Culture, Histoire et Patrimoine de Passy

Les Passerands du 11e BCA à Soultzeren en février 1915

Written By: BT

Lire notre revue Vatusium n° 18, 2015 « Les Passerands dans la Grande Guerre », 1ère partie : 1914 et 1915.

Cette page BONUS complète notre article « Alsace et Lorraine en 1915 (Vosges et Meurthe-et-Moselle) » publié dans Vatusium n ° 18, pages 42-43.

En 1915, de nombreux Passerands se battent dans les VOSGES (au nord, régions de St-Dié, Lunéville ; au sud, sommets des Hautes-Vosges), et en ALSACE (voir notre page « Les Passerands et les combats d’Alsace en 1915 »). Lire l’introduction sur notre page “Les soldats de Passy en LORRAINE et ALSACE durant l’année 1915“.
Nous présentons le détail de ces différentes batailles est présenté dans les pages suivantes  :
– Les Passerands du 133e R.I à St-Dié-des-Vosges début 1915   
 Les Passerands des 11e et 51e BCAP au Reichackerkopf et au Sattelkopf en février-mars 1915
 Les Passerands des 11e et 13e BCAP à l’Hartmannswillerkopf en 1915
 Les Passerands des 11e et 13e BCAP à l’ Hilsenfirst en 1915
 Les Passerands des 11e et 22e BCA à Metzeral en juin 1915
–  Les Passerands des 11e, 22e, 114e BCA au Barrenkopf en juillet 1915
– Les Passerands des 11e, 14e, 114e BCA au Linge en juillet-août 1915

Carte du front occidental en 1915 

Carte du front occidental en 1915 (site strategietotale.com)

Carte du front occidental en 1915 (site strategietotale.com)

Une bonne quinzaine de Passerands ont servi au 11e BCA en 1915 et ont donc participé aux combats sur le versant alsacien des Hautes-Vosges. Voici, par ordre alphabétique, ceux dont nous avons retrouvé le nom :
Berguerand Ernest Alfred, classe 1904, Béguin Pierre César, classe 1901, Bottollier Alexandre Emmanuel, classe 1905, Bottollier Elie, classe 1901, Couttet Joseph Eugène, classe 1901, Decret François Ulysse, classe 1916, Descruy Clovis, Classe 1910 (photo de couverture du Vatusium 18), Devouassoux François Théophile, classe 1905, Dilphy, Henri-Pierre, classe 1914, Duffoug Henri, classe 1907, Foulaz Henri Joseph, classe 1914, GrossetJeannin Eugène, classe 1912, Lavigne Lucien Joseph, classe 1900, Michollin Marcel Félix, classe 1914, PissardGibollet Jacques Albert, classe 1905, Pugnet Anselme Alfred (surnom Canti), classe 1912.

Le 20 février 1915, deux d’entre eux sont victimes des combats à Soultzeren : Marcel Félix Michollin, classe 1914, est blessé ; Joseph Eugène Couttet, classe 1901, est fait prisonnier. Henri-Pierre Dilphy, lui, est blessé le 22 février 1915 au bois du Sattel.  (Voir détails dans Vatusium n ° 18, p. 43)

Carte d’Alsace et des Hautes-Vosges 

Carte d’Alsace et des Hautes-Vosges (site Wikipedia art. War 1 Memorials and cemeteries in Alsace)

Carte d’Alsace et des Hautes-Vosges (site Wikipedia art. War 1 Memorials and cemeteries in Alsace)

Perspective du front en 1915 

Perspective du front en 1915 (site alsace1418.fr)

Perspective du front en 1915 (site alsace1418.fr)

Janvier et juillet 1915, 2 Passerands meurent pour la France en ALSACE. En février et juin 1915, 6 Passerands sont blessés et/ou prisonniers en ALSACE Lire détails dans Vatusium n ° 18, page 43). Extrait :
« Ramené dans les Vosges, le 11e bataillon de chasseurs est bientôt engagé dans la partie d’Alsace conquise, il repousse les attaques allemandes (Soultzeren le 19 février) »

 Situation géographique de Soultzeren (site vacances-location.net)

Situation géographique de Soultzeren (site vacances-location.net)

Situation géographique de Soultzeren

Le village de Soultzeren (ou Sultzeren) est situé à l’ouest de Colmar, juste au nord de Munster et de Metzeral, entre Reichsackerkopf et Barrenkopf ; il fut détruit au cours de la Première Guerre mondiale et reçut la Croix de guerre 14-18 (J.O. du 6 novembre 1921)

Le village de Soultzeren aujourd’hui, dans la vallée de Munster ; une idée du relief 

Soultzeren auj2

Carte de la région de Soultzeren, à gauche, et Barrenkopf, en haut

Carte de la région de Soultzeren, à gauche, et Barrenkopf, en haut (site ladepeche.fr)

Carte de la région de Soultzeren, à gauche, et Barrenkopf, en haut (site ladepeche.fr)

Contexte : que se passe-t-il autour de Soultzeren du 19 février au 1er mars 1915 ?

Carte de la région de Soultzeren en février 1915 tirée du journal l’Illustration

Carte de la région de Soultzeren tirée du journal l’Illustration, disponible sur le site chtimiste

Carte de la région de Soultzeren tirée du journal l’Illustration, disponible sur le site chtimiste

L’offensive allemande dans la vallée de Munster en février 1915

Texte tiré de « La grande guerre vécue, racontée, illustrée par les Combattants, en 2 tomes  Aristide Quillet, 1922 » :

« L’idée directrice des opérations va être de tenir solidement le terrain entre la vallée de Cernay et la Suisse, et de progresser dans la vallée de Munster, en direction générale de Colmar. Afin que l’ennemi ne menace pas notre aile droite par la vallée de la Thur, il nous faut maintenir la possession de l’Hartmannswillerkopf, qui domine cette vallée.
Mais, le 19 février 1915, l’ennemi nous devance dans nos opérations. Dès le lever du jour, il bombarde violemment le Reichakerkopf et le col du Sattel, donnant l’impression d’une forte offensive remontant la vallée de la Fecht. L’attaque d’infanterie ne tarde pas à se déclencher ; à 8 heures, les Allemands prennent pied sur le Reichakerkopf. La lutte se poursuit, ardente, pendant toute la journée ; la situation paraît si grave au commandant de la 47e division qu’il rappelle à lui ses réserves, alors au repos près de Gérardmer. Ces unités mettront huit heures pour parvenir, très fatiguées, sur le terrain du combat, où elles seront engagées au fur et à mesure de leur arrivée.
Le 20 février, nous contre-attaquons ; mais, malgré l’énergie de nos chasseurs, nous ne pouvons reprendre le sommet du Reichakerkopf, et nous restons accrochés aux pentes ouest jusqu’à 17 heures ; à ce moment l’ennemi nous rejette sur le col du Sattel ; quelques poignées de nos héroïques fantassins se maintiennent pourtant sur les lisières nord et ouest du Reichakerkopf.
Le 21 février, les Allemands, puissamment outillés, reviennent à la charge, et s’emparent du Bahrenkopf, puis rejettent définitivement sur le col du Sattel nos derniers éléments accrochés au Reichakerkopf. Stosswihr est menacé ; la lisière est du village et le château tombent, dans la soirée, aux mains de l’ennemi. Mais une hardie contre-attaque de deux compagnies du 14e bataillon de chasseurs nous permet, avant la nuit, de reprendre le château. Malheureusement, nos batteries cessent leur tir, faute de munitions. La neige tombe en abondance et gêne le ravitaillement.
Le 22 février, toutes nos contre-attaques échouent ; l’ennemi, continuant ses progrès, envahit le bois de Eichwald et s’installe sur la croupe 651 qui le domine, malgré la résistance héroïque de deux compagnies du 14e bataillon de chasseurs et d’une compagnie du 3e régiment d’infanterie territoriale.
Dans la nuit du 22 au 23 février nous évacuons Stosswihr et nous battons en retraite sur Sultzeren. Mais les Allemands paraissent à bout de souffle et se contentent de canonner faiblement nos lignes. Les journées suivantes sont calmes, nous nous réorganisons.
Le 1er mars 1915, l’attaque soudaine de deux bataillons du 22e régiment de landwehr bavarois réussit à prendre pied dans les premières maisons de Sultzeren : mais nous rejetons les agresseurs sur les pentes de l’Eichwald, en leur infligeant des pertes sévères. » (texte disponible sur le site chtimiste)

Le 11e BCA à Soultzeren en février 1915

Historique du 11e BCAP d’Annecy en 1915
Extrait :
« Le 11e Bataillon venait à peine de relever le 12e retranché à Sultzern que, dans la nuit du 19 (février 1915), les Boches l’attaquaient avec une violence inouïe.
Durant des heures, la lutte se prolonge dans l’obscurité ; nos Chasseurs opposent à l’ennemi une résistance toujours plus farouche.
Quand le jour se lève, les Allemands voyant les Alpins dispersés, mais luttant toujours, redoublent d’efforts.
De notre côté, les Compagnies et les Bataillons encore en réserve s’engagent
successivement sur le front maintenant embrasé du Col de Weinstein à Metzeral : la bataille
devient générale. Mais nous contre-attaquons partout.
Le Sergent Buffet, la figure traversée par une balle continue à charger et tue lui-même dix Allemands.

Tout cet héroïsme n’aura pas été inutile ; cette fois encore, l’ennemi ne passera pas.
Hélas ! plus de cinq cents Sous-officiers, Caporaux et Chasseurs ont été mis hors de combat.
Les Bavarois découragés, ne tentent plus qu’une légère attaque, qui échoue du reste, sur le
Bataillon en ligne dans le secteur de Buchteren. Jusqu’au 7 Juin 1915, nous goûtons là des moments
de tranquille veille. » (Récit patriotique publié en 1920, transcrit par CHePP. (Source site gallica.bnf, pages 14 à 20)

Le J.M.O. du 11e BCAP (16 février-3 mars 1915) apporte des précisions sur ces combats (Mémoire des hommes Journaux des unités 1914-1918 ) :

J.M.O. 15 janvier 1914 au 3 mars 1915 : 26N 821/1, p. 30-31  (Transcription assurée par CHePP)

Remarque : Contrairement à la plupart des J.M.O., celui du 11e BCA est écrit de façon peu lisible, d’où l’incertitude sur quelques  noms propres.

« 16 février 1915 Gérardmer RAS

17 février Gérardmer RAS. Ordre de départ pour le lendemain. Les 7 équipes de signaleurs sont reconstituées.

18 février Départ du bataillon à 12h avec l’ordre de relever le 12e bataillon dans le secteur de Sultzern [lire Soultzeren, aujourd’hui] (E.M., 2e compagnie, 3e compagnie) ; la relève se fera par 2 compagnies (la 7e Cie Petit dépôt et les élèves caporaux restent à Gérardmer.

19 février Départ par alerte des 4e, 5e, 6e et 7e compagnies par un train de la Schlucht à 22h. Le Bataillon est désorganisé ; le commandant reçoit le commandement du secteur du col du Werstein [lire Wettstein, juste au nord de Soultzeren]. Violente attaque allemande avec bombardement intense d’artillerie lourde allemande. Le Commandant n’a avec lui au col de Wettstein que la 3e compagnie et le peloton de mitrailleuses. 2e, 5e et 7e et 6e Cies dans la région du Sattel et Ampfersbach [au sud de Soultzeren].
20 février L’attaque allemande est enrayée. Installation et aménagement d’abris au Col de Wettstein.

21 février Le commandant Forêt dispose des troupes suivantes :

11e Btn de chasseurs : 3e Cie, peloton de mitrailleuses
12e Btn de chasseurs : deux compagnies
30e Btn de chasseurs : une compagnie, capitaine Teuton ( ?)
52e Btn de chasseurs : une compagnie, capitaine Roger
229e Rgt d’infanterie : deux compagnies

12e Bat. : 3 compagnie, capitaine Fang ( ?)

EN MARGE (face aux 20 et 21 février) :

Le sous-lieutenant Luiset est blessé par une grosse marmite (5 blessures) en montant au col. Le sous-lieutenant Bottolier-Curtet est blessé et prisonnier ; le sous-lieutenant Perruche est prisonnier ; l’escouade du Cl ( ? ) Deniort est anéantie dans une cabane par un gros obus destiné au col, lui-même succombe 4 jours après (3e Cie). Le lieutenant Hubault est légèrement blessé ; le sous-lieutenant Host est tué dans une charge à la baïonnette, le sous-lieutenant Rheins a le bras cassé par une balle à bout portant ; l’adjudant Cluzet est blessé. Le Ct Bontemps est blessé  au bras, le Mn auxiliaire Moutin dans le dos ; le Cne Pigeon du 12e est blessé. »

Col du Wettstein, au milieu à gauche

Col du Wettstein, au milieu à gauche (site blog sur les morts du canton de Saint-Gervais-d'Auvergne)

Col du Wettstein, au milieu à gauche (site blog sur les morts du canton de Saint-Gervais-d’Auvergne)

Suite du J.M.O. du 11e BCA :

« L’adjudant Petit venant du 12e est blessé (7 mars).
22 février Col de Wettstein : organisation des positions. Bombardement du col dans l’après-midi.

23 février Organisation des positions du Col : création d’abris, de réseaux de fil de fer. Du 19 au 23, pertes : 50 tués, 162 blessés et 90 disparus.

24 février Le Commandant reçoit l’ordre à 9h d’aller occuper le col de Buchstein et d’en organiser la défense. Tout est à faire. Reconnaissance toute la journée de notre nouveau secteur qui s’étend du Combe-kopf crête rocheuse au nord, à Eck au Sud où nous nous relions au secteur d’Anpfersbach (62e btn, Cdt Huot). »

Carte tirée du journal l’Illustration : Combe-kopf à gauche 

Carte tirée du journal l’Illustration : Combe-kopf à gauche

Carte tirée du journal l’Illustration : Combe-kopf à gauche

Carte des positions connues de l’artillerie établie par Daniel ROESS.
Bataille du Linge 1915 – 63ème RAAA Poste 1/2 fixe 96 ; Eck, Soultzeren, Buchteren à droite 

Carte des positions connues de l'artillerie établie par Daniel ROESS. Bataille du Linge 1915 - 63ème RAAA Poste 1/2 fixe 96 ; Eck, Soultzeren, Buchteren à droite (site alsace1418.fr)

Carte des positions connues de l’artillerie établie par Daniel ROESS. Bataille du Linge 1915 – 63ème RAAA Poste 1/2 fixe 96 ; Eck, Soultzeren, Buchteren à droite (site alsace1418.fr)

Suite du J.M.O. du 11e BCA :

« 25 février Col de Buchstein. Reformation des bataillons ; les troupes placées sous le commandement du Commandant Forêt sont les suivantes :
11e Btn de Chasseurs

12e Btn de Chasseurs (Cap. Lathie)
Deux compagnies du 14e Btn de Chasseurs (Cap. Renaud)
Deux compagnies du 357e d’Infanterie (Cap. Nugues ( ?))
6e Batterie de 65 de montagne (cap. Passon)
Une section de canons de 37.

26 février Le commandant reconnaît avec le capitaine Sabardan la position de Sulzern et en organise la mise en état de défense. Journée calme.

27 février Organisation de deux sous-secteurs :
au Nord : secteur de Buchteren [au N.E. de Soultzeren] : 11e Btn.
au sud : secteur de Sulzeren : 12e Btn.
En marge : Cap. Saboudan promu à titre définitif.

28 février Reconnaissance de Sulzeren avec le Colonel Passaga Cdt la 2e Brigade pour l’organisation défensive de Sulzeren.

1er mars 1915 Dans la nuit du 28 février au 1er mars : violente attaque allemande sur toute notre ligne ; les Allemands cherchent à s’emparer du village de Sulzern ; ils réussissent à pénétrer dans les premières maisons mais sont repoussés avec de grosses pertes par les compagnies des 11e et 12e Bataillons qui les chargent à la baïonnette.
Violente tempête de neige toute la nuit. L’attaque est complètement repoussée, nous faisons une trentaine de prisonniers : 22 et 28 Rgts Bavarois.

2 mars Col de Buchstein.
Le capitaine Touchon ( ?) qui a été nommé au commandement du 52e Bataillon vient à Eckmatt avec deux compagnies. L’Altenberg P.C. du Cdt commandant la brigade de Chasseurs est bombardé pour la 2ème fois, il est presque en ruines. 8 tués, 15 blessés. »

Un exemple de poste de commandement de chasseurs alpins :

Poste de commandement du 115e B.C.A. à Bischtein, au-dessus de Soultzeren, en 1915 (coll. S. Aiglin) 

Poste de commandement du 115e B.C.A. à Bischtein, au-dessus de Soultzeren, en 1915 (coll. S. Aiglin) (site pages14-18)

Poste de commandement du 115e B.C.A. à Bischtein, au-dessus de Soultzeren, en 1915 (coll. S. Aiglin) (site pages14-18)

Suite du J.M.O. du 11e BCA :

« 3 mars Secteur du col de Buchstein.

1ère ligne : 2e, 3e, 4e et 1ère Compagnies du bat. de mitrailleuses.
2ème ligne : 5e et 6e, quatre compagnies du 357e au Col.

A Sulzern : le 12e Bataillon.
A Eckmatt : deux compagnies du 52e Bataillon.

Dans le secteur Buchstein, 1 section de génie avec le capitaine Laillat du 11e Rgt du génie 27/3.

On reçoit pour l’utiliser dans les tranchées un lance bombe (mortier Aasen) , 1 caporal et 2 chasseurs sont désignés pour son fonctionnement.
On apporte au P.C. un obus court, calibre 74 mmm (canon de montagne autrichien). »

(FIN de ce volume du J.M.O. du 11e BCA)

Début de l’évacuation de Soultzeren, mars 1915

Début de l’évacuation de Soultzeren, mars 1915 (site dna.fr/edition-de-colmar)

Début de l’évacuation de Soultzeren, mars 1915 (site dna.fr/edition-de-colmar)

Le cimetière militaire français du Wettstein

Sur les crêtes, le souvenir de la grande guerre est omniprésent.
Ici le cimetière militaire français du Wettstein toujours impeccablement entretenu 

Cimetière militaire français du Wettstein toujours impeccablement entretenu (site blhhisto.canalblog.com)

Cimetière militaire français du Wettstein toujours impeccablement entretenu (site blhhisto.canalblog.com)

Nécropole nationale Le Wettstein, cimetière des Chasseurs, cimetière du Linge

Ce cimetière militaire français s’étend sur 9 902 m2 et rassemble les corps de 3 538 soldats dont 1 337 dans deux ossuaires. Cette nécropole regroupe les corps exhumés sur le champ de bataille et dans les cimetières militaires des communes de Stosswihr, Soultzeren, Muhlbach, Hohrod, les Trois-Epis, Orbey … 1965 : réfection totale.
Au pied de la grande croix du Col du Wettstein, un gisant représente un chasseur tombé au champ d’honneur. C’est le mémorial consacré au souvenir des milliers de soldats français morts en 1915 au Linge.

Orbey – Nécropole nationale Le Wettstein, cimetière des Chasseurs, cimetière du Linge

Orbey - Nécropole nationale Le Wettstein, cimetière des Chasseurs, cimetière du Linge (site artois1418.skyrock.com)

Orbey – Nécropole nationale Le Wettstein, cimetière des Chasseurs, cimetière du Linge (site artois1418.skyrock.com)

Nécropole nationale Le Wettstein, cimetière des Chasseurs. Le soldat mort, au pied de la grande croix 

Nécropole nationale Le Wettstein, cimetière des Chasseurs. Le soldat mort, au pied de la grande croix (site en.wikipedia.org)

Nécropole nationale Le Wettstein, cimetière des Chasseurs. Le soldat mort, au pied de la grande croix (site en.wikipedia.org)

Nécropole nationale Le Wettstein, cimetière des Chasseurs : le gisant du soldat au pied de la grande croix 

Nécropole nationale Le Wettstein, cimetière des Chasseurs : le gisant du soldat au pied de la grande croix (site en.wikipedia.org)

Nécropole nationale Le Wettstein, cimetière des Chasseurs : le gisant du soldat au pied de la grande croix (site en.wikipedia.org)

Nécropole nationale Le Wettstein, cimetière des Chasseurs, plaque des chasseurs, dont celle du 11e BCA 

Nécropole nationale Le Wettstein, cimetière des Chasseurs, plaque des chasseurs, dont celle du 11e BCA (site artois1418.skyrock.com)

Nécropole nationale Le Wettstein, cimetière des Chasseurs, plaque des chasseurs, dont celle du 11e BCA (site artois1418.skyrock.com)

Suite de la bataille des Cols en 1915

« Dans les Vosges alsaciennes, l’année 1915 est aussi celle des grands affrontements avec pour objectif la prise des sommets qui permettent le contrôle des vallées et de leurs voies de communication.
Au printemps, l’Hartmannswillerkopf (voir notre page), le Reichackerkopf (voir notre page), la vallée de Metzeral avec le Sillackerckopf, l’Anlasswasen et le Hilsenfirst (voir notre page), entrent dans les communiqués militaires avec leurs longues listes de morts, de blessés et de disparus.
A l’été, la bataille du Lingekofp-Schratzmaennele-Barrenkopf (voir notre page, en construction) fait rage alors que l’Hartmannswillerkopf s’embrase régulièrement, les combats se déroulant dans des conditions très dures, liées aux reliefs et à la densité de la forêt.
L’armée allemande a eu le temps de fortifier puissamment les sommets qu’elle occupe, alors que l’armée française s’installe dans des conditions plus précaires, la doctrine officielle étant celle de l’offensive à tout prix. » (site front-vosges-14-18.eu)

Sources et sites à consulter pour en savoir plus :

Site pierreswesternfront.punt.nl   (très nombreuses photos)

Site chtimiste Les  Vosges  déc.1914 – mars 1915  

Site artois1418.skyrock.com : Orbey – Nécropole nationale Le Wettstein, cimetière des Chasseurs, cimetière du Linge ; Bataille du Linge

Site en.wikipedia.org  (- Nécropole nationale Le Wettstein)

site pages14-18  (sur le Linge)

site linge1915.com   (Musée mémorial le Linge 1914-1918)

site danielsaillant.blogspot.fr  (11e BCA et 22e BCA…)

site alsace1418.fr : le contexte stratégique des combats du Linge

site encyclopedie.beditions.fr (cartes)

site pixpixel.fr (vestiges au Linge)

site front-vosges-14-18.eu

site strategietotale.com

site vacances-location.net

site ladepeche.fr

Historique du 11e BCAP d’Annecy en 1915 site gallica.bnf, pages 14 à 20 :

J.M.O. du 11e BCAP (Mémoire des hommes Journaux des unités 1914-1918 ) :

site blog sur les morts du canton de Saint-Gervais-d’Auvergne

site dna.fr/edition-de-colmar

Voir nos autres pages sur
– Passy pendant la grande Guerre
en particulier
 notre page consacrée au monument aux morts de Passy.

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