Lire notre revue Vatusium n° 18, 2015 « Les Passerands dans la Grande Guerre », 1ère partie : 1914 et 1915, pages 40-41.
Cette page BONUS complète notre article « Trêve de Noël pour des soldats de Passy » publié dans Vatusium n ° 18, page 40-41.
Certains Passerands ont vécu en décembre 1914 et janvier 1915 une « trêve de Noël » dans la Somme, entre Amiens et Péronne. La 28e Division d’infanterie, à laquelle appartenaient ces soldats de la 55e Brigade (22e et 99e Régiments d’Infanterie ; Trêve de Noël à Faÿ, J.M.O. des 28e D.I., 55e B.I. et 99e R.I., décembre 1914-janvier 1915) et de la 56e Brigade (30e RI ; Trêve de Noël à Dompierre, J.M.O. des 28e D.I., 56e B.I. et 30e R.I., déc. 1914-janvier 1915), a en effet connu des scènes de fraternisation entre Français et Allemands. Et, fait exceptionnel, les Journaux des Marches et Opérations (J.M.O.) de ces unités en ont rendu compte. (Voir nos pages Trêve de Noël à Dompierre, J.M.O. des 28e D.I., 55e B.I. et 99e R.I., décembre 1914-janvier 1915 et Trêve de Noël à Faÿ, J.M.O. des 28e D.I., 55e B.I. et 99e R.I., décembre 1914-janvier 1915)
Le 24 décembre 1914 des soldats allemands en de nombreux points placent sur le parapet de leurs tranchées de première ligne des sapins et des lanternes en papier envoyés par l’Empereur, qui était convaincu – tout comme les généraux français – que la guerre serait courte. Progressivement, des chants de Noël résonnent des deux côtés et des échanges verbaux se produisent. En quelques endroits, les hommes sortent des tranchées et entreprennent de récupérer leurs morts sur le no man’s land. Des événements identiques se reproduisent, à une plus grande échelle, le jour de Noël.
L’historien Yann Prouillet* resitue les événements de la Noël 1914 et du Nouvel An :
« Il y a tout juste 100 ans, alors qu’on déplorait déjà près de 100 000 morts au combat entre armées allemande et alliée, des soldats sortirent de leur tranchées encore fraîchement creusées dans ce qui ressembla à un grand moment de confraternité. (…) Ce phénomène de la fraternisation n’est pas un mythe de la Grande Guerre ».
Christian Caron, dans le film Joyeux Noël, sortie en 2005, « avait réuni en une seule histoire des faits qui, pris séparément, se sont effectivement déroulés à un point ou à un autre du front, de la Belgique aux Vosges, dans les premiers mois de la guerre, mais qui, pour la plupart, se sont reproduits à maintes reprises jusqu’à l’armistice. (…)
« Les conditions de vie dans les tranchées encore très primitives étaient devenues très éprouvantes avec le froid de ce premier hiver et la pluie qui inondait les points bas. Dans certains secteurs la largeur du no man’s land ne dépassait pas quelques dizaines de mètres.
Les combattants des deux camps pouvaient donc s’entendre et malgré les attaques et les épisodes de mort donnée ou reçue, ils se rendaient compte que le soldat d’en face souffrait les mêmes affres : inhumanité de la vie de la tranchée, conditions climatiques pénibles, attaques vouées à l’échec et extrême dureté d’un commandement peu regardant sur les conditions de vie des soldats et sur le sang versé. (…) » (Source site atlantico « Pas qu’un mythe », article publié le 25 Décembre 2014)
* Yann Prouillet est membre du CRID 14-18 ; il a collaboré à la rédaction du dictionnaire analytique du témoignage « 500 témoins de la Grande Guerre » publié sous la direction du professeur Rémy Cazals, professeur d’histoire à l’université Toulouse – Le Mirail, spécialiste de la guerre de 14-18, éd. Midi-pyrénéennes/EDHISTO, 2013.
Un échange de « courtoisie » avait eu lieu entre soldats français et allemands en novembre 1914 (Fait très rarement signalé dans un historique régimentaire) au 60ème Régiment d’infanterie dit : régiment « As de Cœur » (la 27e brigade d’infanterie, 14e division d’infanterie, 7e corps d’armée). Campagnes du 60e R.I en 1914 : Alsace (août) ; Somme (fin août-sept.) ; Bataille de la Marne (5-13 sept.) : 2000 h. hors de combat ; Aisne (sept.-déc.)
Remarque : C’est dans ce régiment que le 13 février 1915 un soldat est fusillé pour avoir refusé de porter un pantalon taché d’excréments et de sang, pris sur un cadavre. Les 2 soldats qui tentèrent d’intercéder pour lui sont condamnés à 6 ans de travaux forcés pour “rébellion” ; l’un d’eux mourra au bagne. La cour suprême du 12 juillet 1922, réhabilita les 3 condamnés (livre d’Alain Scoff, Le Pantalon, paru en 1982 et téléfilm d’Yves Boisset « Le Pantalon » en 1997).
La trêve de Noël de 1914 à plusieurs points du front a pris tout le monde par surprise et aucun journal français n’a rendu compte de ces fraternisations, car comment pourrait-on accepter (imaginer ?) que des soldats français combattant sur leur propre sol pour récupérer des provinces perdues à la guerre de 1870, puissent fraterniser avec l’ennemi ?
« We saxons, you anglo-saxons. »
« Il semble que la trêve de Noël 1914, juste cinq mois après le début de la guerre, ait été initiée par les soldats allemands. Peut-être étaient-ils d’origine saxonne car ils se sont adressés aux soldats anglais ainsi : « We saxons, you anglo-saxons. ». D’autres ont criés : « We don’t shoot, you don’t shoot ».
Ils sont sortis de leurs tranchées en chantant des chants de Noël et en scandant « Joyeux Noël ! » en plusieurs langues. Comme ils ne portaient pas leurs fusils, peu à peu, les soldats anglais les ont rejoints dans le « no man’s land » et se sont mis à fraterniser, échangeant du tabac et d’autres présents. (…) Pour rompre cette fraternité, pour refaire la guerre, les états-majors eurent souvent recours à la rotation des troupes. Trêve déclarée par les soldats eux-mêmes, sans aucune permission de leurs officiers, au contraire plusieurs actes de fraternisation ayant eu lieu depuis quelques semaines, dans l’armée britannique, le Brigadier Général G.T. Forrestier-Walker publia à l’approche de Noël, une directive interdisant la fraternisation.
« … Car elle décourage l’esprit d’initiative et détruit l’esprit d’offensive dans les rangs…. Des relations amicales avec l’ennemi, des armistices spontanés et des échanges de tabacs et d’autres biens, aussi tentants et amusants qu’ils soient doivent être absolument interdits. » (Site delpoincom) http://delpoincom.skyrock.com/665321045-la-treve-de-noel.html
Ils rejouent le match de foot de la trêve de Noël de 1914
« Il y a 100 ans, au lieu-dit Saint-Yvon, à Ploegsteert en Belgique, non loin de la frontière, Allemands et Britanniques avaient cessé les hostilités alors que les combats sanglants duraient depuis des mois. Ils avaient quitté leurs tranchées pour disputer un match de football.
Pour l’anecdote, ce match avait été remporté 3 à 2 par les Allemands, selon les carnets de Kurt Zehmisch, soldat du 134e régiment saxon. Une reconstitution des scènes de cette trêve de Noël 1914 a eu lieu ce weekend à Ploegsteert. »
« Légendaire, la trêve de Noël de 1914 était d’abord l’occasion de panser ses plaies et enterrer ses morts plutôt que de jouer au foot, rappelle cependant Matt Brosnan, commissaire d’exposition au Imperial War Museum de London. Les matches de football furent “un phénomène très isolé. Des échanges de cadeaux entre soldats ont été plus fréquents“, a-t-il ajouté. » (Site france3-regions, 22 décembre 2014)
Une statue représentant la “Christmas Truce”, la trêve de Noël 1914, érigée devant une église en ruine de Liverpool (Royaume-Uni)
« Le quotidien britannique, The Independent, publie une lettre du capitaine A.D. Chater à sa mère, décrivant ce rare moment où, de chaque côté des tranchées, les soldats des deux camps avaient échangé des vœux et joué au football. Extraits : « Je pense avoir été témoin aujourd’hui de l’une des scènes les plus extraordinaires jamais vues par quiconque ».
« Vers 10 heures ce matin, j’ai jeté un coup d’œil au-dessus du chemin de guet quand j’ai vu un Allemand, agitant les bras, et, à ce moment-là, deux allemands sont sortis de leur tranchée et sont venus vers nous. »
« Nous allions juste tirer sur eux quand nous avons vu qu’ils n’avaient pas de fusils, donc un de nos hommes est allé à leur rencontre et environ deux minutes plus tard, le terrain entre les deux lignes de tranchées était remplie d’hommes et d’officiers des deux côtés, se serrant les mains et se souhaitant et l’autre un joyeux Noël ».
« J’y suis allé moi-même et serré la main de plusieurs de leurs officiers et les hommes. D’après ce que j’ai compris, la plupart d’entre eux serait heureux de revenir à la maison. Je ne sais pas combien de temps cela va durer – je crois que c’était censé s’arrêter hier mais nous n’entendons pas de tirs si ce n’est quelques bombardements lointains. Nous aurons, en tout cas, une autre trêve pour le Nouvel An, les Allemands veulent voir ce que donnent les photos ! »
Officier dans le deuxième bataillon du régiment d’infanterie britannique des Gordon Highlanders, le capitaine Chater explique que les deux camps ont utilisé l’interruption des bombardements pour enterrer les soldats tombés entre les lignes. Des services funéraires conjoints ont eu lieu. Les ennemis ont posé ensemble pour des photos, échangé des cigarettes et des autographes. D’autres ont simplement apprécié la première occasion de se dégourdir les jambes sans faire face à des mitrailleuses.
Quand les informations sur cette trêve officieuse ont émergé, ce « ramollissement » avait alarmé les chefs militaires, ajoute The Independent. « Tout soldat défiant les ordres risquait la cour martiale et l’exécution et les combats ont repris » .
La guerre a continué pendant près de quatre ans, entraînant la mort de 37 millions de civils et de militaires. » (Site monde.blogs.la-croix, posté par François d’Alençon le 24 décembre 2014)
Louis Barthas**, caporal français dans les tranchées du secteur de Neuville Saint-Vaast, près d’Arras relate ainsi une « fraternisation de la boue » le 10 décembre 1915, et de conclure :
« Français et Allemands se regardèrent, virent qu’ils étaient des hommes tous pareils. Ils se sourirent, des propos s’échangèrent, des mains se tendirent et s’étreignirent, on se partagea le tabac, un quart de jus ou de pinard. »
« En deuxième ligne, notre tonnelier audois raconte ainsi son premier Noël de guerre :
« La nuit suivante était la nuit sacrée de Noël. Dès la nuit tombée, nous nous étions blottis dans nos trous pensant bien y sommeiller jusqu’à l’aube, lorsque vers les neuf heures du soir, une voix bourrue nous intima l’ordre de sortir de nos trous et de monter nos sacs en toute hâte. De fait, il se passait en première ligne quelque chose d’anormal, on entendait des chants, des clameurs, de nombreuses fusées furent lancées de part et d’autre, mais pas de fusillade…»
L’année suivante, il est témoin d’une autre fraternisation émouvante, le 10 décembre 1915 et termine son récit par un appel à édifier un monument commémoratif. Il évoquera aussi la coexistence des petits postes en Champagne en 1916 et la ritualisation de la guerre, avec bombardements à heures fixes, les Allemands évitant aussi de viser l’endroit où les Français jouent au rugby. » (Pierre Challier, site ladepeche)
** Louis Barthas est un ancien combattant de la Grande guerre. Il a écrit ses expériences de guerre dans un journal personnel très apprécié, préfacé par Rémy Cazals en 1977 sous le titre Les carnets de guerre de Louis Barthas, tonnelier, 1914-1918, éd. François Maspéro. (voir site Wikipedia, art. Louis Barthas)
Un autre soldat français, également dans le secteur de Neuville-Saint-Vaast écrit : « Depuis 36 heures, pas un seul coup de fusil. C’était sensément un accord entre nous (…) Au jour, j’aperçois un Bavarois sortir de sa tranchée, aller au-devant des nôtres et échanger des journaux et une solide poignée de main. Le fait se renouvela plusieurs fois dans le courant du jour. »
Autres témoignages, sur d’autres points du front ou à d’autres dates :
Outre la célèbre fraternisation de Frelinghien (près d’Armentières), où une stèle rappelle la tenue d’un match de football entre soldats anglais et allemands, Donald Browarski connaît des cas vécus à Souchez et à Neuville-Saint-Vaast. Son voisin d’enfance, Jules Lehu, lui avait raconté l’histoire d’un soldat de sa compagnie qui allait jouer du piano dans un abri, le soir, près de la tranchée allemande à Souchez. Donald Browarski dispose d’une lettre de ce soldat, datée du 26 décembre 1914, décrivant une courte trêve de Noël.
« Depuis, trente-six heures, pas un seul coup de fusil. C’était sensément un accord entre nous. (…) Au jour, j’aperçois un Bavarois sortir de sa tranchée, aller au-devant des nôtres et échanger des journaux et une solide poignée de main. Le fait se renouvela plusieurs fois dans le courant du jour… ».
Une lettre de souvenirs des tranchées signée d’un sergent de 108ème régiment d’infanterie de la 6ème compagnie, situe une scène de fraternisation à Neuville Saint-Vaast, le 15 novembre 1915 :
« La nuit avait été particulièrement calme lorsque dans la grisaille de jour qui se lève, j’entendis une voix qui m’appelait. Sergent, les boches font des appels en agitant leurs calots ! (….) Cinq ou six têtes se profilaient, nous adressant des Guten Morgen Kamarad en agitant les mains. Je répondis. Puis une voix allemande me proposa un échange de jambon allemand contre du vin français (…) Ce fut un véritable va-et-vient pacifique entre les lignes. Mais la séance de fraternisation ne vécut qu’une très courte matinée. Les artilleurs nous firent comprendre à coups de 210 que la plaisanterie n’avait que trop duré. » (Site La Voix du Nord, article publié le 22/12/2014 par Laurent Boucher)
Théoriquement, un soldat français risquait la cour martiale, éventuellement l’exécution (qui ne fut jamais appliquée) pour ces fraternisations.
A l’arrière, la hiérarchie a adopté une attitude mi-complaisante, mi-sévère et les fraternisations sporadiques se sont répétées, dans une moindre mesure, à Noël 1915 et 1916 également.
Aucun journal français, aucun journal allemand n’a rendu compte de ces fraternisations. Seule, la presse britannique en a fait état, publiant même des photos.
Ce sont en effet les circonstances ou les moments, comme celui de Noël, qui déclenchèrent l’inattendu, plus qu’une action collective mûrement réfléchie, liable à un rejet d’autorité ou à une volonté pacifiste. A Noël 1914, très rares sont les soldats qui ont effectivement auguré que la guerre durerait encore 4 ans ! »
Du côté allemand, les commentaires sont de même nature.
Sur le front tenu par les Britanniques, par exemple, le soldat Karl Aldag témoigne :
“Le 31 décembre (1914) nous avons convenu de tirer des salves à minuit. La soirée était froide. Nous avons chanté, ils ont applaudi (nos tranchées sont à 60-70 mètres des leurs). Nous avons joué de la guimbarde, ils ont chanté, et nous avons applaudi. J’ai demandé ensuite s’ils n’avaient pas d’instruments de musique et ils sont allés chercher une cornemuse. Ils ont joué et chanté les beaux airs mélancoliques de leur pays : c’est la garde écossaise, avec les petites jupes et les jambes nues. A minuit les salves ont éclaté des deux côtés, en l’air ! Il y a eu aussi quelques décharges de notre artillerie, je ne sais sur quoi on tirait, les projectiles ordinairement si dangereux pétillaient comme un feu d’artifice. On a brandi des torches et crié hourra ! Nous nous sommes fait un grog, nous avons bu à la santé de l’empereur et à la nouvelle année. Ç’a été une vraie Saint-Sylvestre, comme en temps de paix. » (Extrait de Lettres d’étudiants allemands tués à la guerre, 1914-1918, source Site Picardia L’encyclopédie picarde)
Fraternisation sur le reste du front (Site verdun-1916.chez-alice) :
Des scènes de fraternisation, longtemps tenues censurées, se produiront – Extrait du JO du 30e RI : 27 décembre – Situation stationnaire – La trêve de Noël continue et le calme est complet sur tout le front. Sur les 2 lignes opposées les hommes n’hésitent pas à sortir des tranchées, les allemands viennent à la rencontre des nôtres, il y a échange de journaux, tabac, cigarettes…
« Ce fut aux tranchées de la Tête-à-Vache que se déroula, devant mes yeux, la plus fantastique aventure de cette première année de campagne…Deux jours avant Noël, les Boches placés devant nos lignes nous firent savoir que “pour fêter la naissance de Jésus, ils demeureraient bien tranquilles toute la journée de Noël” Ils nous invitaient à en faire de même.
Ces propositions n’engendrèrent que la méfiance… Aussi, les gardes furent-elles doublées.
Nous avions tort. De toute la nuit de Noël, pas un coup de feu ne fut tiré par les Allemands. Par contre, ils alternèrent les cantiques et les chansons bachiques avec un rare souci de la neutralité…
Dès les premières lueurs de l’aube, les boches sortirent de leurs tranchées, sans armes, des bouteilles à la main, abominablement ivres ! Les uns nous montraient leurs bouteilles et nous invitaient à aller trinquer avec eux, d’autres se prenaient par la taille et dansaient…
D’autres encore, sans plus se soucier de nous, s’asseyaient sur les talus, sur les rochers, sur les souches déracinées et, choquant leurs bouteilles, continuaient leurs beuveries et leurs chansons… Il eût fallu profiter de l’occasion et faire un massacre de tous ces ivrognes mais allez donc persuader à des soldats français de tirer sur des ennemis désarmés !
Des messagers furent envoyés pour rendre compte et demander des ordres. Les ordres ne se firent pas attendre : aucune trêve légale n’existait entre les belligérants ; il fallait, en conséquence, tirer immédiatement sur tout ennemi visible. Ces ordres eussent été obéis, sans aucun doute, quoiqu’à contrecœur !
Un événement providentiel vint nous enlever nos scrupules de conscience. Cinq minutes à peine avant le retour des messagers, des officiers boches sautèrent sur les parapets et, à grands coups de poing et de pied, firent rentrer les ivrognes dans les tranchées : en quelques secondes il ne restait plus personne au dehors !
Nous eûmes, deux jours plus tard, par un déserteur, l’explication de l’événement. Les officiers allemands ignoraient l’équipée de leurs hommes. Alors, en effet que chez nous, hommes et chefs partagent les mêmes privations et les mêmes dangers, les officiers allemands demeurent en troisième ligne et laissent l’administration des tranchées aux sous-officiers. C’étaient ceux-ci qui, de leur propre initiative, avaient organisé toute l’affaire. Mis au courant, les officiers avaient aussitôt bondi en première ligne et avaient rappelé leurs hommes aux convenances ! » Extrait de la revue “LES ANNALES” 12 mars 1916 (Lieutenant JACQUES P.)
COMPLETER avec nos pages sur la trêve de Noël au 99e Régiments d’Infanterie : Trêve de Noël à Faÿ, J.M.O. des 28e D.I., 55e B.I. et 99e R.I., décembre 1914-janvier 1915
et au 30e RI : Trêve de Noël à Dompierre, J.M.O. des 28e D.I., 56e B.I. et 30e R.I., déc. 1914-janvier 1915
Pour en savoir plus
Site chtimiste sur les fraternisations
Sources :
Site ladepeche.fr
site cheminsdememoire-nordpasdecalais
site atlantico « Pas qu’un mythe », article publié le 25 Décembre 2014
Site delpoincom
Site france3-regions.francetvinfo.fr/nord-pas-de-calais
Site francetvinfo
site Wikipedia, art. Louis Barthas
Site Picardia L’encyclopédie picarde
Site ville-armentieres
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