en prive pas : ses « héros » sont cristalliers, alpinistes ou guides, mais on y croise aussi un saint facétieux et Napoléon, des marmottes qui parlent et un caillou qui pense. Et, quand il s’agit de raconter l’épisode le plus célèbre de l’histoire de l’alpinisme, la première ascension du Cervin, Samivel le fait du point de vue des choucas… Des gravures préhistoriques de la vallée des Merveilles aux montagnes sacrées de l’Himalaya en passant par les glaciers des Alpes, Contes à pic mêle avec verve, humour et fantaisie la légende – réelle ou inventée – à la réalité historique, et la vie intime des hôtes de la montagne, qu’ils soient à poil ou à plume, aux actions et aux passions des hommes.
Samivel (pseudonyme de Paul Gayet-Tancrède, 1907-1992) n’a négligé aucun moyen d’expression pour chanter la montagne, depuis le dessin jusqu’au cinéma en passant par la bande dessinée et, bien entendu, la littérature. Il reste l’auteur préféré de bien des montagnards.
Récits, essais et documents :
Michel DELAMETTE, Le Pays du Mont-Blanc – 9 itinéraires à travers paysages et roches du Mont-Blanc et du Haut-Faucigny, éd. Gap 1993, 2e éd. révisée et augmentée 2002, 272 pages.
Le Pays du Mont-Blanc, compris ici au sens large, offre, du toit de l’Europe au gouffre le plus profond du monde, un ensemble de paysages d’une grande diversité. Cependant, si la faune et la flore, les randonnées et autres activités de pleine nature ont donné lieu à une littérature abondante, l’univers rocheux, motif fondamental de l’architecture des paysages, n’a fait jusqu’à présent l’objet d’aucun ouvrage spécifique bien illustré. Ce guide, qui s’adresse à des personnes ne disposant pas, a priori, de connaissances spécifiques, offre justement illustrations et commentaires des paysages actuels tout en conviant au déchiffrement des roches et fossiles, mémoire des paysages du passé. Il s’efforce ainsi de répondre à l’engouement croissant que connaît la géologie auprès du public. Près des trois quarts de l’ouvrage sont constitués par une sélection d’itinéraires qui vous entraîneront à travers tout le Pays du Mont-Blanc.
Jean-Philippe BUORD, Origines des noms des montagnes de la Haute Savoie. Petites et grandes histoires des sommets, éd. Color Verba, 2015. Préface de Marc Batard, Guide de Haute-Montagne et Himalayiste, 416 pages.
D’où viennent les noms des montagnes ? Qui ne s’est jamais posé cette question ? Autrefois, nos Anciens les classaient en deux catégories : celles qui ne servaient à rien (que l’on ignorait ou qu’on appelait, globalement, “monts maudits”) et celles qui étaient utiles. Et pourtant, chaque aiguille, chaque mont, aussi modeste soit-il, porte un nom… Qu’il soit évident, curieux, loufoque, incompréhensible, désuet ou mystérieux, chaque nom à un sens, une histoire… Illustré d’histoires (petites et grandes), d’anecdotes, de légendes et de faits divers qui ont émaillé la vie de plus de 1000 noms de sommets et de cols, “Origine des noms des montagnes de la Haute-Savoie” est un voyage dans le temps, un retour aux sources parfois oubliées, pour comprendre ces merveilles qui nous entourent, ces colosses majestueux qui, pourtant, font partie de notre horizon et de notre ciel. On vous a probablement déjà raconté des histoires de montagnes. Ici ce sont les montagnes qui vous racontent leurs histoires.
Marie-Paule ROC
1) Peindre les fleurs de montagne, éd. Glénat, 2016, 64 pages.
Parce qu’elle restitue particulièrement bien l’éclat des couleurs, la transparence, la légèreté et la luminosité des pétales, l’ombre et la lumière sur le feuillage, la technique de l’aquarelle permet de reproduire fidèlement les fleurs. Dans ce livre, Marie-Paule Roc nous explique par le menu comment peindre, à partir d’une photo, quatorze fleurs emblématiques au travers de pas à pas très accessibles. Un ouvrage ludique et pédagogique qui permettra à chacun de s’essayer aux joies de la peinture. Une belle façon de reproduire sans les cueillir lys martagon, gentiane, edelweiss, ancolie, aster… les plus belles fleurs de nos montagnes croisées au détour d’un chemin.
2) Peindre la montagne, éd. Glénat, 2017, 64 pages.
Un ouvrage ludique et pédagogique qui permettra à chacun de s’essayer aux joies de la
peinture. Lacs et cascades, bêtes à poils et à plumes, hameaux et chalets d’alpage, épicéas et mélèzes, montagne à vache et glaciers… Après Peindre les fleurs de montagne, Marie-Paule Roc élargit sa palette et croque la montagne dans son entier. La montagne est mise en lumière au fil des saisons grâce à la technique de l’aquarelle qui est explicitée, comme dans l’ouvrage précédent, à l’aide de pas à pas très simples.
Patrick PIOVESAN, 28 ans de secours en montagne, éd. Les Passionnés de bouquins, coll. Témoignages, 2017, 304 pages.
Patrick Piovesan a passé plus de 28 ans en tant que secouriste auprès de la CRS Alpes. De Chamonix à Grenoble, en passant par le massif de la Vanoise, il a assuré plus de 600 missions de sauvetages, toutes plus périlleuses les unes que les autres. Après avoir échappé plusieurs fois de justesse à la mort, notamment lors du crash de son hélico, celui qu’on surnomma affectueusement « le chat noir » nous livre ici ses mémoires de secouristes et l’évolution du métier au cours des années. À travers cet ouvrage richement illustré, ce sont les facettes peu connues du métier de secouriste en montagne qui nous sont racontées.
Aux éditions Guérin :
Dominique POTARD, Les Enfants du Mont-Blanc. 150 ans d’histoire de la Compagnie des Guides de Saint-Gervais Val-Montjoie, 2014, 364 pages.
Si aujourd’hui le monde entier associe Chamonix au mont Blanc, il ne faut pas sous-estimer le rôle fondamental qu’a joué et que joue encore Saint-Gervais dans la conquête et l’accès au point culminant des Alpes. Depuis un siècle et demi, les guides de Saint-Gervais sont les arpenteurs, traceurs de voies, constructeurs de refuges, initiateurs des grands projets au mont Blanc. Mais, contrairement à leurs confrères de Chamonix, les guides du val Montjoie ont conservé en parallèle leurs activités traditionnelles. Ils sont également charpentiers ou paysans, n’abandonnant le piolet que pour saisir la faux ou le marteau.
En racontant leur histoire, Dominique Potard et Julien Pelloux nous plongent dans l’intimité d’une vallée dont le destin s’est composé dans la proximité du géant de glace et de roches. Dès les premières tentatives d’ascensions, la voie d’accès par Saint-Gervais et l’aiguille du Goûter fut préconisée par le docteur Paccard. Ce sera pourtant par le versant chamoniard que ce même Paccard, accompagné de Jacques Balmat réussira la première ascension le 8 août 1786. Mais Que ce soit pour le Genevois de Saussure ou son rival Bourrit, la perspective d’un accès plus sûr et plus rapide au sommet continuera à se localiser sur le versant de Saint-Gervais.
Ainsi commencent les 150 ans de l’histoire des guides du Val Montjoie, marqués par des exploits et des drames, comme celui du Malabar Princess en 1951, marqués également par un attachement sincère à «leur» montagne et une transmission de cette passion, de génération en génération.
Yves BALLU, Naufrage au Mont-Blanc. L’affaire Vincendon et Henry, 1ère éd. 1997, nouvelle édition 2017 complétée et illustrée avec plus de 300 photographies et documents originaux, 448 pages.
Vingt ans après la parution de Naufrage au Mont Blanc (éditions Glénat), les éditions Guérin ont souhaité publier une nouvelle édition illustrée. A l’origine (1997), je n’ai pas voulu que le livre soit illustré, pour épargner la maman de Jean Vincendon qui m’avait autorisé à l’écrire : avoir sous les yeux les photos de son fils, de ses amis, des guides, des militaires, des hélicoptères… relire les journaux de l’époque avec leurs gros titres pas toujours nuancés… aurait sans doute été pour elle une épreuve supplémentaire. Aujourd’hui, le problème ne se pose plus. Hélène Vincendon a rejoint son fils Jean.
Je me suis donc replongé dans la documentation rassemblée au cours de deux années d’enquête : les photos qui m’avaient été communiquées soit par les organes de presse (principalement le Dauphiné Libéré), soit par les familles et amis, les journaux, quotidiens ou hebdomadaires, français et étrangers, les documents, en particulier les rapports officiels, mais aussi les témoignages nombreux que j’avais recueillis : lettres, notes, enregistrements… J’ai aussi repris contact avec les témoins encore de ce monde, en particulier Claude Dufourmantelle qui a bien voulu m’écrire une préface, et Jean Henry, frère de François, qui a rédigé une postface. Deux textes particulièrement émouvants. J’ai également mis à contribution certains descendants directs des guides : mon ami Gilles Chappaz et Véronique Roman, que je remercie.
Au total, près de 370 documents, et… 370 légendes qui viennent en appui du texte pour voir, derrière “l’affaire Vincendon de Henry”, les visages de ceux qui ont vécu ce drame et plus généralement le cadre et l’ambiance dans lesquels il s’est déroulé. Un gros boulot – choix, mise en page, recherches – orchestré par Stéphanie, éditrice, aidée par Morgane. Et pour moi, une première expérience de collaboration avec les éditions Guérin dont j’ai pu apprécier le professionnalisme, la disponibilité et la gentillesse. Un vrai bonheur !
Michel MORICEAU, Valeur Refuge, éd. Alzieu, 2017, 170 pages.
Que reste t-il de la montagne quand les illusions s’envolent dans le vent des hauts lieux ?
Des villes ont été construites à la montagne, ce qui n’empêche pas de bronzer, l’été, sur les transats de Paris-Plage. Dans la folie des années glorieuses, les Alpes ont été traversées de câbles et de pylônes, percées de tunnels, tatouées d’immeubles et de baraques à frites, autant de portes ouvertes à l’avidité des touristes venus en masse se rapprocher du ciel. Il est loin, le temps où les séjours à la montagne se prescrivaient sur ordonnance. C’était l’époque où s’opérait le tri entre l’être et le paraître, le futile et l’essentiel, la recherche de l’exploit. Tout était beau sous le soleil et sur la neige. Les saisons se sont enchainées… Investir à la montagne, investir les pistes et les sentiers, investir les grands hôtels, tutoyer les étoiles des grands chefs.
La foudre brûle les ailes et brise les rêves. Ne restent alors que des tas de pierres et des filins d’acier. Pas grave, puisque la montagne est belle. Dénaturée dit-on, mais riche et envoutante. Un refuge.
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