Culture, Histoire et Patrimoine de Passy

L’artisanat des tranchées conservé à Passy

Written By: BT

Lire notre revue Vatusium n° 18, 2015 « Les Passerands dans la Grande Guerre » 1ère partie : 1914 et 1915 ; et Vatusium n° 19, 2016 « Les Passerands dans la Grande Guerre » 2e partie : 1916 à 1919 (parution août 2016).

Cette page BONUS complète nos articles publiés dans Vatusium n° 18 et n° 19.

L’historien Jean-Yves LE NAOUR évoque l’artisanat des tranchées : « Les soldats n’ont rien d’autre à faire qu’à apprendre la patience. Ils jouent aux dames, aux cartes, cisèlent des bagues, des vases, des tire-bouchons et quantité d’autres objets avec le cuivre des douilles d’obus, confectionnent des jouets pour les enfants, sculptent des cannes, et font passer le temps comme ils peuvent. » (J.-Y. Le Naour, 1915, L’enlisement, éd. Perrin, 2013, Chapitre « Vivre et mourir », p. 35 ; livre CHePP disponible à la bibliothèque de Passy)

Artisanat des tranchées : Travaux dans les tranchées   

Travaux dans les tranchées (site 1914-1918.be)

Travaux dans les tranchées (site 1914-1918.be)

Les feuilles sculptées

La Passerande des Soudans Jeannette Lassauce  conserve des feuilles de chêne : « Mon grand-père, Alfred Laperrière, né à La Chapelle Saint-Maurice en Haute-Savoie ; soldat à Salonique en 1914-1918, il s’occupait dans les moments libres en gravant des feuilles de chêne qu’il faisait sécher. »

Artisanat des tranchées : feuille de chêne « sculptée » par le Haut-Savoyard Alfred Laperrière à Salonique pendant la Grande guerre 

 Feuille de chêne « sculptée » par le Haut-Savoyard Alfred Laperrière à Salonique pendant la Grande guerre : "Ton mari qui t'aime" (Doc. Jeannette Lassauce, Passy, les Soudans)

Feuille de chêne « sculptée » par le Haut-Savoyard Alfred Laperrière à Salonique pendant la Grande guerre : “Ton mari qui t’aime” (Doc. Jeannette Lassauce, Passy, les Soudans)

Voir autres exemples de feuilles sculptées en bas de cette page.

Qui étaient les « artisans des tranchées » ? 

« Certains soldats étaient dans la vie civile des artisans très qualifiés – orfèvres, graveurs, dinandiers, mécaniciens de précision, etc. – ou des paysans faisant preuve d’une grande habileté manuelle dans la fabrication d’objets d’art populaire. Retrouver les gestes de leur métier d’avant la guerre leur permet de garder leur humanité.
Ces hommes fabriquent de nombreux objets de la vie courante (briquets, couteaux, bagues, boîte à bijoux, tabatières, cannes, objets de piété, porte-plumes, encriers, etc.), ou décoratifs (figurines militaires, maquettes d’avions…) à partir des matières premières trouvées sur place : laiton et cuivre provenant des projectiles (douilles de balles, douilles et têtes d’obus, shrapnels) et de l’équipement individuel (quarts, gamelles, boutons, etc.), aluminium fondu servant à la fabrication de bagues, cuir, tissus, pierre et même paille et autres végétaux.
« Le bois facile à trouver et ne nécessitant qu’un outillage rudimentaire est un matériau de prédilection. Il permet la création de nombreux objets comme des plumiers, des tabatières, des boîtes à bijoux, des jouets, des cadres à photos, des bas-reliefs, etc. (site Wikipedia, art. Artisanat des tranchées)

Artisanat des tranchées : Travaux au repos 

Travaux au repos (site 1914-1918.be)

Travaux au repos (site 1914-1918.be)

Voir de nombreuses autres photos sur les sites suivants :
site 1914-1918.be, page artisanat de tranchée : nombreuses photos
Site bleuhorizon.canlblog.com, page Les objets de tranchée 14-18 (TRES TRES documenté et illustré)
site Wikipedia, art. Artisanat des tranchées
site nautesdeparis.fr, page sur les briquets

Un exemple d’objet religieux : un crucifix

Crucifix « Verdun » fabriqué à partir de balles de fusil Lebel (coll. Françoise Demange, Passy). Ce crucifix, donné par l’aumônier militaire le chanoine Bonne (orthographe incertaine), fait 30 cm  de haut (Voir Vatusium n° 19, page…).

Artisanat des tranchées : détail du crucifix « Verdun » fabriqué à partir de balles de fusil Lebel 

Artisanat des tranchées : détail du crucifix « Verdun » fabriqué à partir de balles de fusil Lebel (coll. Françoise Demange, Passy)

Artisanat des tranchées : détail du crucifix « Verdun » fabriqué à partir de balles de fusil Lebel (coll. Françoise Demange, Passy)

Artisanat des tranchées : haut du crucifix « Verdun » fabriqué à partir de balles de fusil Lebel 

Artisanat des tranchées : haut du crucifix « Verdun » fabriqué à partir de balles de fusil Lebel (coll. Françoise Demange, Passy)

Artisanat des tranchées : haut du crucifix « Verdun » fabriqué à partir de balles de fusil Lebel (coll. Françoise Demange, Passy)

Artisanat des tranchées : pied du crucifix « Verdun » fabriqué à partir de balles de fusil Lebel 

Artisanat des tranchées : pied du crucifix « Verdun » fabriqué à partir de balles de fusil Lebel (coll. Françoise Demange, Passy)

Artisanat des tranchées : pied du crucifix « Verdun » fabriqué à partir de balles de fusil Lebel (coll. Françoise Demange, Passy)

« Une partie de ces objets est réalisée à l’arrière des lignes de combat par des soldats blessés ou mutilés, dans des ateliers aménagés par l’autorité militaire. Des écoles de rééducation et des associations sont créées, comme Les Blessés au travail, qui certifient l’origine des objets vendus.

Certains objets ont aussi été réalisés après le conflit par les soldats restés sur les champs de bataille pour le travail de déminage, et par des prisonniers de guerre dans un but lucratif et furent vendus dès 1919 aux touristes visitant les anciens champs de batailles. » (site Wikipedia, art. Artisanat des tranchées)

Soldats fabriquant des bagues-souvenirs, Caeskeker, avril 1916 

Soldats fabriquant des bagues-souvenirs, Caeskeker, avril 1916 (site rtbf.be/14-18, page Arts et spectacles au front peindre, chanter et jouer pour tromper l’ennui)

Soldats fabriquant des bagues-souvenirs, Caeskeker, avril 1916 (site rtbf.be/14-18, page Arts et spectacles au front peindre, chanter et jouer pour tromper l’ennui)

Les douilles sculptées

Contrairement aux Allemands qui devaient rapatrier à l’arrière toutes les matières premières, les soldats français ont pu utiliser les « restes » des combats : douilles (appelées « étuis » dans l’armée)…

Douilles qui témoignent du nombre d’obus tirés par les Français dans la seule région de Courcy (Marne), au cours de cette unique semaine de bataille 

Douilles qui témoignent du nombre d’obus tirés par les Français dans la seule région de Courcy (Marne), au cours de cette unique semaine de bataille (Photo : DR, site humanite.fr)

Douilles qui témoignent du nombre d’obus tirés par les Français dans la seule région de Courcy (Marne), au cours de cette unique semaine de bataille (Photo : DR, site humanite.fr)

Voir une autre illustration sur notre  page « Les artilleurs de Passy et le canon de 75 » : Deux soldats du 14e escadron du train assis sur un tas de douilles de 75 mm en 1915 (site archives.ecpad)

Stock de douilles servant de matière première à l’artisanat de tranchée

 Stock de douilles servant de matière première à l’artisanat de tranchée (site Wikipedia, art. Artisanat des tranchées)

Stock de douilles servant de matière première à l’artisanat de tranchée (site Wikipedia, art. Artisanat des tranchées)

Le capitaine, futur commandant et chef de bataillon au 159e RIA, Narcisse ALIXANT, décrit le travail fait par ses hommes : « Novembre 1915. Aux heures de répit, les grelus (surnom des chasseurs du 159e de Briançon) se remettent à fondre l’aluminium extrait des fusées de 105 ou de 77, et à façonner indéfiniment des bagues à l’intention de leur marraine ou de leurs proches. L’outillage est simple, un petit bâton conique et une lime. Les vitraux pulvérisés de l’église de Carency procurent des chatons multicolores très recherchés dont l’ajustage est la spécialité de quelques as au cantonnement. » (Narcisse ALIXANT, Journal de guerre d’un officier du 159e RIA de Briançon, 1914-1919, éd. Transhumances, 2015. p. 142 ; livre CHePP disponible à la bibliothèque de Passy)

Le travail sur les « DOUILLES » ou étuis d’obus

Soldats belges travaillant des douilles d’obus 

Soldats belges travaillant des douilles d’obus (site Wikipedia, art. Artisanat des tranchées)

Soldats belges travaillant des douilles d’obus (site Wikipedia, art. Artisanat des tranchées)


Comment faisaient-ils pour décorer les douilles ?
« Certains ont utilisé du papier calque pour mettre le motif sur la douille, d’autres plus doués le faisait directement et ensuite les gravaient ou poinçonnaient, avec leurs outils. Pour que cela soit plus facile, ils remplissaient la douille de sable, de terre. Ils ont aussi utilisé du bitume, ou du plomb, qu’ils coulaient à l’intérieur de la douille, et une fois le travail de ciselure, gravure terminée, ils chauffaient la douille afin d’en évacuer la matière. Ou bien même, ils utilisaient un mandrin de bois (pièce de bois cylindrique, qui remplissait la douille) et pouvaient donc ainsi graver la douille sans que celle-ci s’enfonce… ! » (Site bleuhorizon.canlblog.com)

Poilus décorant des douilles d’obus pendant la guerre de 1914-18

Poilus décorant des douilles d’obus pendant la guerre de 1914-18 (site Wikipedia, art. Artisanat des tranchées)

Poilus décorant des douilles d’obus pendant la guerre de 1914-18 (site Wikipedia, art. Artisanat des tranchées)

On trouve des douilles dont la base sur environ 15 cm est cannelée. Certaines, ont été faites à la presse, à l’arrière, mais d’autres ont été faites au burin… » (Site bleuhorizon.canlblog.com)

Etui d’obus français de 75 mm, gravé « Verdun », et obus de 37 mm 

Etui d’obus français de 75 mm, gravé « Verdun », et obus de 37 mm (Doc. Françoise Demange, Passy)

Etui d’obus français de 75 mm, gravé « Verdun », et obus de 37 mm (Doc. Françoise Demange, Passy)

 Culot d’obus français de 37 mm 

Culot d’obus français de 37 mm (Doc. Françoise Demange, Passy)

Culot d’obus français de 37 mm (Doc. Françoise Demange, Passy)

Marquage du culot  = 37 mm ; L87 ; BSC  UMC ; 4-17 ; BSC = Betlehem Steel Company.

Chaque obus était équipé d’une « fusée » destinée à le faire exploser au moment voulu 

Chaque obus était équipé d'une « fusée » destinée à le faire exploser au moment voulu (Site passioncompassion1418.com)

Chaque obus était équipé d’une « fusée » destinée à le faire exploser au moment voulu (Site passioncompassion1418.com)

(autre page très documentée sur les fusées sur le site passioncompassion1418.com :

Obus allemand de 77 

 Obus allemand de 77 (site delcampe.net)

Obus allemand de 77 (site delcampe.net)

Diverses productions à partir d’étuis d’obus

Louis Clabaux, grand-père de Thérèse Théry-Clabaux, a fait la guerre de 14 comme mitrailleur-aide chargeur.

Bouillotte fabriquée à partir d’une douille de 75 travaillée par Louis Clabaux 

Bouillotte fabriquée à partir d’une douille de 75 travaillée par Louis Clabaux (Doc. famille de Thérèse Théry-Clabaux)

Bouillotte fabriquée à partir d’une douille de 75 travaillée par Louis Clabaux (Doc. famille de Thérèse Théry-Clabaux)

Douille de 75 travaillée en forme de vase par Louis Clabaux 

Douille de 75 travaillée en forme de vase par Louis Clabaux (Doc. famille de Thérèse Théry-Clabaux)

Douille de 75 travaillée en forme de vase par Louis Clabaux (Doc. famille de Thérèse Théry-Clabaux)

Inscription sur le culot d’une des douilles de 75 travaillée par Louis Clabaux : 75DEC APXCC 188L16 SD

Inscription sur le culot d’une des douilles de 75 travaillée par Louis Clabaux : 75DEC APXCC 188L16 SD

Inscription sur le culot d’une des douilles de 75 travaillée par Louis Clabaux : 75DEC APXCC 188L16 SD

Sens : 75 DE Campagne ; Ateliers de construction de Puteaux ; 188e Lot de 1916

Exemple de douilles de 37 mm  travaillées

Deux petits vases fabriqués par Louis Clabaux.

Ce sont deux étuis (ou douilles, pour les civils) d’obus tirés par le canon de 37 mm à tir rapide, longueur de douille 94 mm

Deux petits vases fabriqués par Louis Clabaux. Ce sont deux étuis (ou douilles, pour les civils) d’obus tirés par le canon de 37 mm à tir rapide, longueur de douille 94 mm (Doc. famille de Thérèse Théry-Clabaux)

Deux petits vases fabriqués par Louis Clabaux. Ce sont deux étuis (ou douilles, pour les civils) d’obus tirés par le canon de 37 mm à tir rapide, longueur de douille 94 mm (Doc. famille de Thérèse Théry-Clabaux)

Inscription sur le culot de l’étui en cuivre : 37-85 P.D.PS 20 1.17 et dessin de grenade enflammée (la grenade est le poinçon officiel de contrôle de la marine) ; 2e étui : 122 9.16 (calibre, modèle, lot de fabrication et dates de fabrication : janvier 1917 et septembre 1916. Exemple : 37 mm Modèle 1885 Parc d’Artillerie DParis lot 297 1er Trimestre 1917 ; PDPs est considéré par certains comme identifiant Pinchard Denys à Paris ) ; obus 37 85 (Doc. famille de Thérèse Théry-Clabaux)

 Inscription sur le culot de l’étui en cuivre : 37-85 P.D.PS 20 1.17 et dessin de grenade enflammée

Inscription sur le culot de l’étui en cuivre : 37-85 P.D.PS 20 1.17 et dessin de grenade enflammée

Douille d’obus allemand de 77

Douille d’obus allemand de 77 (Doc. Jean Perroud, Passy)

Douille d’obus allemand de 77 (Doc. Jean Perroud, Passy)

Douille d’obus allemand de 77, deuxième face 

Douille d’obus allemand de 77, deuxième face (Doc. Jean Perroud, Passy)

Douille d’obus allemand de 77, deuxième face (Doc. Jean Perroud, Passy)

Entièrement en laiton. Décoration : fleur. Inscription : CURTELIN PI Plasse 1919. Hauteur = 23 cm ; diamètre 7,7 cm ; diamètre du culot : 9 cm.

Marquage au culot : DEZ 1917 (au milieu, à gauche et à droite du culot) ; FN (dans un cercle, en haut du culot) et les marques  St  220 HL (en bas) 25 (peu lisible). Remarque : le col à la base de la douille est typiquement allemand.

Marquage au culot : DEZ 1917

Marquage au culot : DEZ 1917

Explications des inscriptions sur le culot d’un obus :

DEZ = décembre en allemand (Dezember). Douille de 77 mm allemande pour le canon du même calibre modèle 1896. C’est lui qui était opposé au 75 français. La douille doit faire normalement 23 cm de haut.
FN (dans un cercle) : Friedrich Neumeyer, fabricant allemand.

Neumeyer était un fabricant de cartouches pour armes portatives situé à Nuremberg (nom allemand : Nürnberg), en Bavière. Il est bien possible qu’il ait également fabriqué des douilles d’artillerie. (site pages14-18, page douille 110 mm)
HL 25 : marque de contrôle de la douille ; HL25 : poinçon de contrôleur a priori

Site culture.gouv.fr : St ; H.L. 12 ; SEPT 1908 ; HL 8 (gravé sur le culot) (HL signifie Hanuel et Luege à Düsseldorf, fournisseur du métal) ; St est poinçon de contrôle. (Description donnée par le site officiel d’une pièce conservée au musée du Temps à Besançon)

Hanuel et Luege confirmé par le site militariacollec.free.fr

Le HL en question est une variante du gaz moutarde (symbole HD)

Le marquage « ST » (en allemand, stark : adj. fort ; adv. fortement) signifie qu’elle est renforcée,

St : stark, culot renforcé ; les douilles d’avant était plus légère avec un culot plus fin. Les premières douilles de 77 mm n’ont pas ce marquage. La théorie serait qu’à la base, les douilles pour le canon de 77 soient plus courtes. Ils auraient allongé ces premières mais quelques soucis techniques ont amené à renforcer le culot d’où le St. Cela reste des suppositions et on n’a pas beaucoup d’éléments sur le sujet.
Autres exemples de feuilles sculptées

Feuille de chêne « sculptée » par le Haut-Savoyard Alfred Laperrière à Salonique pendant la Grande guerre : "Je pense à toi"(Doc. Jeannette Lassauce, Passy, les Soudans)

Feuille de chêne « sculptée » par le Haut-Savoyard Alfred Laperrière à Salonique pendant la Grande guerre : “Je pense à toi”(Doc. Jeannette Lassauce, Passy, les Soudans)

Feuille de chêne « sculptée » par le Haut-Savoyard Alfred Laperrière à Salonique pendant la Grande guerre : "Mille baisers" (Doc. Jeannette Lassauce, Passy, les Soudans)

Feuille de chêne « sculptée » par le Haut-Savoyard Alfred Laperrière à Salonique pendant la Grande guerre : “Mille baisers” (Doc. Jeannette Lassauce, Passy, les Soudans)

Feuille de chêne « sculptée » par le Haut-Savoyard Alfred Laperrière à Salonique pendant la Grande guerre : "Souvenir de Serbie" (Doc. Jeannette Lassauce, Passy, les Soudans)

Feuille de chêne « sculptée » par le Haut-Savoyard Alfred Laperrière à Salonique pendant la Grande guerre : “Souvenir de Serbie” (Doc. Jeannette Lassauce, Passy, les Soudans)

Feuille de chêne « sculptée » par le Haut-Savoyard Alfred Laperrière à Salonique pendant la Grande guerre : "Alfred" (Doc. Jeannette Lassauce, Passy, les Soudans)

Feuille de chêne « sculptée » par le Haut-Savoyard Alfred Laperrière à Salonique pendant la Grande guerre : “Alfred”
(Doc. Jeannette Lassauce, Passy, les Soudans)

Sources et sites à consulter pour en savoir plus :

site 1914-1918.be, page artisanat de tranchée

Wikipedia, art. Artisanat des tranchées

site humanite.fr : photo de tas de douilles

Site bleuhorizon.canalblog.com, page Les objets de tranchée 14-18 (TRES TRES documenté et illustré)

Site placedelours.superforum.fr, page montrant un exemple de lampe fabriquée avec obus de poilu

Identification d’un culot d’obus :

Site placedelours.superforum.fr, page douille, travail de tranchée  ;

site pages14-18, page identification obus 75  ;
site pages14-18, page  identification douille ;
site lagrandeguerre.cultureforum.net, page douille d’obus

Site passionmilitaria.com, page douille d’obus (douille 77 allemande)

site pages14-18, page douille 77 (idem)

site pages14-18, page douille 110 mm  (idem)

site pages14-18, page artillerie restauration (idem)

Site culture.gouv.fr

site militariacollec.free.fr

Site passioncompassion1418.com  page fusées

Site passioncompassion1418.com, autre page très documentée sur les fusées

site delcampe.net : obus allemand de 77

Voir nos autres pages sur
 
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en particulier
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