En bas du chemin de la Tour…
Lire notre revue Vatusium n° 12, p. 15.
Cet oratoire est situé dans le village de Saint-Antoine, qui tient son nom du nom d’une chapelle anciennement dédiée à ce saint ; il ne s’agissait pas de saint Antoine de Padoue, mais de saint Antoine le Grand, dit l’Egyptien, né en 251 en Egypte, est décédé en 356 à l’âge canonique de 105 ans.
Ce saint égyptien est représenté avec un cochon : ce copte vivait dans le désert où il subit les tentations du Diable, d’où les nombreux tableaux consacrés à la Tentation de saint Antoine, « notamment par Jérôme Bosch (reproduction ci-contre) mais aussi par Pierre Bruegel, Vélasquez, Grünewald et plus près de nous, citons Dali et Max Ernst.
Sa vie est riche de sens puisque comme le Christ, il sut résister aux tentations envoyées par le Diable. Après avoir distribué tous ses biens aux pauvres, il part vivre dans le désert où il prodigue à tous ses nombreux visiteurs, des conseils de sagesse leur recommandant notamment la prière plutôt que la violence. » (source : leblogantiquites)
« C’est au XIe siècle que ses reliques ont été apportées en Dauphiné dans une ville appelée “La Motte aux Bois”, aujourd’hui Saint-Antoine-l’Abbaye. Saint Antoine est imploré pour les guérisons, principalement les maladies infectieuses.
Comme la plupart des saints, il est reconnaissable à ses attributs : le tau (ou potence) sur lequel s’appuient les malades des hôpitaux de l’ordre religieux des Antonins ; le livre, symbole de la connaissance ; le pourceau, annexé par les Antonins à la personnalité du Saint, et élevé pour la graisse et la viande qu’il procure aux malades dans les hospices de l’ordre ; la clochette rappelle l’un des privilèges accordés aux religieux : le droit de quête. » (Extrait de Vatusium n° 12, p. 15)
« De nombreuses représentations du saint nous le montrent accompagné d’un cochon portant une clochette. Selon []qui Emile Mâle qui signale que cette tradition date de la fin du XIVe siècle, le cochon n’a rien à voir avec la vie du saint mais avec un ordre religieux fondé en Dauphiné en 1095 (les Antonins) : les porcs n’avaient pas le droit d’errer librement dans les rues, à l’exception de ceux des Antonins, reconnaissables à leur clochette. A noter cependant que les démons qui ont tourmenté le saint ont, dans un premier temps, été représentés par des animaux sauvages (lion, ours, etc.) puis sous la forme d’animaux plus familiers comme le loup et le sanglier, ce dernier pouvant expliquer le lien avec le cochon. » (source : Wikipedia)
La statue de Saint-Antoine l’Egyptien a été dérobée dans l’oratoire de Passy en décembre 1999. En voici une reproduction :
« En remplacement, il a été posé dans la niche, actuellement vide, un bas-relief représentant le Saint Patron, sculpté par Jef Crombez de Ieper (Ypres) en Belgique. Cette sculpture appartient à Michelle Filippin de Passy, qui la met à la disposition du hameau. (…) Ce Saint-Antoine en merisier a été placé dans sa niche le 4 août 2009» (Extrait de Vatusium n° 12, p. 15)
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