Culture, Histoire et Patrimoine de Passy

Les Passerands engagés dans le GENIE en 14-18

Written By: BT

Lire notre revue Vatusium n° 18, 2015 « Les Passerands dans la Grande  Guerre » 1e partie : 1914-1915 et  Vatusium n° 19, 2016 « Les Passerands dans la Grande Guerre », 2e partie : 1916 à 1919.

Cette page BONUS complète notre article « Les sapeurs de Passy à l’honneur » publié dans le Vatusium 18, page 60.

Sapeurs du 5e Régiment du Génie 

Sapeurs du 5e Régiment du Génie (site pontoizeaufred.free.fr)

Sapeurs du 5e Régiment du Génie (site pontoizeaufred.free.fr)

Au moins 19 Passerands ont servi comme « sapeurs » pendant la Grande Guerre,

surtout au 4e Régiment du Génie. Aucun n’a été tué ; 3 d’entre eux ont été blessés au combat.

BEGUIN Pierre César, classe 1901, réserviste rappelé le 1er août 1914 au 11e BCA d’Annecy ; aux armées du 23 juin 1915 au 23 mars 1917 (présent au 1e C.M. du 11e BCA du 6 juin 1915 au 5 novembre 1916) ; passé dans l’armée territoriale au 5e Rgt du Génie le 1er octobre 1915 ; détaché du 24 mars 1917 au 29 mars 1919 ; passé au 5e Rgt du Génie le 12 juin 1917 ; détaché le 17 mars 1917 pour trois mois au Service central de la voie à Paris Réseau PLM. Passé dans la Réserve le 1er octobre 1905 au 11e BCA d’Annecy.

BIOLLEY Pierre Ulysse, classe 1896, territorial rappelé le 3 août 1914 au 107e RTI, passé au 6e Rgt du Génie le 1er septembre 1916 jusque 29 janvier 1919. Campagnes contre l’Allemagne : intérieur C.S. du 3 août au 19 septembre 1914 ; aux armées N. N.E. du 20 septembre 1914 au 29 janvier 1919.

BUFFLIER François Edouard, classe 1902, réserviste, réformé n° 2 en octobre 1906 pour tuberculose pulmonaire ; maintenu en octobre 1914 ; classé service auxiliaire en avril 1917 (loi du 20 février 1917) ; affecté au 4e Régt du Génie ; détaché à la Maison Bouchage et Viard à Sallanches.

BUTTOUDIN Ferdinand Alphonse, classe 1917, incorporé au 6e Rgt d’infanterie coloniale le 7 janvier 1916 ; passé au 6e Colonial en campagne le 13 novembre 1916, aux armées le dit jour ; 1ère classe le 14 février 1917 ; passé au 3e Rgt d’infanterie coloniale en campagne le 10 juillet 1917 (aux armées) ; passé au 8e Rgt du Génie Transmissions compagnie de télégraphistes du 2e C.A.C. le 30 janvier 1918. Démobilisé le 25 septembre 1919 par le 2e groupe d’aviation.

DESCRUY Marcel Adolphe, classe 1906, réserviste, relevé d’usine et passé au 97e RI le 10 avril 1918 ; passé au 104e Rgt d’artillerie lourde le 24 septembre 1918 ; passé au 5e Rgt du Génie le 31 janvier 1919. Démobilisé le 31 mars 1919.

DUCA Joseph Alphonse, classe 1906, réserviste, rappelé le 4 août 1914 au 4e Rgt du Génie jusqu’au 14 juillet 1915 ; sursis détaché du 15 juillet 1915 au 30 juin 1917 ; armées du 1er juillet 1917 au 12 mars 1919 au 97e RI.

FIVEL-DEMORET Armand, classe 1900, réserviste rappelé en août 1914 au 4e Rgt du Génie de Grenoble ; passé dans la Territoriale le 1er octobre 1914 ; au 10e Génie, puis au 7e Rgt du Génie le 11 janvier 1917. Campagne contre l’Allemagne : intérieur C.S. du 4 août 1914 au 21 janvier 1915 ; aux armées du 22 janvier 1915 au 25 décembre 1918 ; intérieur C.S. du 26 décembre 1918 au 28 février 1919.

GROSSET Marin François, classe 1899, territorial rappelé à l’activité le 3 août 1914 au 14e Btn territorial du Génie. Passé en sursis d’appel à Chedde le 11 janvier 1915. Passé au 7e Rgt de Cuirassiers le 1er juillet 1917. Démobilisé par le 4e Génie le 6 mars 1919.

KERN Auguste, classe 1917, incorporé au 4e Rgt du Génie le 7 janvier 1916 ; passé au 7e Btn du Génie le 22 juin 1917 ; au 21e du Génie le 22 août 1918 ; au 10e le 4 janvier 1919. 7e Btn du Génie, blessé le 31 mai 1918 à Château-Thierry dans l’Aisne : plaie à la mâchoire par balle. Cité à l’ordre du 38e Corps d’Armée n° 33 du 30 juin 1918 : « Maître ouvrier courageux et énergique. S’est signalé au cours des engagements du 31 mai 1918 en disputant avec acharnement le terrain à l’ennemi. Grièvement blessé au cours de la lutte. » Croix de guerre avec étoile de vermeil.

LONG Henri, classe 1892, territorial, classé Services auxiliaires pour ankylose du coude gauche ; classé service armé en décembre 1914 ; incorporé au 4e Rgt du Génie le 20 mars 1915 ; campagne contre l’Allemagne du 20 mars 1915 au 2 février 1917 ; blessé jambe droite avec hématome par crapouillot, fracture sus malléolaire de la jambe gauche avec plaie superficielle (commission du 2 février 1917) ; pension 20%.

MERIEUX Edouard Eugène, classe 1907, réserviste rappelé au 4e Rgt du Génie à Grenoble ; maréchal de logis en mai 1916  au 4e Génie, cité à l’ordre du Régiment n° 105 le 22 février 1919 (pas de libellé), Croix de guerre, a droit au port de la fourragère.

METRAL François Aristide, classe 1910, réserviste, incorporé au 4e Rgt du Génie  le 10 octobre 1911. Caporal le 25 septembre 1912 ; rappelé  en août 1914 au 4ème Rgt du Génie ; Sergent le 21 septembre 1915 ; démobilisé le 11 août 1919.

MOLLARD Alexandre Félicien, classe 1899, Territorial rappelé à l’activité le 3 août 1914 au 107e RIT. Campagnes contre l’Allemagne : intérieur C.S. du 4 août au 29 septembre 1914 ; aux armées du 30 septembre 1914 au 5 décembre 1917 ; intérieur C.S. du 6 décembre 1917 au 2 janvier 1918 ; aux armées du 3 janvier 1918 au 24 février 1919. Evacué pour blessure accidentelle le 6 décembre 1917 ; passé au 1er Rgt du Génie le 1er mars 1918 ; au 21e Rgt du Génie le 21 avril 1918.

PERRIN Irénée Eugène, classe 1916, incorporé au 4e Rgt du Génie le 8 avril 1915 ; passé au 1er Rgt du Génie le 1er octobre 1916 ; passé au 21e Rgt du Génie le 1er juillet 1917 ; passé dans la réserve au 4e Rgt du Génie le 13 décembre 1917 ; passé au 3e Rgt du Génie le 5 septembre 1918. Démobilisé le 23 septembre 1919. Aux armées du 12 octobre 1915 au 1er octobre 1916 ; unités combattantes du 2 octobre 1916 au 23 septembre 1919.

PERROUD Pierre, classe 1914, 140e RI, blessé le 25 décembre 1914 à Lihons ; plaie par balle main gauche non évacué. Après sa blessure, il est incorporé au 22ème Régiment d’Infanterie à compter du 30 mars 1915, mais passe rapidement au 106e d’Infanterie Territoriale ; classé dans le service auxiliaire par la Commission de Réforme de Nancy dans sa séance du 29 juin 1916 (Raideur et atrophie de l’index de la main gauche). Il passe à la Cie de TA du 42e Territorial le 7 novembre 1916. Il est passé dans la « Réserve de l’armée active »  le 1er octobre 1917 et reste « à l’intérieur », en dehors de la zone des armées, en « Campagne simple » du 22 septembre 1917 au 11 novembre 1918, affecté au 11ème Rgt du Génie.

PUGNET Alexandre Eugène, classe 1894, territorial rappelé le 8 août 1914 au 14e Escadron territorial du Train ; puis 14e Btn terrritorial du Génie ; Sursis d’appel à l’usine de Chedde le 28 janvier 1915 (jusque 1er juillet 1917) ; campagne contre l’Allemagne du 8 août 1914 au 28 janvier 1915 et du 1er juillet 1917 au 2 février 1919 : 7e Rgt de Cuirassiers le 1er juillet 1917, puis 97e RI le 10 avril 1918.

SIGAUD Henri-Pierre-Auguste, classe 1913, 4e Rgt du Génie de Grenoble, blessé le 14 décembre 1914 à Moncourt dans la Somme : plaie par balle du lobule de l’oreille gauche ; blessé le 3 juin 1918  à La Courtille Montaigu dans l’Aisne : plaie à la joue gauche par éclat d’obus. Cité à l’ordre n° 61 du génie Div. Le 20 décembre 1918 : « Sapeur dévoué et courageux. Blessé en décembre 1914 à Moncourt (Somme). A été blessé à nouveau à Montaigu (Aisne) pendant la défense du village. » Croix de guerre. Incorporé le 27 nov.1913, mis en congé illimité de démobilisation le 1er sept. 1919.

TISSOT Pierre Joseph, classe 1907, réserviste rappelé le 4 août 1914 au 4e Rgt du Génie ; détaché à l’usine de Chedde en juillet 1915 jusqu’au 31 mai 1918. Relevé d’usine par application de la loi du 10 août 1917 ; rentré au dépôt le 1er juin 1918. Passé au 7e Rgt du Génie le 5 juin 1918 ; au 97e RI le 10 avril 1918.

VALLET Henri Théophile, classe 1898, territorial maréchal des logis chef rappelé en 1914 au Groupe Territorial du 1er Rgt d’artillerie de montagne ; parti pour l’Armée d’Orient le 26 novembre 1915 jusqu’au 1er novembre 1917 ; détaché au dépôt jusqu’au 7 mai 1918 ; promu adjudant le 21 novembre 1916 ; affecté au 4e Rgt du Génie le 8 mai 1918. Démobilisé le 25 février 1919.

Le casque des sapeurs et l’insigne « pot-en-tête » du Génie

Le « pot-en-tête » était un casque léger, porté entre autres par les sergents d’armes à partir du XIIIième siècle, et plus tard par les sapeurs et mineurs entre les XVIième et XIXième siècles. (site wiktionary)

Casque Adrian avec l’agrafe du Génie, le « pot-en-tête »

Casque Adrian avec l’agrafe du Génie, le « pot-en-tête »

Casque Adrian avec l’agrafe du Génie, le « pot-en-tête »

L’insigne du béret dans le Génie 

L’insigne du béret dans le Génie (site air-defense.net)

L’insigne du béret dans le Génie (site air-defense.net)

« Formés aux travaux de sape, qui consistaient à s’attaquer aux fondations d’une forteresse ennemie, les sapeurs étaient également chargés de confectionner des protections sous forme de gabions ou fascines, de tracer ou dégager les routes, creuser des tranchées… Ils ont été des éléments décisifs lors des sièges menés sous l’Empire par Napoléon Ier lui-même à Dantzig (1807) ou Saragosse (1809).
Ces travaux demandaient une grande liberté de mouvement en même temps qu’une protection adaptée à leur exposition aux feux de l’ennemi. Seules unités à pied portant la cuirasse, les sapeurs étaient revêtus d’une protection particulièrement lourde et résistante, associée à un casque habituellement appelé pot-en-tête.
Cette cuirasse, correspondant au modèle adopté en 1833, se compose d’un plastron et d’une dossière, en tôle laminée et fer corroyé, de 6 kg et 6,5 kg chacun, doublés d’une matelassure en toile de jute rembourrée de crin. Le buste était court et la taille haute, afin de laisser les jambes dégagées. Sans col, le cou était protégé par le garde-nuque et les cache-oreilles du pot-en-tête. La cuirasse était noircie au coaltar, un goudron obtenu par la distillation de la houille, utilisé à la fois pour ses propriétés imperméabilisantes et son rendu mat qui évitait le renvoi de la lumière. A la différence des défenses de corps de cuirassiers et de carabiniers, qui se déclinaient en plusieurs tailles et largeurs, il existait une seule cuirasse pour toutes les corpulences. » Cyrielle Daehn (site collections.musee-armée.fr)

Cuirasse et pot-en-tête de sapeur du génie, modèle 1833 

Cuirasse et pot-en-tête de sapeur du génie, modèle 1833 (site collections.musee-armée.fr)

Cuirasse et pot-en-tête de sapeur du génie, modèle 1833 (site collections.musee-armée.fr)

Voir sur ce site notre page « Du képi au casque Adrian »

Le Génie, LE TRAVAIL DE SAPE et LES MINES

« Utilisée dès le début du XVIe siècle, la sape connaît ses heures de gloire avec Vauban et les guerres de siège. La poliorcétique est de nouveau à la mode avec Napoléon Ier (siège de Saragosse) et Napoléon III (siège de Sébastopol). En Orient, la prise de Port-Arthur par les Japonais au début du XXe siècle s’explique d’abord par une habile guerre « minière. (…)
Dès fin octobre 1914, lorsque prend fin la guerre de mouvement, les mines deviennent un véritable moyen de combat contre les tranchées de l’adversaire, si proches… Avec ses particularités, car il s’agit le plus souvent d’une lutte de vitesse entre sapes et contre-sapes. Le vainqueur est celui qui fait sauter l’autre le premier. Les galeries sont d’étroits boyaux d’un mètre cinquante de hauteur sur un mètre de largeur. Pour assurer une bonne ventilation, il faut limiter la longueur des boyaux successifs à cent cinquante mètres au minimum. À l’évidence, le travail du sapeur est très risqué il faut parvenir à creuser le plus silencieusement possible pour éviter d’être repéré, ce qui limite la progression quotidienne à un mètre. (…)
Quant à l’efficacité de la guerre des mines, elle est, paradoxalement, presque nulle. Mais elle contribue à la guerre psychologique, essentielle dans un aussi long conflit. Jamais le poilu ne peut se sentir à l’abri, même dans sa tranchée. » (Philippe VALODE, La Grande Guerre sans les clichés, éd. l’Archipel, 2013, p. 144 à 146,  Chapitre 13 Des armes toujours plus meurtrières)

Voir les sites suivants bien documentés sur la guerre des mines :
– santerre20142018.com  La technique de la guerre des mines
site souterrains.vestiges.free.fr

Sape et contre-sape, camouflet 

Sape et contre-sape, camouflet (site guerre1418.org, page la guerre des mines)

Sape et contre-sape, camouflet (site guerre1418.org, page la guerre des mines)

Voir sur ce site nos pages
« Les soldats de Passy dans la Somme, juillet-novembre 1916 » des photos d’explosion de mines et d’entonnoirs

« Trêve de Noël à Faÿ » un schéma  « Sapeurs » en train de creuser une « sape »

Sapeurs creusant une mine 

Sapeurs creusant une mine (LAR 1916, p.215)

Sapeurs creusant une mine (LAR 1916, p.215)

Voir Explosion de mine dans la Somme le 1er juillet 1916 (Wikipedia art. Guerre des mines)

La mélinite était utilisée pour charger les fourneaux de mines.

La photographie ci-dessous est prise à Sevran au champ de tir du Laboratoire Central de la Marine qui y expérimentait les poudres et les explosifs.

Explosion d’une charge de 250 kg de “Mélinite” en 1916 

Explosion d'une charge de 250 kg de "Mélinite" en 1916 (site pages14-18.mesdiscussions.net, page explosion 250 mélinite, sujet 603)

Explosion d’une charge de 250 kg de “Mélinite” en 1916 (site pages14-18.mesdiscussions.net, page explosion 250 mélinite, sujet 603)

Un entonnoir dans l’Aisne 

Un entonnoir dans l’Aisne (site premiere-guerre-mondiale-1914-1918.com)

Un entonnoir dans l’Aisne (site premiere-guerre-mondiale-1914-1918.com)

Entonnoirs à Berry-au-bac, cote 108 

Entonnoirs à Berry-au-bac, cote 108 (site souterrains.vestiges.free.fr)

Entonnoirs à Berry-au-bac, cote 108 (site souterrains.vestiges.free.fr)

Après l’explosion, les sapeurs fortifient l’entonnoir à l’aide de gabions 

Après l’explosion, les sapeurs fortifient l’entonnoir à l’aide de gabions (site enenvor.fr les enterrés vivants du labyrinthe des Bretons dans la guerre des mines)

Après l’explosion, les sapeurs fortifient l’entonnoir à l’aide de gabions (site enenvor.fr les enterrés vivants du labyrinthe des Bretons dans la guerre des mines)

Voir site Pages14-18.mesdiscussions.net, page compagnies du génie Dompierre

Le Génie et le FRANCHISSEMENT DES COURS D’EAU

 Exercice de construction d’un pont flottant par le 7ème régiment de Génie 

Construction d'un pont flottant par le 7ème régiment de Génie (site gw.geneanet.org)

Construction d’un pont flottant par le 7ème régiment de Génie (site gw.geneanet.org)

Passerelle sur la Meuse 

Passerelle sur la Meuse (site pages14-18.mesdiscussions.net, pont barques, sujet 776)

Passerelle sur la Meuse (site pages14-18.mesdiscussions.net, pont barques, sujet 776)

Voir carte postale « La France reconquise (1917). Environs de Noyons. Construction d’un pont de bateaux par le Génie » (site archives.ladrome.fr)

Equipage de ponts de bateaux, Soissons

Equipage de ponts de bateaux, Soissons (site pinterest.com)

Equipage de ponts de bateaux, Soissons (site pinterest.com)

Voir « Les pontonniers du Génie sur la Marne » (Daniel Légat et Anthony Pinto, Les Savoyards et la Guerre. Les combattants de 14-18, éd. 3dvision, 2013, p. 150, livre CHePP disponible à la bibliothèque de Passy)

Le Génie et les CHEMINS DE FER

Sapeurs du 5e génie, 2e Compagnie, 2e escouade 

Sapeurs du 5e génie, 2e Compagnie, 2e escouade (site caparama)

Sapeurs du 5e génie, 2e Compagnie, 2e escouade (site caparama)

Le Génie et les TRANSMISSIONS

Les sapeurs télégraphistes – poseurs de lignes filaires pour le télégraphe 

En 1913, la télégraphie militaire française sans fil était confiée du 8ème Régiment du Génie. Dès le début de la guerre, il assurait les communications entre les différentes armes placées en 1ère ligne.
En première ligne, sur le front, il s’agissait de réaliser un important réseau filaire pour assurer les communications téléphoniques et télégraphiques entre le haut commandement et les premières lignes. Des milliers de kilomètres de lignes ont ainsi été posés et réparés à travers les tranchées, souvent au prix du sang. (site voyageurs-du-temps.fr)

Voir sur ce site notre page « Des téléphonistes et télégraphistes passerands en 14-18 »

Sapeurs télégraphistes – poseurs de lignes filaires pour le télégraphe 

Sapeurs télégraphistes - poseurs de lignes filaires pour le télégraphe (site voyageurs-du-temps.fr)

Sapeurs télégraphistes – poseurs de lignes filaires pour le télégraphe (site voyageurs-du-temps.fr)

Historiques des Rgts du génie

Historique des 1e et 21e Rgts du Génie : site gallica.bnf.fr  numérisé sur le site jburavand.free.fr

Historique du 3e Rgt du Génie : site gallica.bnf.fr

Historique du 4e Rgt du Génie : site gallica.bnf.fr  numérisé sur le site jburavand.free.fr

Historique du 5e Rgt du Génie : site gallica.bnf.fr

Historique du 6e Rgt du Génie : site gallica.bnf.fr

Historique sommaire du 7e Rgt du Génie : site gallica.bnf.fr et site tableaudhonneur

Historique du 8e Rgt du Génie transmissions : site gallica.bnf.fr

Historique du 10e Rgt du Génie : site gallica.bnf.fr

Historique du 11e Rgt du Génie : site gallica.bnf.fr

Historique du 14e Btn territorial du Génie : Site pages14-18.mesdiscussions.net, aerostation sujet 150

Historique du 21e Rgt du Génie : voir ci-dessus 1e Rgt du génie.

 

Sources et sites à consulter pour en savoir plus :

site guerre1418.org, page la guerre des mines (bien documenté) http://guerre1418.org/html/thematiques_mines.html

Site fortiffsere.fr, page « Les régiments du Génie » et leur répartition dans les Corps d’armée http://www.fortiffsere.fr/armee1914/index_fichiers/Page2219.htm

Site santerre20142018.com  http://www.santerre20142018.com/Fay La technique de la guerre des mines
site souterrains.vestiges.free.fr
article 5  http://souterrains.vestiges.free.fr/spip.php?article5
et article 47 La guerre de mines à la côte 108 (Berry au bac) http://souterrains.vestiges.free.fr/spip.php?article47

Wikipedia :
art. “Génie militaire”  https://fr.wikipedia.org/wiki/G%C3%A9nie_militaire

Art. Guerre des mines https://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_des_mines_(1914-1918)

Site pages14-18.mesdiscussions.net :
Page régiment du génie, sujet 2 http://pages14-18.mesdiscussions.net/pages1418/Forum-Pages-d-Histoire-genie/regiment-genie-sujet_2_1.htm

Page sapeur, sujet 81 http://pages14-18.mesdiscussions.net/pages1418/Forum-Pages-d-Histoire-genie/sapeur-sujet_81_1.htm

Page pont barques, sujet 776 http://pages14-18.mesdiscussions.net/pages1418/photos-14-18/divers/pont-barques-sujet_776_1.htm

page explosion 250 mélinite, sujet 603  http://pages14-18.mesdiscussions.net/pages1418/photos-14-18/divers/explosion-250-melinite-sujet_603_1.htm
page compagnies du génie Dompierre http://pages14-18.mesdiscussions.net/pages1418/Forum-Pages-d-Histoire-genie/compagnies-genie-dompierre-sujet_327_1.htm

site gw.geneanet.org http://gw.geneanet.org/mimidel69?lang=es&p=jean%20marie%20joseph&n=dufetre

site archives.ladrome.fr http://archives.ladrome.fr/?id=recherche_grandpublic_detail&open=62057&doc=accounts%2Fmnesys_ad26%2Fdatas%2Fir%2FGuide%20des%20sources%20de%20la%20Premi%C3%A8re%20Guerre%20mondiale%2FGuide_v3.xml&page_ref=62057&unittitle=Noyon%20(Oise).%20-%20Construction%20provisoire%20d%27un%20pont%20de%20bateaux.&unitid=48%20Fi%206&unitdate=%5B1914-1918%5D

site pinterest.com Equipage de ponts de bateaux, Soissons https://fr.pinterest.com/pin/263179171953853930/

site pontoizeaufred.free.fr  http://pontoizeaufred.free.fr/site/VARAIZE%2014-18/MENARD%20L%E9on.html

site air-defense.net  http://www.air-defense.net/forum/topic/19178-insignes-et-%C3%A9cussons-militaires/

site collections.musee-armée.fr http://collections.musee-armee.fr/cuirasse-et-pot-en-tete-de-sapeur-du-genie-modele-1833/

site premiere-guerre-mondiale-1914-1918.com  http://www.premiere-guerre-mondiale-1914-1918.com/aisne-chemin-des-dames.html

site reims1418.wordpress.com Entonnoir de 40 m d  diamètre à Berry-au-bac, cote 108 https://reims1418.wordpress.com/2015/06/23/323journal-du-23-juin-1915berry-au-bac-les-mines-provoquent-un-entonnoir-de-40-m-de-diametre/

site tout-sur-google-earth.com vestiges de la guerre des mines (photos et cartes)  http://www.tout-sur-google-earth.com/t13896-vestiges-de-la-guerre-des-mines-premiere-guerre-mondiale-visibles-dans-google-earth

site enenvor.fr les enterrés vivants du labyrinthe des Bretons dans la guerre des mines http://enenvor.fr/eeo_actu/wwi/les_enterres_vivants_du_labyrinthe_des_bretons_dans_la_guerre_des_mines_en_1915.html

site voyageurs-du-temps.fr, page Le poseur de lignede transmissions  http://www.voyageurs-du-temps.fr/Le-poseur-de-lignes-de-transmissions-telephone-de-campagne-communication-tranchees-guerre-1914-1918_1117.html

Bibliographie

Roland Dorgelès chapitre 8 des Croix de bois.

François Bertin, 14-18 – La grande guerre – Armes, uniformes, matériels, éd. Ouest-France, 128 pages, 2006, page 37, livre disponible à la bibliothèque de Passy.

Daniel Légat et Anthony Pinto, Les Savoyards et la Guerre. Les combattants de 14-18, éd. 3dvision, 2013, p. 150, livre CHePP disponible à la bibliothèque de Passy.

Thèse soutenue à l’université de Lorraine en décembre 2014 par Jacques Defretin : Le rôle du Génie pendant la bataille de Verdun (février 1916-août 1917) http://docnum.univ-lorraine.fr/public/DDOC_T_2014_0371_DEFRETIN.pdf

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en particulier
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– Passy de 1920 à nos jours.

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– L’inalpage dans les « montagnes » de Passy, « l’emmontagnée », et la « remuée » pendant l’été
– La gare de Chedde à Passy et la ligne Le Fayet-Chamonix
– La sculpture d’Albert FERAUD (1921-2008), La Porte du soleil (1973), sur la « Route de la Sculpture Contemporaine » à Passy
– La stèle de la Torchette à Passy et les commémorations du maquis de Montfort

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